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 The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]

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William Foster


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William Foster -


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♣ Localisation : Caché dans les profondeurs du Jardin d'Eden.
♣ Situation amoureuse : En couple avec Elena Carter.

The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] _
MessageSujet: The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]   The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 0:53

The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Tom-3-tom-felton-16716381-100-100 The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] DRACOMIONE-dramione-238055_100_80 The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Hermione-3-hermione-granger-16712958-100-100

« La moitié de ton cœur, contre la moité du mien, unit en un, relié par notre amour déchu. »

Un air de détente planait dans les airs, une chanson tournait en boucle, quelque chose de nostalgique, d'infiniment agréable à écouter. Des personnes de toute part apparaissait comme par magie devant le grand sapin recouvert d'une neige épaisse, approfondissant l'hiver qui n'avait fait que montrer le bout de son nez depuis quelques jours. Il semblerait que la neige ait décidé d'apparaitre en cette froide soirée de décembre, célébrant à merveille le Noël que la Communauté Magique se voulait de fêter. Lorsque William Foster sortit de son taxi, il fut satisfait de voir pas mal de personnes attendant déjà à l'entrée des grilles du château. Remettant correctement le col de son manteau, il soupira et se félicita d'avoir prit un bon repas avant de venir ici. Ça n'aurait pas été du luxe. Il laissa ses yeux vagabonder sur les cieux marines, scintillant de milles feux par les milliers de petites étoiles qui bordaient avec perfection le ciel. Si lointaines mais pourtant si proches. Le vampire fut amusé de constater que malgré le ciel sans nuages, il neigeait avec intensité... Comme quoi, la magie peut parfois aider à rendre un lieu, un moment plus agréable en lui donnant un certain cliché. Il se retourna et donna l'argent qu'il devait au taxi avant de se mettre à avancer vers les grilles en fer forgé noir du bâtiment. A chaque pas qu'il faisait, ses pas crépitaient, écrasant la neige et lui donnait cette sensation qu'il appréciait. La neige faisait vraiment revenir en enfance, ou du moins était synonyme de souvenirs heureux. Lorsqu'il arriva dans la queue d'attente du château, il soupira. Attendre n'était pas son fort. Il en profita pour regarder de tous les côtés, espérant la voir. Le stress montait dans ses membres; après la dernière nuit qu'ils avaient pensés, William espérait que sa louve vienne... Peut-être pas pour passer la soirée avec lui, peut-être juste pour s'amuser, mais au moins... Il la reverrait. Ne serait-ce que l'instant d'une soirée. Et ça... Ça n'avait pas de prix. En si peu de temps, Elena Carter s'était immiscée dans sa vie avec une si grande importance qu'il était presque étrange de voir ce que le destin était capable de faire. Bien sûr, la relation qu'ils entretenaient était proscrite et pourtant... Il n'avait pas hésité une seule fois à l'inviter à ce bal auquel il était convié tous les ans. Risqué, mais trop tentant.

De plus, il connaissait pas mal de personnes qui allaient par habitude à cette soirée mondaine. Seuls les élites de la société avaient le passe magiques pour rentrer dans cette sphère assez privée. William avait la chance d'être un des héritiers de la famille Cidicarelas, là était son seul atout pour entretenir des relations sociales. Par ennuie, le vampire y avait été une ou deux fois en tout, plus poussé par Liam qui y allait tous les ans. Son meilleur ami, séducteur dans l'âme, adorait rencontrer des jolies jeunes femmes et leur briser le cœur par la suite. William n'était pas de ce genre, il préférait ne pas en fréquenter. Les seules qu'il avait laissé rentrer dans sa vie avant Elena avait finit par le mettre en morceaux. Excité à l'idée de revoir son meilleur ami qu'il n'avait pas vu depuis quelques mois, il passa une de ses mains dans ses cheveux et le chercha par réflexe du regard. Pas encore de trace de lui... Ça ne serait tarder. Il avança et se retrouva face à un vigile assez costaud, mais qui était tellement inutile. A son odeur, William eut un hoquet de dégoût. Il puait les Enfers; un démon de tout évidence. Il posa ses yeux rougeâtres sur le visage de William et sembla l'interroger du regard, attendant patiemment, son stylo dans la main, une liste dans l'autre. Le vampire toussota quelque peu et assura, sur de lui :

- William Foster, accompagné d'Elena Carter.

Le vigile acquiesça et prit lentement note puis le laissa enfin passer. William soupira et continua son chemin à travers l'allée qui menait à l'entrée du vieux domaine. Devant lui était disposé un énorme sapin, si haut que le vampire se demanda un instant s'il n'avait pas été coupé sur les hauteurs de la forêt de San Fransisco. Escortée par la neige qui s'était posé sur lui et le recouvrant de toute part, lui donnant un tout autre air. Des centaines de boules de chaque couleurs vagabondaient ici et là, tout comme des guirlandes magiques qui éclairaient le sapin en changeant de couleurs toutes les dix secondes. A la pointe de l'arbre se trouvait une petite fée qui dansait gracieusement et tournait encore et encore sur elle-même. Le jeune homme passa son chemin et rentra dans la demeure du château. Des torches étaient allumés à droites à gauches et d'autre fées éclairaient les allées, intensifiant la lumière des lieux. William retira son manteau noir et le donna à un nain qui, assurait sa fonction à merveille. Chose faite, il avança dans l'entrée et s'arrêta face à un miroir. Il se regarda un instant et fut satisfait du reflet qui s'en échappait. Le costard noir qu'il avait trouvé lui allait merveilleusement bien, ses cheveux blonds en cette soirée d'hiver tombait sur son visage angélique et il s'accorda un franc sourire. C'était ce soir ou jamais. Il mit une de ses mains dans une poche de son smoking et en sortir un magnifique masque noir vénitien qui cachait une bonne partie de son visage et le contour de ses iris bleutés. Il le mit promptement et se regarda une dernière fois dans la glace. Enfin, il se retourna et avança vers la vaste salle de bal. Celle-ci était richement décoré, entre guirlandes, lucioles magiques, peintures magiques, et lumières plus ou moins tamisées en fonction des musiques que l'orchestre proposait. Le blond regarda à travers la vaste salle et ne l'aperçut pas. Tout comme il ne sentait pas son odeur. Elle n'était pas là. Du moins, pas encore. D'un pas élégant, il s'avança vers le banquet, ignorant les regards appuyés que lui lançaient certaines demoiselles. Les autres ne l'intéressaient pas. C'était elle et elle seule qu'il voulait.

Sur les tables blanches reposaient petits-fours, toasts, boissons et apéritifs en tout genre. William demanda un simple verre de champagne à un nain qui servait et celui lui fit apparaitre rapidement. D'un geste, il le remercia et se retourna vers la salle de bal. Beaucoup de gens s'étaient déjà mit à danser, bercer par la musique classique qui faisaient valser certains couples dans un rythme gracieux, enivrant. Le vampire soupira d'aise en s'imaginant danser aux côtés de sa dulcinée, sachant très bien qu'il se concentrerait d'avantage sur la proximité de leurs deux corps ou sur ses lèvres qu'il imaginait recouverte d'un rouge à lèvre discret mais qui la rendrait plus magnifique. Chaque détails comptaient, que ce soit de la coiffure, à la robe, au parfum ou aux sourires qu'elle lui offrirait... Le vampire se savait condamné à l'aimer et à passer ces souvenirs en boucle dans son esprit tordu et incroyablement suicidaire. Si jamais une personne les surprenaient... Ils étaient cuits, morts. Et ça, William n'acceptera jamais qu'il arrive un quelconque malheur à sa petite-amie par sa faute. Il le lui avait déjà expliqué la dernière fois qu'ils s'étaient vus et peut-être serait-ce une des raisons pour laquelle Elena ne viendrait pas. La peur. Et bien sûr, il ne lui en voudrait pas, il comprendrait. Pourtant, tandis qu'il se remit à boire une autre gorgée de champagne, une odeur agréable picota ses narines. Il l'aurait reconnu entre mille. Malgré le parfum exotique qu'elle portait, sa réelle odeur, l'effluve qui se dégageait de son corps, provenant directement de son sang était délicieuse. S'il n'était pas amoureux d'elle, il aurait pu la croquer sans retenu. Ses prunelles saphirs se mirent alors à la chercher à travers la vaste salle; elle était forcément là, quelque part. Ne tenant plus sur place, il posa sa boisson et marcha d'un pas déterminé autour de la piste de danse. A croire qu'elle tentait de lui échapper, de se cacher de lui. Et enfin... William l'aperçut. Elle était merveilleuse dans sa robe rouge foncé, touchant les tons du bordeaux et lui rappelant vaguement une nuance qu'il connaissait par cœur. Se demandant si elle avait fait exprès, il se rapprocha d'elle avec un léger sourire et se promit de lui demander au cour de la soirée.

Lorsqu'il arriva devant elle, son sang ne fit qu'un tour. Elle était si belle, si rayonnante. Se dire qu'elle était là juste pour lui aurait été une erreur, plusieurs possibilités s'offraient à elle et le vampire en était malheureusement trop conscient. Lui accordant un sourire complice, il se pencha gracieusement et attrapa une de ses fines mains de pianiste. Il la baisa avec douceur, presque passion et la relâcha. Il se redressa et tout en lui offrant une de ses mains, lui demanda d'un air galant :

- M'accorderiez-vous cette danse, charmante demoiselle ?

La musique venait de changer en une valse très connu dans les années 50, particulièrement chez les humains. Son nom était Moonlight Serenade. Une belle mélodie qui valait le coup de danser, au moins une fois avec elle. Voyant son manque de réaction, il ancra ses iris dans les siennes, tentant de la rassurer sur qui il était vraiment, et sur les manières qu'il aurait pu avoir avec elle. Il ne lui voulait pas de mal. Ce temps était révolu.
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Elena Carter


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♣ Situation amoureuse : Amoureusement sienne. ♡

The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] _
MessageSujet: Re: The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]   The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Icon_minitimeMer 22 Déc 2010 - 12:04

Assise devant sa coiffeuse, Elena se regardait attentivement. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon, quelque mèches rebelles s’extirpant de ce dernier, ou retombant de chaque côté de son visage. Elle avait légèrement maquillé ses yeux, passant une ombre à paupières dorée, soulignant son regard chocolat d’un coup de crayon noir, et rajoutant du mascara pour allonger ses cils. Elle s’était mis un gloss de couleur rosée, un peu plus foncé que la couleur originelle de ses lèvres. Et enfin, elle avait revêtu une magnifique robe de couleur bordeaux. Elle avait mis un certain temps avant de trouver cette robe, et elle l’avait déniché dans un magasin non loin de chez elle. Certes, elle lui avait coûté une petite fortune, mais elle en valait la peine. Avec ceci, elle avait enfilé des escarpins assortis, et à présent, elle ne savait plus si elle voulait vraiment se rendre à ce bal ou non. Le regard fixé sur son reflet, elle ne cessait de se demander si c’était une bonne idée. Il lui avait simplement laissé une invitation, et même si elle avait là, une occasion d’être blessée dans son estime, elle était tétanisée à l’idée d’aller à ce bal, elle devait se l’avouer. Il lui avait expliqué pourquoi ils ne pouvaient être ensemble, et à présent, elle ne voulait pas que leur relation soit démasquée. Elle ne voulait pas qu’il perde la vie par sa faute. Malgré tout, Elena avait toujours été courageuse, et avait toujours affrontée le danger, quel qu’il soit. Et si William avait jugé bon de l’inviter, elle n’avait, logiquement, pas le moindre soucis à se faire. Lâchant un soupir, elle attrapa le masque qu’elle avait acheté récemment pour se rendre à ce bal. Un bal masqué, là bas, ils ne se feraient jamais repérer. Attrapant le masque, elle le contempla avec détails. Il était très beau, lui cachant seulement les yeux et le nez. De couleur blanche, il avait des arabesques dorés autour des trous pour ses yeux, et un ruban assorti aux arabesques lui permettait de l’attacher autour de son crâne. Elle le posa sur son visage, se regardant de nouveau dans le miroir. Elle n’était reconnaissable qu’à moitié. Un léger sourire se posa sur ses lèvres, et avec vivacité, elle se leva. Elle s’empara d’une veste chaude, blanche, contrastant avec la couleur foncée de sa robe, et se dirigea vers la porte de son appartement, son masque à la main.

Un taxi l’attendait dehors, et elle grimpa dedans, faisant attention à sa robe. Renseignant le chauffeur sur sa destination, elle s’installa confortablement dans les sièges, regardant les lumières de la ville qui défilaient devant elle à toute vitesse. Pensant à William qui l’attendait certainement au château, son cœur augmenta de vitesse. Des flocons de neige tombaient sur San Francisco, montrant ainsi que l’hiver était bel et bien là, et s’installait sans ménagement. Le taxi mit environ une bonne demi-heure à arriver à destination. Payant le chauffer, tout en le remerciant aimablement, elle sortie du taxi, tenant toujours son masque dans une de ses mains. Elle s’amusait machinalement avec le ruban dudit masque. Elle était à la fois impatiente et nerveuse, et malgré tout, elle n’en laissait rien paraitre de l’extérieur. Elena remarqua que beaucoup de personnes se trouvaient déjà là, se dirigeant vers l’entrée du château, tous aussi bien vêtu les uns que les autres. Marchant dans la neige, le bruit crissant de ses pieds l’amusant au plus haut point, un fin sourire s’immobilisa sur ses lèvres pulpeuses. Elle se posta à la fin de la file d’attente. Tout aussi impatiente, elle regarda autour d’elle, peut-être était-il déjà là, ou peut-être pas. Inspirant une bouffée d’air frais, tentant de se calmer, son tour arriva. Le réceptionniste n’avait rien d’agréable, pourtant la louve fit bonne figure, et lâcha avec assurance :

- Elena Carter, accompagnée de William Foster.

Silencieusement, elle avait espéré que le vigil lui dise qu’il était déjà arrivé, ou non, mais rien de tout cela, il se contenta de nota quelque chose sur ses papiers, et Elena entra dans la demeure. Elle regardait tout ce qui se trouvait autour d’elle, émerveillée. Elle avait beaucoup entendue parlé des bals qui étaient donnés ici, mais n’en avait jamais été à un seul. Peut-être n’en avait-elle pas éprouvé le besoin, ou tout simplement elle ne savait pas comment y aller, et surtout avec qui. La brunette s’était toujours tenue éloignée le plus possible de ce qui la rattachait à son espèce, pour se protéger en fait. Et puis, pour se rendre à ce genre de festivité, il fallait avoir de bonnes connaissances, et ça, Elena n’en avait pas. William semblait être un réel passe partout, connu de beaucoup de personnes. Petit à petit, elle se rendait compte qu’il n’était pas n’importe qui, et qu’il avait une réputation à garder. A cette pensée, elle faillit tourner les talons. Elle n’avait rien à faire avec William Foster, elle n’en avait pas la classe sociale pour cela. Se stoppant dans son avancée, elle ferma les paupières, et prit son courage à deux mains. Elle n’allait pas baisser les bras si proche du but. Elle allait passer une merveilleuse soirée en sa compagnie, il fallait que ce soir, elle ne pense qu’à la chance qu’elle avait, et rien d’autre. Oui, rien d’autre ne devait compter ce soir. Reprenant sa marche, elle fixa le gigantesque sapin qui se trouvait devant elle. Jamais, au grand, jamais elle n’en avait vu un aussi grand. Il brillait de mille feu, décoré de boules magiques de toutes les couleurs, et de guirlandes aussi magiques que les boules, scintillantes. En haut du sapin, Elena vit une toute petite fée, de couleur dorée, et toute aussi brillante que les décorations du sapin. Elle tournoyait autour du haut dudit sapin, sans s’arrêter, comme si elle dansait avec quelqu’un d’invisible. Le sapin était recouvert d’une couche de neige, réveillant l’esprit de noël. Rapidement, elle fut devant la porte d’entrée du château. S’engouffrant dedans, un éclairage chaleureux, causés par des torches, et des fées semblables à celle qui se trouvait sur le sapin, éclairaient l’allée des visiteurs. Elena avait la sensation d’être dans un conte de fées, véritablement. Tout n’était que magie et enchantement, à son plus grand plaisir, et elle ne pouvait retirer l’étincelle d’émerveillement qui régnait dans ses yeux chocolatés. Sa veste fut prise par un nain, et la louve le remercia d’un sourire sincère. Elle n’avait jamais vu autant de créatures réunies en même temps et dans un même lieu.

Elle s’arrêta devant un miroir, et décida de mettre son masque. Le posant méticuleusement sur son visage, elle l’attacha en prenant soin de ne pas abimer sa coiffure. Lâchant un soupir de contentement, elle reprit sa marche, et se dirigea dans la salle de bal. Au milieu de la pièce, des couples tournoyaient déjà sur une musique lente et entrainante, jouée par un orchestre qui se trouvait au fond de la pièce, sur une estrade. D’autres personnes étaient vers les buffets, d’autres sur des sièges. Mais ce qui retint le plus l’attention de la jeune femme, était le décor tout aussi spectaculaire que celui du sapin dehors. En effet, il y avait des centaines de boules colorées ici et là, tout comme les guirlandes scintillantes, accrochées un peu partout dans la salle. Avançant lentement dans la gigantesque pièce, elle finit par regarder autour d’elle, et chercha un blond des yeux. Se mordant nerveusement la lèvre, elle se retrouvait seule, dans une salle pleine de monde où elle n’était censée connaitre qu’une seule et unique personne. Alors qu’elle allait se diriger plus loin dans la salle, un homme se posa devant elle. Surprise, elle fut tout d’abord incapable de dire quoi que ce soit, attendant simplement de savoir ce que cet homme lui voulait. Contrairement à ce qu’elle pensait, il s’abaissa vers elle, s’empara de sa main, et déposa un baiser sur celle-ci. Un sourire était perché sur les lèvres du jeune homme, et Elena eut l’impression de reconnaitre l’homme masqué de noir.

- M’accorderiez-vous cette danse, charmante demoiselle ?

La voix suave et mélodieuse qu’elle reconnut ne lui laissa plus une seule ombre de doute, c’était William. Ce dernier, pour finir de la rassurer, ancra ses iris bleus azurs dans les siennes. Au moment il lui demandait de danser avec lui, la musique changeant. Fixant la main tendue du jeune homme, elle finit par glisser sa fine main dans la sienne, et répondit avec un petit sourire :

- Avec plaisir.

Et sur ces mots, il les dirigea sur la piste de danse. Docilement, Elena se laissa conduire par l’homme qu’elle aimait. Il s’arrêta, posa sa main libre sur sa hanche, et gardant sa main dans l’autre. La brunette passa sa main restante derrière la nuque du beau blond, et William guida la danse qui suivit. La jeune femme se reposait sur son partenaire, ce dernier connaissant parfaitement les pas et le rythme de cette danse entrainante. Elle n’avait plus d’yeux que pour William, son regard profondément ancré dans le sien. Seul sa main dans la sienne, et sa main sur sa hanche comptaient. Plus rien n’existait autour d’eux, ils étaient seuls, enfermés dans leur propre bulle à eux, enveloppés dans une vague de musique et de plénitude. Elle était ailleurs, perdue entre réalité et fantasme. Ils tournoyaient, et le regard de la brunette ne quittait pas celui du jeune homme. Ce qu’elle ressentait pour lui était incompréhensible aux yeux du monde, jamais elle n’aurait su expliqué comment elle était tombée amoureuse de lui aussi rapidement. Son cœur ne battait pas la chamade pour rien dès qu’elle le voyait, elle n’avait pas ce sourire niais lorsqu’elle croisait son regard pour rien, aucun élément n’étaient là par hasard, et la réponse à tout ceci n’était que l’amour qu’elle éprouvait à l’égard de William. Son regard se posa un instant furtif sur les lèvres de son cavalier, et quand elle remonta son regard, elle le vit regarder derrière elle, et accorder un sourire à quelqu’un. Rapidement, à cause du tournoiement de la danse, elle put apercevoir à qui il avait accordé ce sourire, et fut surprise de constater que c’était une femme brune, bien plus belle qu’elle, et cela, même avec le masque qu’elle portait. Se renfrognant, et fronçant les sourcils, elle comprit bien vite qu’en fait pour William elle n’était pas grand-chose. Si il ne voulait pas mettre leur histoire à jour c’était, certes à cause de ses responsabilités, et de sa famille, mais aussi parce qu’il avait d’autres conquêtes ici et là. Qu’elle avait été naïve de penser qu’elle était la seule aux yeux du beau blond. Elle avait voulu repousser ces pensées là, et maintenant ça ne faisait qu’argumenter le fait qu’elle était tout à fait banale aux yeux d vampire, et qu’elle n’avait rien à lui apporter.

Déçue de s’être fait berner ainsi, et de s’être faite prendre au jeu aussi facilement, elle le poussa avec force, se détachant de lui par la même occasion, et lui lança un regard qui voulait dire d’une certaine manière : «  Tu me dégoutes, pauvre type. » Certes, elle ne l’aurait certainement pas formuler ainsi, mais c’était une généralité de ce qu’elle ressentait. Secouant la tête, elle finit par se diriger dans le jardin, sans un regard en arrière, laissant William en plan au milieu de la salle de bal. Quelle idiote, non mais quelle idiote. Elle savait que ça n’avait été qu’une mauvaise idée de venir ici. Jamais elle ne compterait autant aux yeux de William, comme lui, comptait pour elle, c’était sur et certain. Elle n’était rien ni personne, lui était connu, il pouvait avoir n’importe qui à ses pieds. Était-ce en fait une tactique pour qu’elle se laisse amadouer puis qu’il finisse sa mission, soit : de la tuer ? C’ était possible, et pourtant, elle repoussait ces idées là, elle ne voulait pas y croire. Des larmes de rage s’écoulèrent sur ses joues, pourtant elle ne retira pas son masque. Elle se trouvait dans le jardin, où la neige continuait de se déposer sur les arbres et la pelouse. Une fontaine se trouvait là, visiblement enchantée, l’eau coulant sans fin. Il y avait aussi pas très loin d’elle une patinoire, et l’entrée d’un labyrinthe, visiblement ce château était rempli d’enchantements et de mystères. Se dirigeant vers la fontaine, elle se stoppa devant, et caressa la surface de l’eau. A sa plus grande surprise l’eau était d’une température tempérée, contrastant avec la neige qui tombait dedans. Elle n’eut pas plus le temps de s’attarder sur la fontaine magique, qu’elle entendit des pas arriver derrière elle. Il l’avait suivi, c’était logique, elle s’y attendait malgré tout. Faisant volte face, elle se retrouva face à William, et pu lire du trouble dans ses pupilles bleutés. Visiblement, il attendait des explications. Lâchant un soupir, Elena finit par briser le silence instauré d‘une voix dure :

- Retourne voir ton « amie », elle doit t’attendre. Ne perds pas ton temps avec moi, j’ai bien compris le message. J’ai été idiote de venir.

Sur ces mots, elle s’avança sans adresser un regard à William, mais ce dernier la retint par le bras, avant qu’elle ne puisse continuer son avancée. Elle se retourna, et l’interrogea froidement du regard. Elle qui pensait passer une merveilleuse soirée, elle s’était mis le doigt dans l’œil. Elle avait été naïve et elle ne recommencerait pas cette erreur.
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William Foster


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The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] _
MessageSujet: Re: The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]   The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Icon_minitimeJeu 23 Déc 2010 - 1:06

Elena mit quelques secondes avant de répondre à l'étreinte qu'il lui offrait. D'abord hésitante, elle finit par plonger ses yeux chocolatés dans les siens et une once de surprise suivit d'engouement passa en un éclair. Conscient de voir qu'elle l'avait surement reconnu, il lui accorda un sourire d'avantage séducteur, qui petit à petit s'intensifia à un petit sourire en coin, typiquement réservé pour elle. Elle plaça, enfin, ses petits doigts dans sa main et William les attrapa d'avantage, entrelement leurs doigts et les tenant fermement, comme s'il avait peur que finalement, elle s'en aille et décide de s'en aller. Le contact chaud, froid se faisait encore sentir et un sursaut de frisson le prit de court, tandis que sa douce prit la parole d'une voix doucereuse et mutine.

- Avec plaisir.

Le sang du jeune vampire ne fit qu'un tour à l'entente de sa voix si mélodieuse qui semblait être une chanson qu'il connaissait par cœur et sur lequel il tentait de se baser, de rythmer ses propos. Avec souplesse, il l'emmena en quelques enjambées sur la vaste piste de danse en marbre blanc et la fit tournoyer sur elle-même avant de la prendre au niveau des côtes, il la rapprocha autant qu'il le pouvait de lui, n'aimant pas la longanimité qu'il pourrait y avoir entre eux. Près, toujours près, encore plus près, toujours plus près. Voilà comment il voyait les choses. En présence de la brunette, il ne supportait pas être aussi loin d'elle, ça le rendait presque fou. Délicatement, il remonta leurs deux mains et enlaça avec tendresse leurs doigts. Puis, commença la danse. Un pas. Deux pas. Trois pas. Elena se reposait sur lui pour danser, se laissant docilement guider par le ton qu'il dirigeait, tel un alpha. William fut heureux de voir que ses bases de danses acquit durant son enfance ne s'était pas effacé comme beaucoup de choses ancrés en lui, au moins cela restait et lui servait au jour d'aujourd'hui. La musique les faisaient valser et tourner dans tous les sens. Si bien qu'il se demanda un instant s'il n'allait pas trop vite pour sa cavalière qui semblait légèrement plus débutante que lui. La regarder droit dans les yeux tandis qu'elle semblait enjouée par cette soirée était un réel délice pour le jeune homme, la voir heureuse et satisfaite d'être ici, à ses côtés était une fierté qu'il ne pouvait cacher. William rayonnait. Il était heureux. Entouré des autres, il était en compagnie de la plus belle femme qui lui était permit de voir et contraindre en public la loi qui leur était impossible de s'aimer, du moins dans sa famille le laissait dans une vague d'excitation peu propice. Il était certain que cette chance de pouvoir savourer l'instant présent avec la femme qu'il aimait serait rare, particulièrement en public où le risque était à son maximum. Mais là, caché par un masque qui ne les cachaient pourtant pas de leurs vrais visages de l'un et de l'autre, les sentiments qu'ils arboraient; amour, joie, excitation et l'adrénaline qu'ils ressentaient tous deux se lisaient clairement dans leurs iris opposés, mais seuls eux voyaient ces flagrances de sentiments, ces débordements de sentiments, car eux seuls avaient comprit ce qu'était le mot aimer, cette tendresse qu'ils s'échangeaient en silence ou par le biais simplement de quelques gestes, anodins ou non. Oh oui, William Foster était entièrement sous la coupe d'Elena Carter, il l'aimait, d'une affection que seuls eux étaient en position de comprendre, de ressentir. Et c'est bien cela qui faisait que leur relation était particulière, précieuse. L'amour était leur guide, leur étoile filante qu'ils suivaient sans se poser de questions, tout en étant ensemble, pour un temps qu'ils estimaient considérable. En ce moment, les doutes s'évaporaient, les questions disparaissaient et plus rien, strictement plus rien n'avait d'importance mis-à-part elle.

Se rapprochant d'elle de façon discrète, il n'avait réellement d'yeux que pour elle, sa louve était la huitième merveille du monde, la perle qu'il chérissait tant et les innombrables fois où il avait cru l'avoir perdu à tout jamais n'était que des preuves à ces dires. Elle était tout. En cette soirée qui commençait en beauté, il la trouvait extrêmement belle et ne pas lui avoir dit à quel point elle était le choqua. Était-il si atteint pour avoir omit de lui dire qu'elle était surement la plus magnifique de toutes ? Quel idiot. Il se gifla mentalement et alors qu'il allait lui faire part de ce détail, une odeur qu'il connaissait véritablement bien lui chatouilla les narines, si bien qu'il fut choqué devant l'intensité de l'odeur. Liam. Redressant ses iris bleutés, il l'entraperçut près du buffet, en train de lui faire un grand sourire; il levait aussi son pouce d'un air qui semblait encouragé, puis il montra du doigt sa propre cavalière, une brunette qu'il n'aperçut que de dos. William lui accorda un bref sourire en coin avant de le voir se mettre à danser. Amusé, il continua de sourire puis reporta son attention vers Elena. Celle-ci semblait légèrement perdue dans ses pensées mais continuait à suivre le rythme des pas de danses qui s'enchainaient et qui les faisaient à présent tournoyer dans un élan de plus en plus rapide. Puis, plus les secondes passaient les pas se coordonnées, plus la jeune femme se renfrognait étrangement, fronçant ses sourcils bruns et tirant ses traits d'une moue quelque peu agacée. Enfin, elle le poussa brusquement en plein milieu de la piste et alors que tout semblait bien se passer et lui lança un regard à faire frissonner n'importe qui. Désabusé, il la regarda secouer la tête avant de partir et s'échapper de son emprise en direction des jardins. Ne comprenant visiblement pas ce qu'il se passa, il aperçut Liam le regarder en haussant les épaules, ne comprenant visiblement pas lui non plus pourquoi William se retrouvait en plein milieu de la piste de danse, tout seul. Cette soirée avait pourtant bien commencé. Qu'avait-il bien pu faire pour blesser sa louve ? Tout en se questionnant sur son comportement ou ce qu'il aurait pu faire pour l'affecter autant - au point qu'elle s'en aille - le vampire se mit en quête de lui courir après, refusant de la laisser partir aussi facilement.

S'il s'était mal comporté sans s'en être rendu compte, le blond voulait le savoir et arranger les choses. Il était hors de question qu'il la laisse partir, pas après tout ce qu'il avait fait pour l'avoir à ses côtés ce soir. Guider par l'amour sans limite qu'il lui portait, le jeune homme ressentit les douleurs de ce sentiment en éprouvant des lames tranchantes blesser son cœur, bien que mort, appartenant malgré tout à une seule personne. Cet organe vital lui était si important depuis quelque temps, depuis qu'il l'avait remit à celle qu'il pensait être son âme-sœur. Et elle était, sur bien des points, sur bien des liens, des choses les éloignaient pour mieux les rapprocher. Courant presque derrière elle, il suivit son parfum capiteux et sucré d'arôme de confiserie et de fleurs, un mélange envoutant. Lorsqu'il passa les grandes portes vitrées qui menaient au jardin, un vent plutôt frai vint décoiffer ses cheveux clairs. Dehors, la neige continuait toujours de tomber, décorant les arbres et les verdures d'une nouvelle couleur qui pouvait laisser légèrement pantois. Il ne mit pas très longtemps à retrouver la trace d'Elena, seule dans le jardin, elle était près d'une majestueuse fontaine qui, malgré le froid de l'hiver, laissait de l'eau couler sans se geler. Nerveusement, le jeune homme soupira et prit son courage à deux mains; il avança vers sa dulcinée. Lorsqu'il fut arrivée près d'elle, elle se retourna directement. Quelque chose en lui se brisa lorsqu'il aperçut des larmes salées briller sur ses joues pâles. Il s'était promit de ne jamais lui faire de mal et il avait échoué. Oui, c'était le mot. Il venait de la blesser, de lui faire du mal, et le pire c'est qu'il ignorait les raisons de ses méfaits. Il n'était qu'un monstre, ne se rendant même pas compte du mal qu'il peut faire autour de lui et en particulier à la seule personne qu'il est jamais aimé. Elle. Elena le regarda avec froideur, et à travers ses yeux humides, la peine pouvait très clairement se lire, si bien que William sentit une autre douleur l'envahir. La frustration, le mal.

- Retourne voir ton « amie », elle doit t’attendre. Ne perds pas ton temps avec moi, j’ai bien compris le message. J’ai été idiote de venir.

A ses mots si froid et si abruptement dit, l'incompréhension trahit les traits du jeune homme. De quoi parlait-elle ? Ou plutôt de qui ? Comment a-t-elle pu se faire des films aussi énorme en à peine quelques minutes ? Qui aurait provoqué ce genre d'événement ? Troublé, il la sentit passer à ses côtés et par réflexe, le vampire se retourna et la rattrapa, attrapant son avant-bras, ne voulant pas la laisser partir. La tenant fermement, son regard en disait long, il faisait presque de la peine à voir, mais l'idée qu'elle parte et qu'elle lui en veuille pour quelque chose qu'il n'avait pas fait l'agaçait. Il sentit le sang lui monter aux yeux et l'hémoglobine engloba ses orbites. Sachant qu'il allait surement l'effrayer et que laisser sa peine le submerger n'était pas une bonne idée, il lui lâcha la main et se retourna face à la fontaine. Il était hors de question qu'elle ait pitié de lui. Prisonnier de ses sentiments... Il n'était qu'un simple esclave, appartenant juste à Elena Carter, qui semblait prendre un malin plaisir à le faire tourner en rond, à lui faire du mal. Une larme coula et le sang tomba directement sur la terre, blanchit par la neige. On pouvait clairement voir le reflet que mettait en valeur la couleur de son sang sur la surface blanche. Ne voulant pas qu'Elena voit ça, il enterra la goutte de sang par une couche de neige à l'aide d'un de ses pieds. William tenta de se reprendre, perdre la face comme ça ne lui serait jamais bénéfique. Il sentait encore l'odeur de la brune lui picoter les narines, prouvant qu'elle était encore là et qu'elle semblait attendre quelque chose de lui. Le blond passa une main sur sa joue, vérifiant que son sang ne s'était pas écoulé sans qu'il s'en aperçoive. La boule qu'il avait au creux de la gorge le torturait, lui faisait un mal de chien, si bien qu'il arrêta d'avaler sa salive, ne supportant plus la douleur que cela provoquait. Reprenant peu à peu une certaine convenance, il se retourna vers la jeune femme et lui adressa un regard suppliant. Passant une main sur son visage, il se rappela qu'il avait encore son masque sur le bout du nez et fut tenté de l'enlever, mais au final il le garda, préférant être caché par quelque chose, une sorte de barrière qui pourrait contrer les futures douleurs que pourraient lui provoquer l'amour.

Il se rapprocha d'un pas d'Elena, arrivant à à peine quelques centimètres d'elle. Ne voulant pas de cette gêne, de cette timidité entre eux, malgré le fait qu'elle lui en voulait, il décida de prendre son visage entre ses mains, protecteur avant tout. Ses yeux et son visage en disait long sur les intentions qu'il avait envers la jeune femme; jamais il ne pourrait lui faire de mal, et Ô grand jamais il ne pourrait aller voir ailleurs. Il n'avait qu'une seule femme dans sa vie et cette femme, c'était elle, personne d'autre. Elle était son double, celle qui le complétait, son soleil, la comète qui avait éclairée sa vie lorsqu'il errait à travers les Ténèbres. Il voulait passer le reste de ses jours avec elle, la chérir du mieux qu'il pouvait, la protéger au dépend de sa vie et l'aimer d'avantage chaque jour, si cela lui était possible. Et le fait qu'elle était incapable d'ancrer ça dans sa petite tête de tête de mule le rendait presque hystérique. La regardant droit dans les yeux, il plongea ses prunelles bleutés dans celle terreuses de son amante, retrouvant ainsi les mille et une merveille de ce monde, un univers parfait, un monde à eux où plus rien n'avait d'importance. Tout sauf elle. Ne supportant pas cette situation, cette dispute qui n'avait pas lieu d'être, William se rapprocha d'elle et sans lui demander son avis, embrassa ses lèvres. Collant ses lèvres sur les siennes, il attendit qu'elle réponde à son baiser, ce qu'elle ne fit pas tout de suite, certainement prise par la surprise ou le dégout. Après tout, elle pensait - d'après ce qu'elle lui avait dit - qu'elle n'était qu'une fille parmi tant d'autre, qu'elle n'était rien du tout sauf une simple passade. Obstiné à lui prouver le contraire et impatient comme tout, il finit par laisser ses sentiments les englober, lui prouver qu'il n'y avait qu'elle, les baisers n'étaient pas mensonges et révélaient la stricte vérité. Toujours. Ainsi, il laissa tout passer à travers ce toucher charnelle, ses sentiments, ses impressions, ses projets et cet amour sans nom qu'il lui portait, cette fascination qu'il avait pour elle, ce bien qu'il lui voulait. Et il savait qu'elle ressentirait tout, jusqu'au moindre détails. Leurs âmes, si intimement reliés finirent par se toucher, puis se caresser, reliant ainsi la magie qui les avaient trouver et les avaient amenés à s'aimer. Il n'y avait qu'elle dans sa vie et il était bien déterminé à lui faire comprendre, qu'importe le temps que cela prendrait. Elle finit par répondre au baiser, enlaçant sa nuque et se laissant aller dans le goût de la passion, de la victoire. Elle le croyait, elle avait entendu, sentit son désespoir, sa façon symbolique de lui prouver son amour. Et enfin, tout en se séparant de ses lèvres, il la rapprocha d'avantage de lui, attrapant sa fine taille et la ramenant autant qu'il le pouvait à lui. Ses mains remontèrent sur son visage angélique et à l'aide de ses pouces, il effaça d'un trait les larmes qu'elle avait laissé coulé sur ses si belles joues pâlit par la tristesse. Il la regarda droit dans les yeux et une lueur mystérieuse passa en vitesse dans les yeux de son amante.

- Quand comprendras-tu qu'il n'y a et qu'il n'y aura que toi dans ma vie, Elena Carter ? murmura-t-il doucement. Tu es la seule et l'unique et j'ignore ce qui a pu te faire penser à de tels bêtises ce soir, mais par pitié, ne crois jamais que tu n'es qu'une distraction pour moi. Tu es tellement plus, Elena... Tu es ma vie. Quand est-ce que tu te mettras ça dans le crâne ?

Accompagnant ses paroles, il embrassa son front et un fin sourire se fit sur le visage de sa petite-amie. Il se rapprocha une dernière fois d'elle et posa délicatement ses lèvres sur les siennes, profitant du moment de solitude qui leur était accordé. Le moment était parfait. La neige tombait donnant quelque chose de mystique, une fontaine coulait à flot juste derrière eux, berçant leur étreinte dans un mouvement complice, le tout était ancré dans une ambiance terriblement romantique. Deux personnes qui s'embrassaient, amoureusement, cachant leurs identités par des masques qui leurs donnaient ainsi une chance de pouvoir profiter d'un temps restreint ensemble. Toujours ensemble. Conscient qu'Elena avait besoin de reprendre son souffle, même si elle ne semblait pas vouloir le reprendre tout-de-suite, accrochée avec force à la nuque de William, il se sépara d'elle, un peu trop à contre-cœur à son goût et lui caressa ses joues de façon protectrice, amoureuse. Voyant que les prunelles de sa chère et tendre brillaient de mille feux, il lui attrapa la main et la ramena en direction de la salle de bal. Rentrant bien au chaud, ce n'est qu'à l'intérieur qu'il se rendit compte à quel point Elena avait eut froid dehors sans manteau. Il grimaça en émettant la possibilité que c'était certainement de sa faute, la peau pâle et glacé, qu'elle avait peut-être eut plus froid qu'à la normale. Puis, il l'entraîna vers la piste de danse et rattrapa sa taille de façon souple. Et, comme si de rien n'était, tous les deux se remirent à danser, se laissant bercer par le rythme de la musique classique, les yeux dans les yeux. Profitant d'un moment calme, il se rapprocha d'elle et murmura à son oreille :

- Je n'aime que toi, Elena Carter.

Il était idiot de lui dire je t'aime aussi simplement, en cette soirée, il aurait voulu attendre avant de lui avouer clairement ses sentiments, mais à présent, elle devait savoir - après le baiser peu commun qu'ils avaient échangés - que son amour pour elle était plus fort que la normale, ainsi dire cette phrase ne pouvait la choquer. Du moins, pas après ce qu'il avait dit. Elle était sa vie. Il le pensait, le ressentait. Et plus il la regardait en face de lui, plus il était convaincu que sa destinée avait été de la rencontrer et de passer le reste de son éternité à ses côtés.
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MessageSujet: Re: The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]   The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Icon_minitimeJeu 30 Déc 2010 - 18:04

Elena vit de suite l’incompréhension submerger les traits du visage de William, et ses yeux virer au rouge sang. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait de la peine au jeune homme, et à chaque fois, les remords la grignotaient de l’intérieur. Elle avait peut-être fait une erreur, pourtant, tous les éléments étaient là. Il avait de l’influence, elle non, il avait confiance en lui, elle non, il était vampire, elle lycanthrope, il fallait se rendre à l’évidence, trop de chose les séparer, et malgré le fait qu’ils défient les règles, ils étaient si différents. Et malgré tout ceci, la brunette ne pouvait s’empêcher d’être folle amoureuse de William. Tandis qu’elle fixait son regard devenir bordeaux, il finit par la lâcher, et lui tourna le dos, silencieux. La jeune femme attendit que quelque chose vienne, sentant peu à peu le regret d’avoir réagit de la sorte. Elle lui faisait sans cesse du mal, et elle ne s’en rendait compte qu’après. Elle était son bourreau. Et elle s’en voulait, affreusement, d’avoir ce rôle, de toujours le remettre en question. Elle n’y croyait tout simplement pas, pas encore. C’était bien trop extraordinaire, et surprenant, pour que ça reste gravé instantanément en elle. Il lui était encore impensable que William Foster n’aimait qu’elle. Elle voulait y croire, autant qu’elle ne le pouvait pas. Elle était tiraillée entre deux croyances, et ne savait où donner de la tête. A vrai dire, elle avait une peur bleu de le perdre, et voulait sans cesse se rassurer, inconsciemment. Si elle faisait tout cela, si, à chaque fois, elle créait les disputes, les larmes, c’est parce qu’elle manquait de confiance en elle, et qu’il lui fallait ces preuves, tous les jours. Les preuves qu’elle n’était pas rien aux yeux de son vampire. Les preuves qu’elle pouvait entièrement se reposer sur lui, avoir confiance aveuglément, qu’elle l’aimait d’un amour réciproque. Elle prenait peu à peu conscience de ses bêtises, de ses erreurs faites. Des larmes roulèrent de nouveau sur ses joues, son cœur lui révélant des choses qu’elle ne voulait s’avouer jusqu’à présent, qu’elle faisait du mal à William pour rien à chaque fois. Elle culpabilisait. Son estomac se contracta, et une boule se forma dans sa gorge. Elle était pathétique à voir.

Le beau blond finit par faire volte face, et avancer vers elle. Immobile, Elena attendit de voir ce qu’il allait faire ou dire. Elle était apte à entendre ses quatre vérités, et qu’elle l’emmerdait littéralement. Il pouvait même la gifler pour qu’elle se réveille, qu’importe. Tout ce qui pouvait le soulager, la soulagerait, elle. Contre toute attente, il encadra son minois de ses mains, la laissant se noyer dans ses iris de nouveau bleutés. Elle put aisément lire tout ce que ressentait William à travers son regard. Elle put ainsi comprendre qu’il était réellement sincère avec elle, qu’il l’aimait, tout bonnement. S’en voulant un peu plus chaque secondes, la jeune femme se concentra pour ne pas laisser d’autres larmes couler le long de ses joues. Sans qu’elle ne puisse anticiper quoi que ce soit, il posa soudainement ses lèvres sur les siennes. Surprise, Elena ne répondit pas de suite. Seulement, William semblait obstiné à lui faire comprendre à quel point il l’aimait, elle et elle seule, qu’il enveloppa la louve dans les sentiments qu’il éprouvait à son égard, la submergeant entièrement. Elle en reçut tellement en même temps, qu’elle crut planer un instant, emportée ailleurs, dans les eaux tumultueuses de l’amour. Totalement en confiance à présent, rassurée, elle finit par répondre au baiser passionné donné. Encerclant son cou à l’aide de ses bras, à son tour elle voulut lui dire à quel point elle regrettait son comportement stupide, à quel point elle l’aimait d’un amour démesuré, toutes ses choses qu’il devait savoir. Il semblait tellement à bout de force, de ne plus savoir comment lui faire comprendre qu’elle était l’unique, qu’elle ne savait comment se faire pardonner à présent. William finit par détacher leurs lèvres, tout en la gardant contre lui, enserrant sa taille avec protection. De nouveau, il porta ses mains autour de son visage, et effaça ses joues humides de larmes grâce à ses pouces. Se laissant docilement faire, appréciant chaque caresses qu’il lui donnait, tout comme chaque baiser, elle voulut se fondre en un tas d’excuses, mais elle sut que le temps pour elle de parler était révolu en cet instant. Il ancra son regard dans le sien, et la jeune femme le regarda quelques secondes avec un amour débordant de regret.

- Quand comprendras-tu qu'il n'y a et qu'il n'y aura que toi dans ma vie, Elena Carter ? murmura-t-il doucement. Tu es la seule et l'unique et j'ignore ce qui a pu te faire penser à de tels bêtises ce soir, mais par pitié, ne crois jamais que tu n'es qu'une distraction pour moi. Tu es tellement plus, Elena... Tu es ma vie. Quand est-ce que tu te mettras ça dans le crâne ?

Un petit sourire se créa sur les lèvres de la concernée en entendant ses paroles. William lui posa avec tendresse un baiser sur son front. S’injuriant d’idiote mentalement, son cœur ne put s’empêcher d’interpréter à sa manière ce que lui faisait ressentir les déclarations de son vampire à chaque fois. Des petits papillons immergèrent dans son ventre, la rendant pleinement heureuse. Se mordant furtivement la lèvre inférieur, ne sachant à présent, pas trop quoi dire, ayant peur de faire de nouveau une gaffe, elle préféra se taire. En effet, le beau blond aurait encore un peu du mal à lui faire entendre raison. Car si ce soir elle était de nouveau confiante, ceci restait éphémère tout de même. Il s’approcha de nouveau d’elle, et l’embrassa avec douceur et langueur. Emportée une nouvelle fois dans un tourbillon de sentiments, elle accrocha ses doigts frêles au smoking du jeune homme, qui enserrait toujours sa fine taille. Finalement, elle voulait tellement lui montrer à quel point elle était désolée, qu’elle enlaça sa nuque avec force. Les papillons dans son ventre s’envolèrent littéralement, créant une bourrasque de vent émotionnelle en elle, qu’elle en fut troublée, transportée au loin, ailleurs, dans son propre univers avec l’homme qu’elle embrassait amoureusement. Mais, comme toutes les bonnes choses ont une fin, William finit par mettre fin au baiser, et Elena se détacha à contre cœur de ses lèvres préférées. Elle sentit ses doigts lui frôler les joues avec tendresse. La jeune femme n’avait plus réellement envie de bouger d’ici. Elle était si bien, contre la moitié d’elle-même, le cœur à vive allure, les yeux brillant tels des diamants, les lèvres gonflées de leur dernier baiser. Non, elle ne voulait plus bouger, elle voulait devenir statue, immobile, callée dans les bras de William. Avec regret, ce dernier la ramena à l’intérieur, lui prenant la main par la même occasion. Docilement, elle le suivit. La chaleur qui l’enveloppa une fois dans la salle de bal, eu pour effet de lui rappeler que sa peau était frigorifiée à cause de froid de dehors. Pourtant, bien trop absorbée par son beau blond, elle n’avait pas relevé la basse température de l’extérieur. Il l’emmena danser, comme si la scène qu’elle lui avait faite n’avait jamais existé. Les yeux dans les yeux, les joues encore rougies par la froid, Elena se remit dans sa position précédente lorsqu’elle s’était trouvée sur la piste de danse la première fois. Une main sur son épaule, l’autre enlacée dans la sienne.

Elle le vit soudainement se rapprocher d’elle, et il lui murmura avec une sincérité pure :

-Je n’aime que toi, Elena Carter.

Ce qu’elle ressentait pour le coup, était tout à fait indescriptible. Son cœur ne battait plus à toute allure, il voulait véritablement sortir de sa cage thoracique. Elle n’avait plus des papillons dans le ventre, ils s’étaient transformés en oiseaux. Son esprit ne lui répétait pas que William tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux, non, il lui répétait en boucle qu’il l’aimait. Et ça, ça la mettait dans une joie inouïe. Elle avait envie de le crier au monde entier, elle voulait que tout le monde dans cette salle, sache à quel point elle était folle amoureuse de William Foster, et que pour la première fois, il venait de lui dire clairement. Un sourire légèrement niais s’immisça sur les lèvres de la jeune femme, qu’elle s’empressa de vouloir faire disparaitre, lorsque le beau blond replaça sa tête face à elle. Elle ne savait pas si elle devait réponde à ça tout de suite, ou se taire et attendre. Elle opta pour la deuxième solution, restant silencieuse, et contenant tant bien que mal son bonheur du moment. Elena aperçut un sourire amusé passer furtivement sur la bouche de celui qu’elle aimait. Se concentrant tant bien que mal sur la danse qu’elle partageait avec son vampire, la musique finit par s’arrêter, et elle finit par le tirer vers le buffet. Elle avait terriblement soif, et tous ses entrechoquements de sentiments en elle, la rendait presque dingue. Sachant que lui ne boirait rien, ou ne mangerait rien, elle ne s’attarda pas tellement au buffet, ne souhaitant pas le faire patienter pour rien. Attrapant furtivement deux trois toasts qu’elle mangea avec soin, ne voulant pas tâcher sa robe, elle finit par demander une coupe de champagne à un serveur. Elle but cette dernière à petite gorgée, puis la finit d’une traite. Elle devait certainement passer pour une gloutonne, affamée et assoiffée, mais elle s’en fichait éperdument, Elena ne voulait pas faire attendre trop longtemps William, qui patient, l’attendait à côté du buffet.

Une fois désaltérée, elle se dirigea vers lui, un petit sourire au lèvre, et finit par l’entrainer dehors de nouveau. Elle avait une folle idée en tête, et comptait la vivre tout de suite. Docilement le beau blond la suivit, sa main dans la sienne. Ils arrivèrent à destination après quelques minutes de marche, et la brunette ignorait les questionnements de William, se contentant de lui répondre par un sourire mutin à chaque fois. C’était certainement quelque chose de tout à fait puéril, ou inutile, mais Elena se fichait de savoir ce qu’en pensait le reste du monde. Ils finirent par se stopper devant la patinoire qui se trouvait dans le jardin, près de la fontaine où ils étaient précédemment. Toute excitée par son idée, elle lâcha la main de son vampire, qui restait immobile, et elle s’empressa de se rendre vers une sorte d’abri, à côté du lac glacé. Il y avait une caisse en bois, par terre. Se penchant en avant pour voir ce qu’elle contenait, une paire de patins à glace apparut devant elle. Enchantée par cette magie, elle s’empara desdits patins, et retira ses chaussures à talons, les posant par terre, pas très loin de la caisse magique. Enfilant les patins, elle se dirigea vers le lac glacé, et posa les pieds dessus. Et elle se mise à glisser sur le verre, avec élégance. Lorsqu’elle était petite, à chaque hiver, son père, l’emmenait, elle et ses frères et sœurs à la patinoire du village, le seul lac gelé qu’il y avait cette époque. Elle se débrouillait très bien sur des patins, depuis toujours. Elle aimait patiner, autant qu’elle aimait jouer du piano. Ravie, elle créa des arabesques sur la glace, et finit par reporter son attention sur William, qui la regardait, se tenant près du lac. La jeune femme se dirigea vers lui, un sourire sur les lèvres, et les yeux suppliants, elle demanda :

- Allez, viens avec moi.

Stoppée sur le bord de la patinoire, elle attendit, patiente que William, daigne dire ou faire quelque chose. Il semblait réticent à l’idée de faire du patin à glace avec elle, ce soir. Ce qui était tout à fait compréhensible. Après tout, il devait certainement avoir une image à garder. Une réputation, ou que savait-elle encore. Ils n’avaient pas eu la même éducation. Elle, elle avait toujours fais passer son plaisir avant tout. Tout ce qu’elle faisait, tout ce qu’elle entreprenait depuis toute jeune, les taches ménagères, ou autre, elle avait appris, grâce à sa mère, de les appliquer avec soin, et du cœur à l’ouvrage. Contrairement à lui, elle vivait et se contentait de peu. Ils étaient entrés dans son univers ce soir, soit, être présent en société à un bal. Pas que cela lui ait déplu, loin de là, mais maintenant, c’était à elle de lui faire découvrir un petit d’elle-même. Et ce soir, elle ne voulait pas qu’il garde son masque de personne responsable, qui avait une image à soigner. Pas avec elle, elle ne voulait pas de ce William là, et encore moins ce soir. Il savait qu’avec elle, il pouvait être lui-même, et ne pas se cacher. Qu’importe qu’il ne sache pas patiner, ou qu’il ne se débrouille pas bien, c’était juste le plaisir de faire quelque chose avec lui. Seulement avec lui. Elle finit par sortir du lac de glace, et une fois tout près de lui, déposa un léger baiser chaste sur les lèvres, avant de lui murmurer au creux de l’oreille :

- S’il te plait William.
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The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] _
MessageSujet: Re: The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]   The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Icon_minitimeDim 6 Fév 2011 - 21:01

Cependant et malgré ses doutes sur le fait de lui avoir avoué ses sentiments, William fut soudain persuadé que c'était une brillante idée. Non pas parce qu'il avait subitement changé d'avis sans raison, mais surtout parce qu'Elena lui avait prouvé sans vraiment sans rendre compte que ça l'avait touché. Mieux, ça l'avait étourdie dans un sentiment de frénésie ardent. Il l'avait senti lorsque l'énergie de son corps s'était accru vers son organe vital et que ce dernier s"était mit à battre de façon prompt. Amusé par ce violent sentiment qu'il avait provoqué chez son amante en prononçant juste deux mots, il se recula légèrement de son visage et esquissa un sourire en coin, tout en ne la lâchant pas du regard. Cette dernière y répondit vaguement par un sourire maladroit, encore trop sous le coup des émotions provoquées pour reprendre une certaine convenance aussi vite. Remontant une de ses mains dans son dos, William continua de la faire valser un moment, profitant des cours qu'il avait apprit durant son éducation de vampire au sein du château des Cidicarela. Au final, ce qu'il avait apprit et qu'il avait jugé inutile lui servirait au moins une fois dans sa vie. La musique qui résonnait dans la salle de bal était mélodieuse, presque douce et vraiment lente, si bien que ça donnait l'occasion à William de profiter de ce moment d'intimité qui ne leur avait jamais été donné en public. Ils devaient se cacher, tous le temps. Ou rester discret, séparés. Il était vrai, néanmoins que c'était en cette soirée qu'ils officialisaient vraiment leur relation, où ils osaient s'avouer leurs sentiments devant les autres comme devant eux. Ils testaient, essayaient, profitaient de ce moment, de cette expérience qui ne serait pas aisé de recommencer. Il était certain que si quelqu'un dans la salle s'amusait à renifler toutes les odeurs des personnes du monde magiques et qu'il trouverait Elena et William, ensemble... Ça ferait un scandale. Un véritable scandale. Si bien qu'il était ensuite presque sûr que sa famille soit au courant de sa trahison. Ce serait un massacre, la fin d'une vie auquel il avait aspiré. Une vie aux côtés d'Elena.

Chassant ses pensées néfastes, le vampire secoua la tête de droit à gauche en fronçant les sourcils et pesta intérieurement. Il devait cessé de se faire du mouron pour l'avenir et profiter de l'instant présent. C'était de cette manière qu'il devait vivre. Le souffle saccadée de sa louve interrompu le fil de ses pensées et la musique se fit moins présente, arrivant à son terme. En la voyant aussi rouge qu'une tomate, William cessa de danser et comme si elle avait lu dans ses pensées, Elena se dirigea vers le buffet, suivit de près par le blond qui passait avec souplesse entre les couples qui s'étaient remit à danser sur la piste de danse, un nouvel air planant au-dessus d'eux. Une fois près de l'énorme table couvert d'une nappe blanche où reposaient petits fours en tout genre, le vampire aperçut sa louve attraper quelques toasts qu'elle mangea avec rapidité et attention, ne voulant apparemment pas tâcher sa magnifique robe bordeaux. Avec attention, il l'observa se nourrir et ressenti une nouvelle fois ce pincement au cœur qui lui rappelait encore et encore que leurs différences restaient flagrantes. Elle se nourrissait de nourriture humaine, lui non. Le blond savait qu'elle en était aussi consciente que lui, car elle sembla bien pressée de finir de manger, dévorant presque ce qu'elle avait dans la main pour ne pas perdre une minute. Elle attrapa ensuite une coupe de champagne qu'un nain servait sur un plateau d'argent, en passant entre les convives de la soirée. Buvant au début doucement sa coupe, William se retint de rire en l'apercevant lui lancer un regard bref pour ensuite boire sa coupe de champagne d'une traite, visiblement gênée par le fait qu'il l'observait. Amusé, il secoua la tête puis la suivit docilement lorsqu'elle entrelaça leurs doigts en posant sa coupe de champagne dans un coin pour l'emmener vers un couloir qu'ils avaient déjà empruntés pour revenir sur la piste de danse. Avec un certain intérêt, il commença à la questionner sur l'endroit où elle comptait le menait, mais sa petite-amie semblait motivée à garder son secret et voulait jouer la carte du mystère. Soit.
Cependant, lorsqu'ils sortirent par le patio du château et qu'ils commencèrent à s'enfoncer dans l'énorme jardin de la propriété, William se douta fortement que si elle le menait quelque part et aussi loin du regard des autres, c'est qu'elle voulait lui annoncer ou lui montrer quelque chose. Légèrement sur ses gardes, appréciant peu les surprises - pour la simple raison qu'il ne les contrôlaient pas - il regarda aux alentours, tentant de voir s'ils étaient suivis ou si une odeur étrangère était précisément en train de les suivre, mais... Rien. Ils étaient anormalement seuls. Durant le trajet, le vampire avait beau avoir essayé de faire la conversation ou de poser des questions sur ce qu'ils allaient faire, Elena était restait silencieuse, elle n'avait pas tiqué et le seul geste qu'elle lui accordait était un vague sourire plutôt mutin qui était plein de sous-entendus. En voyant qu'elle ralentissait et qu'elle regardait la patinoire avec un certain intérêt, William pesta. La seule et unique fois qu'il avait mit les pieds sur la glace c'est lorsqu'il était encore humain et qu'il y avait eut un hiver rude malgré le temps plutôt tropical qu'on pouvait trouver à Florence. Il avait neigé et bien sûr, la glace l'avait accompagné. En deux trois mouvements il était tombé et son bras s'était cassé. Son père lui avait donné la correction de sa vie; " Un Foster ne se promène pas sur les champs gelés ", disait-il.

Avec une certaine lassitude, il observa avec attention Elena bondir de joie et lâcher sa main pour se diriger en sautillant vers ce qui ressemblait à un abri en bois. Là-bas, on pouvait y trouver des bancs et un tapis où dessus trônaient plusieurs boites noires et blanches. William n'était pas assez près pour faire une parfaite analyse mais il était persuadé qu'elles étaient de nature magique - surtout grâce à l'odeur qu'elles dégageaient. Cette hypothèse fut doublement confirmée lorsque Elena en ouvrit une et que son visage rayonna, apparemment satisfaite de voir que tout était à disposition pour qu'elle réalise ce qu'elle voulait faire de leur soirée. Se doutant fortement qu'elle voulait faire un tour sur la patinoire, il lâcha un petit sourire résigné et se rapprocha d'elle alors qu'elle ôtait ses escarpins pour enfiler les patins de glaces transparents qui se tenaient dans la boite noire et blanche. En l'évaluant de plus près, le vampire fut presque amusé de constater que ces patins étaient une réplique exacte des chaussures de Cendrillon, lorsqu'elle avait perdu une pantoufle de verre au bal de sa vie. Sauf que celles-ci avaient des pics en fers posés dessous. En deux trois mouvements, Elena était prête à se lancer, les chaussures mises au pieds. En lui accordant un bref sourire, elle passa à ses côtés et s'élança sur la glace avec une grâce qui n'était propre qu'à sa personne. On pouvait aisément comprendre qu'elle avait l'habitude d'en faire, sans hésitation elle se lançait à toute vitesse sur la glace, en faisant des arabesques par-ci et par-là ou en sautillant dessus. En regardant de chaque côtés, William constata qu'ils étaient seuls, tous les invités de la soirée préférait apparemment être bien au chaud sous les projecteurs magiques des lucioles pour danser une valse en agréable compagnie. Appuyé contre une poutre en bois, le blond resta un instant à observer sa dulcinée tourner et vagabonder sur la glace, portée par la passion qui la poussait à agir. Les mains dans les poches de son smoking, ne ressentant ni la froideur de la neige, ni les bourrasques hivernales, plusieurs minutes passèrent tandis que la douce Elena s'amusait à patiner. William, avec une certaine admiration l'observait, la regardait s'élancer pour retomber parfaitement bien sur ses pieds, se faire plaisir... Tout simplement. Il aimait la façon qu'elle avait d'être, de rester elle dans n'importe quelle situation et qui lui rappelait que c'était cette fille-là qu'il aimait, et personne d'autre. Ayant apparemment remarqué l'attention qu'il lui portait, la jeune femme ralentit et se mit à glisser jusqu'à lui, un air légèrement suppliant accroché au visage d'ange qu'elle avait.

- Allez, viens avec moi.

Aïe. William n'avait absolument pas prévu qu'elle lui demande de venir. Quoi que ça aurait été dans la logique des choses, Elena n'était pas le genre de personnes qui faisaient des choses seules, surtout lorsqu'elle était en sa compagnie. Se retenant de grimacer, le vampire eut brusquement un flash de la seule et unique fois où il avait mit un pied sur un lac gelé. Bien sûr, c'était à une tout autre époque et les choses étaient différentes. Premièrement, son père était mort et il ne risquait pas de lui donner une correction s'il se faisait mal, deuxièmement, il n'était plus humain et ça depuis longtemps, il possédait donc cette grâce propre aux immortels qui étaient de toujours retomber sur ses pattes, comme les félins. Troisièmement, l'époque était différente, dans ce présent-ci, il y avait tout pour qu'il puisse s'équiper et profiter pleinement de la patinoire sans se blesser bêtement. Globalement, donc, il n'avait rien qui puisse le retenir sur la terre ferme. De plus, Elena serait à ses côtés et il n'avait aucune raison d'avoir peur. D'ailleurs... Depuis quand avait-il peur ? Serait-ce le cas de se ridiculiser devant la femme qu'il aimait qui le rongeait tant ? Possible, en effet. De quoi aurait-il l'air s'il lui ferait honte sur la glace ? Ou s'il tomberait sur elle ? Ou si la glace céderait sous son poids ? Secouant la tête vigoureusement, il s'injuria mentalement. Se poser des questions rhétoriques sans savoir le fond de l'avenir était inutile et ne l'aiderait pas à profiter pleinement de cette nouvelle vie qui lui était donné d'apprécier et de vivre sans retenue aux côtés d'Elena. N'ayant apparemment pas répondu aussi vite que la brune aurait voulu, la louve finit par sortir du terrain glacé et se dirigea doucement vers lui. D'un geste lent et tendre, elle posa une de ses mains sur ses épaules et la fit remonter jusqu'à sa nuque, ce qui eut la réussite de le faire frémir. Chaque gestes, chaque paroles qu'elle effectuait vers lui ressemblait à une tendre caresse qui faisait derechef fondre son cœur de pierre. Comme si cela ne suffisait pas, elle déposa un simple baiser sur ses lèvres froide et réchauffa une fois de plus son cœur si meurtrit.

- S’il te plait William.

Il ne pouvait rien lui refuser. C'était certain. Lâchant un soupir contraint, il esquissa un fin sourire et l'attrapa par la taille, tout en douceur, prenant soin de sa poupée de porcelaine comme du bien le plus précieux du monde. Son monde. Avec affection, il laissa ses mains se poser sur le bas de son dos et l'approcha une fois de plus de lui. Il avait besoin de sentir son parfum, juste encore une fois. Il avait besoin de posséder ces lèvres. Encore, encore et encore. Sans lui demander son avis mais sachant très bien qu'elle ne s'opposerait pas, le blond posa ses lèvres sur les siennes, au début sans précipitation puis au contact frénétique de leurs lèvres collés l'une à l'autre, il remonta une de ses mains dans son dos dos tandis qu'elle posa ses mains plus chaudes que lui sur ses deux joues, donnant un autre sens au baiser et l'approfondissant dans une avalanche de sentiments qui n'étaient destinés qu'à eux. Leurs langues jouèrent un instant de fraction ensemble et se séparèrent pour mieux se retrouver. Un désir de plus en plus ardent commençait à s'insinuer dans le bas-ventre du vampire et brusquement, d'un commun accord, ils se séparèrent. Ce n'était ni le lieu, ni le moment pour ça. Particulièrement si Elena était réticente. Il attendrait. Il avait toute l'éternité devant lui. La laissant reprendre son souffle un instant, il la lâcha et se dirigea à son tour vers le petit stand en bois où étaient posés les innombrables boîtes magiques. Il en attrapa une au pif et l'ouvrit. Sans grande surprise, des patins à sa taille furent mit à sa disposition et en quelques secondes - utilisant sa vitesse vampirique - le bel Apollon retira ses chaussures noires vernies et enfila rapidement les souliers spécialisés pour le patinage. Enfin, il se redressa et hésita avant de se lancer dans un mouvement. Le tueur de lycans fut incroyablement surprit de constater qu'il n'était pas si difficile que ça de marcher avec ce genre de chaussures. Rapidement, il arriva près de la jeune femme qui lui offrit un petit sourire taquin, visiblement très amusé par le peu d'assurance qui dégageait de lui. Pour surmonter ce qui aurait pu être qualifier d'impossible, le vampire attrapa la main tiède d'Elena et tous les deux firent deux, trois pas avant de se retrouver sur la glace.
Au début, ce fut plutôt... Difficile. C'était officiellement la première fois que William pratiquait ce sport et il n'était pas aisé de contrôler avec dignité ces mouvements, si bien que William faillit tomber plus d'une fois et ça, malgré son statut légendaire de vampire. Sur la glace, il était clair de dire qu'il ne valait pas grand chose. Cependant, avec l'aide d'Elena, il réussit au bout d'un moment à patiner plus ou moins correctement. Entre temps, ils avaient tous les deux eut une crise de rire monumentale sur les gestes que faisaient William pour se diriger mais au final, il avait comprit le truc et tout en tenant la main d'Elena dans la sienne, s'amusaient à faire des tours, le tout sous une saupoudrée de neige qui rendait le moment doublement plus magique. Au fur et à mesure, ils se mirent à parler des quelques jours où ils avaient été séparés et du trac qui les avaient tous les deux prit avant de venir à cette soirée. Ils parlaient, s'échanger des regards complices ou rigolaient lorsque l'envie les prenaient. C'était digne d'un conte de fée. William en profita donc pour lui faire comprendre en utilisant des sous-entendus qu'après la nuit qu'ils avaient passés ensemble, juste à parler et à dormir l'avait plu. Si bien que les nuits précèdent l'évènement, il était venu dans l'appartement d'Elena, juste pour la regarder dormir... La voir en train de s'imaginer nager dans les océans les plus profonds ou voler dans les nuages les plus hauts.

Au bout d'une vingtaine de minutes, il sentit la jeune femme trembler et ralentit, emportant avec lui sa moitié, ce qui eut pour effet de les faire tourner une fraction de secondes. Elena l'interrogea du regard, ne comprenant surement pas pourquoi il s'était arrêté et pourquoi il la regardait en fronçant les sourcils, une mine légèrement inquiète sur le visage. Il était persuadé que s'ils restaient une minute de plus ici, la jeune femme allait attraper froid; elle tremblait presque.

- Nous devrions rentrer. Tu trembles, Elena.

Têtue comme il la connaissait, la concernée secoua la tête, refusant de rentrer. William lâcha un soupir, il était hors de question qu'elle attrape froid et si pour cela il devait user de la force, il n'hésiterait pas. Voulant d'abord essayer de la convaincre de façon peu exemplaire, il se rapprocha donc d'elle et prit son visage entre ses mains. Un ange passa tandis qu'ils se regardaient droit dans les yeux et que des milliers de petites étoiles scintillaient dans le regard ambre de la jolie louve. Puis, sans hésiter, il se rapprocha une nouvelle fois de ses lèvres et s'en empara avec une simplicité effarante. On aurait dit qu'il avait effectuer ce mouvement mille fois et que ce n'était qu'une habitude qu'ils avaient de s'embrasser sous la neige, dans un cadre aussi romantique que celui-ci. Le baiser fut directement passionnel, à tel point qu'un filet électrique transperça de plein fouet le corps du vampire. Très vite, un balai tendre se fit et s'intensifia entre leurs langues; elles jouaient ensemble, se cherchaient, se séparaient pour mieux se retrouver. Au fur et à mesure du baiser, Elena s'accrocha avec violence à sa tignasse de cheveux, tandis qu'il la tenait par les hanches, remontant avec lenteur sa robe de soie rouge, sentant un désir ardent monter en eux et se propager par l'intermédiaire de leurs langues. Il voulait Elena. Il la voulait pour lui tout seul et tout de suite. Et apparemment, c'était plus que réciproque car la lycan se mit à glisser en arrière tout en continuant de l'embrasser pour l'emmener jusqu'à la terre. En quelques instants il furent arrivés et plus par obligation que par envie, ils se séparèrent. William en profita pour retirer ses patins et dans une vitesse vampirique qui ne dura que trois secondes, il attrapa les patins d'Elena qu'elle venait d'enlever, alla jusqu'à l'abri où il y avait leurs chaussures, les prit puis revint vers la brune en l'attrapant par la taille et en la portant comme une princesse. Le désir ne s'était pas dissipé pendant le petit moment où leurs lèvres avaient été séparés car lorsqu'ils se remirent à s'embrasser, Elena dans les bras de William, quelque chose les poussa à avancer, à toujours continuer de s'embrasser, à se serrer l'un à l'autre, à être réunit encore et toujours plus près. Ne sachant pas où aller, William se mit à courir de façon vampirique jusqu'à l'intérieur du château et sentit les ongles de la belle Elena rentrer dans la peau de sa nuque. Il esquissa une grimace et ce fut un instant de réalité où il eut l'audace de se souvenir des chambres d'hôtes dans les étages supérieurs du château.

N'y pouvant plus, il traversa la salle de bal en courant, de façon à ce que personne ne puisse le voir et monta en quelques secondes les escaliers en marbre du bâtiment. Bientôt, il arriva au troisième étage et ouvrit une porte au pif qui se révéla être une chambre magnifique au ton rouge et doré. Un énorme lit trônait en plein milieu de la pièce et possédait des rideaux orangés qui donnait un charme à cette chambre. Comme si l'endroit l'avait pressentit, des bougies étaient allumés ici et là, plongeant la pièce dans une ambiance chaleureusement propice, propre à un environnement qui n'aurait jamais pu être aussi beau qu'ici. Sans s'arrêter de l'embrasser, le vampire posa Elena sur le lit et se plaça sur elle, mettant ses avant-bras de chaque côté de la louve, de façon à ne pas l'écraser. Ils continuèrent de s'embrasser un moment, jusqu'à ce que la jeune femme commence à lui retirer sa veste de smoking d'un geste lent. Ne voulant la forcer à rien du tout, conscient que juste être couché à ses côtés lui allait aussi bien, il s'arrêta et se mit à quelques centimètres de son visage, la regardant droit dans les yeux. Puis, d'un air très sérieux, il lui murmura :

- Tu es sûre que c'est ce que tu veux ?
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The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] _
MessageSujet: Re: The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]   The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Icon_minitimeSam 30 Juil 2011 - 11:37

Une fois sa supplication murmurée au creux de l’oreille de William, le visage fin de la jeune femme se reposta face à celui du blondinet qui n’avait pas encore répondu à sa demande. Il lâcha un soupir, et à cet instant, Elena sut que c’était dans la poche. Depuis le début de leur relation, il lui refusait difficilement tout ce qu’elle pouvait lui demander. Et la brunette devait avouer que parfois, elle en abusait, mais il prenait tellement soin d’elle, que telle une égoïste elle aimait le rôle qu’il lui donnait, et s’y adonnait à cœur joie. Le visage en face du sien laissa un fin sourire glisser sur ses lèvres, et les deux bras du vampire encerclèrent avec douceur et protection la fine taille de la jeune femme. Cette dernière se laissa docilement faire par William, qui la rapprocha de lui avec tendresse. Sans qu’elle n’anticipe quoi que ce soit, les lèvres tant désirées se posèrent sur les siennes. Le baiser fut tout d’abord langoureux, sans pour autant être passionnel, comme parfois ils pouvaient l’être. Mais il ne tarda pas à tourner à une fusion et une ardeur qu’eux seuls connaissaient. Les mains de William glissaient le long du dos de la brunette, tandis que ses mains à elle encadrait le visage du jeune homme. Les sentiments qu’elle éprouvait à l’égard du vampire débordaient de son être, prenant le dessus sur le baiser entreprit entre les deux jeunes personnes, lui donnant un sens vital. Elena avait soudainement chaud, des frissons la parcouraient le long de son échine, l’envoyant tout droit dans le monde qu’elle partageait avec William. Sentant qu’elle commençait à se trouver dans un état second, et sachant que son blondinet commençait à être dans le même état qu’elle, leurs bouches se séparèrent, à contre cœur, seulement, ce n’était pas le lieu approprié, et la jeune femme n’était pas encore totalement prête à franchir ce cap important tout de suite.
La respiration saccadée, elle vit le jeune homme se diriger vers le petit abri qui gardait des boites magiques pour les patins à glace. William ouvrit l’une des dites boîtes, et s’empara d’une paire de patins à sa taille. La suite se passa à une vitesse hors norme, une vitesse qui bloquait la vue d’Elena qui ne pouvait percevoir tous les mouvements qu’entreprenait son vampire. Tout ce qu’elle pouvait voir à présent, c’était que le beau blond avait enfilé ses patins et qu’à présent, il se dirigeait vers elle avec un air peu sûr de lui. La brunette regardait William avancer vers elle, peu confiant, mais malgré tout ravi de voir qu’il se débrouillait plutôt bien sur la neige pour avancer. Lui accordant un sourire malicieux, la jeune femme attendit qu’il arrive à sa hauteur pour attraper sa main, et se diriger tout droit sur la glace.

Elena ne dût pas attendre bien longtemps pour comprendre que c’était la première fois que son vampire faisait du patin à glace. Il était tellement peu confiant que c’en était hilarant à voir, mais la brunette ne voulait pas se moquer de William. Ce dernier était toujours sûr de lui, dans tout ce qu’il pouvait entreprendre, mais là, sur la glace, il avait beau contrôler ses mouvements, il était loin d’être la créature gracieuse et habile qu’il est censé être. La jeune femme l’aidait du mieux qu’elle pouvait, afin qu’il puisse glisser sur la glace sans prendre le risque de tomber au bout de deux mètres. Bon nombre de fous rires les avaient empêché de continuer leur patinage, à cause des mouvements de William, encore très peu doué sur la glace. Mais au fur et à mesure qu’il prenait confiance en lui, que la louve le poussait et l’aidait à rester droit et faire le moins de mouvements possibles avec ses bras, le patinage du blondinet s’affinait, si bien qu’au bout d’un bon quart d’heure, ils purent patiner, main dans la main, entreprenant des arabesques, et des cercles sur la glace. La jeune femme était plus que ravie, pouvant partager l’une de ses passions avec l’être qu’elle aimait le plus au monde. Tout en patinant tranquillement, la conversation dériva sur les derniers jours où ils ne s’étaient pas vus, avant le bal en fait. Elena lui avait confié qu’elle avait été plus que stressée avant de le trouver dans la salle de bal, sa crainte de ne pas le voir arriver, de ne pas être à la hauteur parce qu’elle n’avait pas l’habitude de ce genre de rassemblement. William lui confia également qu’il avait ressenti un certain trac de son côté, ce qui rassura la brunette. Au début de leur relation, Elena n’osait pas toujours dire le fond de ses pensées, ne connaissant pas encore assez bien les réactions du jeune homme, mais avec le temps, il avait appris à la mettre en confiance, et à présent, elle ne se sentait plus capable de lui cacher quoi que ce soit.

Au fil de la conversation, son vampire lui avoua sous forme de sous-entendus, qu’il avait apprécié la dernière nuit qu’ils avaient partagé, cette nuit où ils s’étaient contentés de parler, et de dormir, enfin pour Elena, William avait plutôt attendu qu’elle se réveille, tout en restant à ses côtés. Ca la dérangeait toujours de le laisser ainsi, en solitaire, tandis qu’elle s’aventurait dans son univers idyllique. Mais le sommeil l’emportait toujours sur sa raison, et visiblement, ça ne dérangeait pas le jeune homme plus que ça, comprenant parfaitement que dormir était essentiel pour la vitalité d’Elena.
Cette dernière finit par ressentir de plus en plus la fraîcheur de la nuit lui brûler ses bras dénudés. Malgré tout, elle souhaitait continuer encore et encore à patiner avec William, dans ce décor romantique, juste rester avec lui. Seulement, le vampire ne semblait pas de cet avis car il la fit ralentir avec lui, leur faisant ainsi faire un tour sur eux-mêmes avec rapidité. Fixant le jeune homme avec l’incompréhension la plus totale, elle vit une once d’inquiétude se graver sur ses traits si parfaits. Elena se demanda soudainement si quelque chose de grave se passait, si quelqu’un les espionnait en cet instant même, rompant ainsi leur secret d’amour caché.

- Nous devrions rentrer. Tu trembles, Elena.

La concernée fut soulagée à la suite des dires de William, seulement elle n’était pas prête de rentrer, elle n’en avait pas la moindre envie à vrai dire. Secouant négativement la tête sans prendre la peine de répondre, sachant d’avance qu’avec son vampire il n’y avait pas moyen de discuter quand il s’agissait d’elle, de sa sécurité, de sa santé, ou de quoi que ce soit, elle le fixa avec pour but de ne pas céder au blondinet. Seulement, le sentant se rapprocher d’elle et attraper son visage doucereusement entre ses mains, la résolution de ne pas capituler aux demandes de William prit rapidement fin. Il plongea sans timidité aucune dans son regard chocolat, laissant Elena se noyer au gré des flots bleus azurs qu’elle avait face à ses prunelles. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, le regard ancré dans l’autre, un silence somptueux, digne de celui d’une cathédrale s’imposant entre eux. Malgré tous les principes que la jeune femme pouvait avoir, elle avait une irrésistible envie d’embrasser son vampire face à elle. Ce fut comme si le jeune homme avait entendu ses désirs, car il finit par poser ses lèvres sur les siennes avec douceur. Mais la douceur fit place à la fusion, à la passion, faisant ainsi lentement perdre la tête à la brunette. Fatidiquement, leurs langues se retrouvèrent avec ferveur, jouant au chat et à la souris, créant une danse enflammée entre elles. Plus le baiser s’approfondissait, plus Elena avait du mal à contenir toutes ses émotions et ses envies, si bien que rapidement, ses mains se retrouvèrent dans les cheveux blonds de William. Enroulant des mèches de cheveux entre ses doigts, s’y accrochant un peu plus au fil des secondes, elle sentait les mains de son vampire sur ses hanches, et elles finirent par remonter peu à peu sa robe de soirée, dévoilant ainsi ses jambes nues à la fraîcheur de la nuit. Mais le temps glacial n’étai rien au feu ardent qui s’emparait peu à peu d’elle, s’insinuant dans chaque parcelles de sa peau, dans chacun de ses membres, créant ainsi un désir qu’elle n’avait jamais ressenti jusqu’alors. S’adonnant totalement au baiser, et aux caresses de William, Elena avait de plus en plus de mal à avoir les idées clairs, et ses gestes parlaient pour elle.

Petit à petit, la louve se laissait tomber en arrière, poussant ainsi William à la suivre, restant accroché à ses lèvres. En cet instant, elle voulait seulement lui appartenir, là, quitte à être sur le sol froid, elle s’en fichait éperdument, tout ce qui comptait c’était son blondinet. Elena finit par toucher le sol, William sur elle qui continuait à l’embrasser avec autant de passion que l’instant précédent, si encore c’était possible. Mais voilà, c’était inconcevable de faire ce qu’ils allaient faire ici, surtout que la brunette n’était pas très experte en la matière, et le jeune homme finit par les faire remonter, avant de retirer leurs patins. C’était la première fois de sa vie que la jeune femme se déchaussait avec autant d’impatience. D’ordinaire c’était quelque chose qu’elle faisait lentement, surtout lorsqu’il s’agissait de patins à glace, mais la situation en cet instant ne méritait aucune attente. William, à vitesse vampirique s’empara de ses patins, et il sembla à Elena qu’il alla ranger les deux paires de chaussures, tout en ramenant les leurs. La louve n’avait pas réellement eu le temps de faire quoi que ce soit durant la courte absence de son vampire, si bien qu’à peine relever, il l’arracha de nouveau du sol en l’attrapant par la taille, et en la portant telle une princesse entre ses bras. Ses lèvres retrouvèrent rapidement les siennes, comme aimantées l’une à l’autre. Elena entoura le cou du jeune homme avec ses bras, laissant une de ses mains se perdre de nouveau dans se cheveux, tandis que William les dirigeait elle ne savait où. Il la serrait contre son torse, mais la jeune femme était éprise d’un désir si brusque et si puissant, qu’elle en voulait soudainement plus, et chaque fois que leurs langues se rencontraient, une décharge de plaisir la faisait frissonner tout le long de son échine, provoquant ainsi un plantage d’ongles dans le dos du vampire. La jeune femme ne savait pas du tout où il les emmenait, et à vrai dire, même si elle avait voulu voir où elle se trouvait, elle n’aurait jamais pu à cause de la vitesse hors norme dont faisait preuve William pour trouver un endroit adéquat à leurs envies.

Soudainement, un claquement de porte réveilla quelque peu la jeune femme, qui était bien trop occupée à embrasser son vampire pour faire attention à ce qui se passait autour d’elle. Elle sentit que William la déposait sur quelque chose de moelleux, qui lui sembla être un matelas, tandis qu’il continuait à l’embrasser avec toujours plus de passion. En dessous du jeune homme, Elena n’avait pas retiré ses bras de la nuque de William, s’accrochant toujours à ses cheveux. Au fur et à mesure, ses mains s’emparèrent de la veste du blondinet, commençant à la faire descendre lentement. Mais alors qu’elle entreprenait le retirement de ladite veste, son vampire se stoppa soudainement, mettant juste quelques centimètres entre leurs visages, et la dévisagea quelques secondes, avant de lui murmurer :

- Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?

La demande était plus que primordiale. La question était fatidique après tout, William avait toujours su, ou du moins, il s’était toujours douté qu’Elena n’était pas le genre de fille facile, à coucher dès le premier soir, et cette attention qu’il lui portait la toucha tout particulièrement. Il est vrai que la jeune femme n’avait pas eu beaucoup d’histoires d’amoures, mais surtout très peu de relation sexuelle. Dans toute son existence, elle avait couché avec seulement trois garçons, et la dernière fois qu’elle s’était laissée aller à un plaisir charnel remontait à plusieurs années déjà. La brunette avait toujours attendu de nombreux mois avant de se donner à son petit ami, tout simplement parce que trop s’était intéressé à elle seulement pour l‘avoir dans leur lit. Et il était tout simplement hors de question qu’elle se donne à un homme pour qu’il reparte le lendemain, sans ne plus lui donner aucunes nouvelles par la suite. Elle avait déjà eu cette expérience là, lors de sa première fois, avec Kalvin, et il était inconcevable pour Elena de refaire la même erreur. C’est pourquoi, chaque fois elle avait remis les ébats sexuels à plus tard, mettant ainsi son amoureux du moment au défi. Deux seulement avaient réussi le test. La liste de ceux qui avaient échoués n’était pas très longue pour autant, étant donné qu’avec sa nature de lycanthrope, Elena ne souhaitait pas avoir une quelconque histoire d’amour avec un humain.
Mais aujourd’hui c’était différent, parce qu’elle savait que William ne lui ferait jamais un coup aussi bas, même si la voix de sa raison lui soufflait le contraire, elle avait décidé de l’ignorer. Et même s’il partait, la brunette savait que jamais elle ne regretterait de s’être donnée à lui, tout simplement parce qu’elle se trouvait éperdument amoureuse de cet homme, et qu’il aurait pu lui faire faire n’importe quoi, tellement elle était aveuglée par l’amour qu’elle lui portait actuellement. Son vampire attendait avec patience, la réponse à sa question. Elena lui accorda un sourire en coin, avant de répondre dans un souffle :

- Certaine.

Ayant la certitude qu’Elena était sûre de son choix, William l’embrassa de nouveau, tout en l’aidant à retirer sa veste. La jeune femme savait que son vampire avait de l’expérience en la matière, et elle se trouvait malgré tout, troublée et peu confiante dans les gestes qu’elle pouvait entreprendre. Et bien que le désir - profond et brûlant - qu’elle ressentait, lui permettait d’entreprendre des gestes logiques en cet instant , elle commençait peu à peu à redouter le moment fatidique, mais ne laissa pour autant rien paraître. Ses doigts quittèrent la nuque et les cheveux blonds du vampire, pour se diriger tout droit vers le col de sa chemise. Elle s’appliqua à retirer sa cravate, la faisant ainsi rejoindre la veste qui se trouvait par terre dans la chambre, avant de s’attaquer aux boutons de sa chemise. Mais tandis qu’elle entreprenait de détacher le premier , elle sentit les mains de William se glisser derrière son dos. Elle stoppa quelques instants ses mouvements, les doigts de son amant descendant sa fermeture éclaire avec soin. L’aidant dans sa tâche, elle se redressa légèrement, se collant ainsi un peu plus au jeune homme, qui l’embrassait toujours aussi fougueusement. Les idées d’Elena s’embrouillaient toujours plus au fil des minutes, si bien qu’elle dût s’y reprendre à deux fois pour détacher le premier bouton de la chemise de son vampire. Ce dernier avait les mains contre son dos, effleurant sa peau du bout des doigts, la faisant frissonner de plus bel entre ses bras. Un feu ardent de plaisir et de désir bouillonnait en son fort intérieur, la rendant plus vulnérable que jamais, embrasant tout son être. Bien que la brunette n’ait eu que peu d’aventures, c’était bel et bien la première fois qu’elle ressentait un flot de sentiments - tous plus forts les uns que les autres - la submerger au même instant. Elle voulait, elle souhaitait par-dessus tout ; appartenir à William Foster, c’en était même devenu vital.

Détachant le dernier bouton de la chemise du jeune homme, elle commença par la faire glisser le long de ses épaules, pour finir par ses bras, et la retira ensuite totalement, la faisant valdinguer dans la pièce. Elle se retrouva sous son vampire torse nu, et sans réellement pouvoir se retenir, elle laissa ses mains s’aventurer sur le torse du jeune homme, découvrant sa musculature du bout des doigts, créant des arabesques sur sa peau glacée qui contrastait parfaitement avec la sienne ; brûlante. Elena n’avait jamais eu aussi chaud de toute sa vie, et la peau gelée de William lui convenait tout à fait. Ce dernier la fit soudainement se redresser sur lui, l’installant à califourchon afin de retirer sa robe. Levant les bras, la brunette le laissa docilement faire, séparant ainsi leurs lèvres, mettant fin à leur baiser fiévreux. La jeune femme en profita pour fixer le jeune homme quelques instants, et voyant que son regard se baladait sur son corps à moitié dénudé, seulement vêtue de sous vêtements blancs pour cacher sa nudité, elle se colla de nouveau à lui, posant ses lèvres sur les siennes avec vivacité. Elena était de nature pudique, et bien qu’elle savait qu’elle n’avait rien à cacher à William, le fait qui la détaille ainsi la dérangeait plus qu’autre chose, n’ayant pas l’habitude d’être vue dans son plus simple appareil, surtout à un moment aussi important que celui-ci. Les peu de fois où elle avait fait l’amour avec un garçon, elle s’était toujours débrouillée pour qu’ils se trouvent dans le noir, ou sous les draps. Là, la pièce était éclairée aux bougies, et ils se trouvaient sur les draps, rien ne pouvait la cacher. Bien qu’elle se doutait qu’avec le temps elle n’aurait plus cette gène face à William, pour l’instant, elle ne souhaitait pas qu’il la voit ainsi, ayant très peu d’assurance au niveau physique.

Les mains de son vampire venaient de se poser dans le creux de ses reins, lui provoquant un nouveau frisson, et à l’aide de ses doigts, il caressait sa peau enflammée avec volupté. Elena se laissait aller à cette étreinte, embrassant le jeune homme avec autant de cohérence qu’elle le pouvait, car il lui faisait doucement perdre les pédales. L’une de ses mains s’était de nouveau callée derrière sa nuque, mécaniquement, empoignant quelques mèches de cheveux, s’y agrippant plus ou moins selon les caresses que lui infligeait William. L’autre main se trouvait sur son torse, parcourant sa peau gelée avec envie, souhaitant découvrir la moindre parcelles de peau avec ses doigts. Les lèvres du jeune homme quittèrent les siennes pour venir se poser dans son cou, déposant des baisers passionnels sur sa peau en feu. Automatiquement, Elena redressa légèrement la tête, laissant ainsi plus de liberté à son vampire. Les paupières closes, elle tentait d’ancrer la moindre caresses, le moindre baiser qu’il accordait à sa peau brûlante. Plus les minutes s’écoulaient, plus le bas ventre de la brunette s’enflammait, laissant un désir implacable s’insinuer dans tout son être, la rendant un peu plus embrouillée qu’elle ne l’était déjà. Elle était prête, totalement prête à se donner à William ce soir, et l’envie qu’elle ressentait, terrassait la crainte de l’instant tant attendu, pour le moment.
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The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] _
MessageSujet: Re: The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ]   The only thing which frightens me, it's to lose you for ever... ♥ [ Wilena ] Icon_minitimeVen 23 Déc 2011 - 22:03

Il ne voulait la forcer à rien. Il était primordial qu'Elena se sente à l'aise avec lui et fasse ce qu'elle désirait en sa compagnie. Mais, il savait très bien que la jeune louve n'était pas du style à écarter les cuisses devant le premier inconnu. Il avait – s'en le vouloir – déjà entraperçut les conquêtes au lit de sa petite-amie et il était presque honteux de se rendre compte qu'il avait bien plus profité des plaisirs charnelles qu'elle. Déjà avec Ninon, pendant près de dix ans, puis avec d'autres vampires qui avait été de passage au château des Cidicarela et qui l'avait trouvé à leurs goûts mais aussi Lox, une bien jolie démone, qui avait réussi à le rendre Ô combien fou de désir à cause de son caractère tout aussi enflammé que le sien. Avec Elena, tout était diffèrent. Il la respectait bien trop pour la forcer ou ne pas prendre son avis en considération. Il voulait absolument tout, sauf lui faire de la peine. Jamais il n'avait pensé un jour ressentir de pareils sentiments pour quelqu'un. Bien qu'il ait aimé Ninon, ce n'était pas aussi ardent et puissant qu'avec Elena. C'était de l'amour à l'état brut, la conquête d'une part de lui même, sa raison de respirer et de voir les choses de façon différente. Il n'y avait aucun doute vis-à-vis des ressentis de William Foster pour Elena Carter. Il était fou d'amour pour elle, la prenant comme son égal et lui vouant un culte tel qu'il serait presque capable de baiser chaque pas qu'elle faisait vers lui. On aurait presque pu qualifier ce flot de sentiments comme vicieux voire pervers. Du moins, c'est ainsi que le vampire aurait interpréter une telle raison s'il n'avait pas compris ce que c'était. Donc, bien avant Elena.
Après tout, qui aurait pu se douter qu'il se serait éprit de son ennemie ? Qu'il la protégeait au point de mettre sa propre vie en danger ? Qu'il passait son temps à penser à elle et à aller lui rendre visite tous les soirs dans sa chambre lorsqu'elle dormait ? Que son cœur chantait des louanges lorsqu'elle murmurait son prénom dans son sommeil ? Qu'il ne pouvait tout simplement plus voir son avenir sans ce petit bout de femme ? Personne. Pas même lui. Il était clair qu'il ne l'avait pas vu venir celle-là ! Pourtant... Une lycanthrope dans le coin et voilà que son univers en est chamboulé. Enfin. Pas n'importe quelle lycanthrope. Non. Juste Elena.

Voilà pourquoi il était important qu'en cet instant même, elle se sente au mieux et qu'elle soit sûre de son choix. William se sentirait tellement coupable si le lendemain elle ressentirait des regrets à cause de cette nuit et qu'elle se sentirait mal de s'être donnée aussi vite à lui. Ce qu'il comprenait et respectait. Elle avait le droit de reculer à n'importe quel moment, de dire « stop » ou même de le rejeter. Il ne le prendrait pas mal. La regarder dormir lui allait tout aussi bien. Ses envies, sentiments, choix, valeurs seraient aussi les siennes tant que ça le rendrait heureuse. Pourtant, tandis qu'il attendait sa réponse, un air patient arborant les traits de son visage parfait, l'immortel se rendit compte qu'Elena semblait pensive, elle hésitait. Il ne réagit pas, attendant son verdict afin de savoir comment la fin de la soirée tournerait. Continuer dans leur élan de passion – bien que l'acte se révélait peut-être prématuré – ou s'arrêter là et rejoindre la piste de danse. Au bout de plusieurs longues secondes, elle plongea sa vague chocolatée dans ses iris nuageuses et avant même qu'elle n'annonce sa réponse à haute voix, le vampire comprit. Et ça, sans même lire dans ses pensées. Ses prunelles brillantes d'une lueur de désir en disant long sur ce qu'elle préférait pour cette nuit. Elle lui accorda donc un léger sourire en coin, auquel William y répondit directement.

- Certaine, lui murmura-t-elle dans un souffle.

Maintenant qu'elle était sûre de ce qu'elle désirait, William se sentait soulagé. Elle avait été honnête avec lui, ça s’était lu dans son regard caramel et dans la façon qu’elle lui avait dite les choses. Plus rien ne pourrait donc l’empêcher de l’embrasser sans freiner ses envies qui devenaient de plus en plus ardentes au fur et à mesure des secondes. Premièrement parce qu’il se trouvait juste au-dessus de la plus belle créature qui lui avait été donné de voir, puis deuxièmement parce qu’il se rendait de plus en plus compte que c’était bel et bien réel et que cette nuit se serait qu’à eux. Elle serait là comme témoin de leur amour, là pour qu’ils commettent l’acte le plus passionnel de l’être humain. Elle serait là et non pas comme un fantasme. Ils allaient s’offrir l’un à l’autre de la plus belle des manières qui soit.
C’est ainsi que William se remit à embrasser sa dulcinée, collant ses lèvres aux siennes de façon langoureuse, découvrant à nouveau le goût sucré et exquis du paradis des damnés. Ô oui à cet instant, il était bel et bien damné pour avoir osé prohiber les règles de sa famille de vampires mais aussi pour avoir l’envie de copuler avec un être qualifié à ses yeux de beauté de perfection. Elle était tout aussi innocente que lui était masochiste. Mais étant donné qu’il était déjà damné pour tous les actes horribles qu’il avait commit, autant se damner avec application en époussetant son corps au sien. Rien qu’à la longévité de leurs baisers et l’harmonie dans laquelle ils nageaient, il n’y avait aucun doute quant à ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Des âmes sœurs. Caressant doucement une de ses joues tout en approfondissant le premier baiser d’une nuit sous les astres, William sentit la louve lui retirer doucement sa veste de smoking noir. Il l’aida du mieux qu’il pouvait en se redressant légèrement et en l’envoyant valsé à sa place sur le sol de la chambre. En tant normal, il aurait fait en sorte de viser au moins un des canapés de la pièce pour éviter de négliger un costume qui lui avait coûté la peau des fesses. Mais cette nuit… Il s’en fichait. Seule Elena comptait à cet instant présent. Il continua de l’embrasser, descendant jusqu’à l’arrête de sa mâchoire, dévorant avidement son cou de baisers tendres jusqu’à remonter pour mordiller son lobe d’oreille. Plusieurs fois, elle soupira d’aise sans même s’en rendre compte, augmentant le désir du vampire pour elle. A chaque seconde qui s’écoulait dans les bras de son amoureuse, il lui semblait de plus en plus difficile de respirer tel un faux humain, son envie devenait de plus en plus ardue à ralentir si bien qu’il dû arrêter l’embrasser une infime seconde. Seconde que prit Elena pour desserrer son nœud de cravate et l’envoyer rejoindre son premier vêtement. Le blond esquissa un sourire amusé et se rendit compte – tandis qu’elle tentait de lui retirer sa chemise – qu’il n’avait pas encore tenté de la déshabiller. Lui qui, pourtant, était excité telle une puce.

Délicatement, il la releva quelque peu afin de pouvoir glisser ses mains dans son dos. En à peine une minute, il avait descendu la fermeture éclaire de sa robe et caressait à présent de façon tendre la peau laiteuse de son amour. Elle était aussi douce qu’un coton de nuage, si bien que s’en était presque déroutant. Jamais il n’avait touché un dos d’une saveur aussi délicate. Si bien qu’il n’avait plus de doute. Elena Carter n’était pas une lycanthrope ordinaire, c’était un ange. Et le plus bel ange qu’il lui avait été donné de voir. Contrairement à elle, il ressemblait plus à un démon, capable des actes les plus égoïstes ou atroces qui soient. Ils étaient deux opposés, deux ennemis qui avaient deux caractères différents et qui, pourtant, se retrouvaient sur ce lit, tout en s’embrassant et en animant une flamme passionnelle. Sa petite-amie, donc, l’embrassa lorsque les doigts du prédateur frôlèrent sa peau brûlante, déclenchant au passage d’innombrables petits frissons d’aises. Il sourit, appréciant l’effet qu’il avait sur elle et colla à nouveau ses lèvres sur les siennes, retrouvant avec avidité le creux intime de son nouveau foyer. Rien de tout ce qu’il avait connu n’était aussi agréable que l’amour qu’il ressentait en embrassant ses lèvres. Il avait l’impression d’entendre à nouveau les battements irréguliers de son propre cœur rebondir contre sa cage thoracique alors qu’en vérité, ce n’était que le simple écho de celui d’Elena qui ne faisait que battre violemment contre son corps. Si fort et de façon si puissante que le simple faite de l’écouter se transformait en une mélodie sacrée, hymne ardent de la véracité des évènements.
Reprenant ses esprits, William se rendit compte de sa Elena avait déboutonné tous les boutons de sa chemise et qu’elle s’apprêtait à lui retirer dès à présent. Docile, il l’aida à la faire glisser le long de ses biceps et laissa sa louve la jeter à terre. Tandis qu’il reprenait possession de ses lèvres, il sentit le bout des doigts brûlant toucher son torse, commençant par frôler son torse pour descendre jusqu’à ses abdominaux où la jeune femme entreprit de faire des mouvements en arabesque, arrachant un frisson de plaisir à William. En plus de leur différence de température, Elena arrivait à créer chez lui un tourbillon de sentiments de plus en plus puissant où il se sentait incroyablement déboussolé et où surtout il n’arrivait à calmer en rien ses envies qui devenaient de plus en plus présentes. A son tour, il la redressa sans difficulté et l’installa sur lui à califourchon. Lui était presque nu et elle, elle possédait encore tous ses vêtements. N’y avait-il pas une forme d’injustice dans cette situation dont le noble – ironiquement parlant – William devait se préoccuper ? Un sourire en coin perché sur le visage, le vampire fit remonter la robe rouge sang de son amoureuse vers le haut tandis que pour l’aider, elle levait les bras d’un air résigné. Est-ce que ça allait trop vite pour elle ? Le blondinet fronça les sourcils et ralentit dans son élan. Peut-être agissait-il imprudemment en lui retirant sa robe sans qu’elle ne lui ait donné la permission. Un instant, il hésita. Contraint de se douter qu’Elena était peut-être revenue sur ses propos maintenant qu’elle avait goûté au début d’une relation charnelle – certes ce n’était qu’un début sans préliminaires – William lui retira sa robe, juste histoire qu’elle évite de s’étouffer dedans. En rencontrant ses prunelles, plus dilatées que jamais, et Ô combien brillantes d’un million de petites lucioles, le vampire comprit qu’elle n’avait pas changé d’avis. Bien au contraire, elle semblait plus déterminée que jamais à aller jusqu’au bout de cette folle aventure.

Le jeune homme, bien qu’immortel, ne put s’empêcher de scruter son corps, observant sans gêne et avec une admiration sans limite le corps si bien sculpté de sa douce. Elle était parfaite. Quoi que… Parfaite était presque un euphémisme devant une pareille magnificence. Elle ressemblait à ces déesses grecques dont il avait entendu parler au début de sa transformation. Si les rumeurs étaient réelles, ces déesses descendaient une fois tous les milles ans sur Terre pour visiter le monde actuel et découvrir ses nouvelles facettes. Elles étaient si belles que tous les hommes se prosternaient devant elles et n’hésitaient pas à s’humilier quitte à attirer leurs attentions. Lorsqu’il avait entendu pour la première fois cette histoire, William avait ricané. Bêtement. Pensant que ces hommes étaient faibles et sans aucune fierté. Mais maintenant… Maintenant qu’il avait devant lui la plus belle femme de tous les temps, William comprenait à merveille ce qu’avaient ressentis ces hommes. Mieux, il se sentait presque proche d’eux. Par Dracula… Comment ce monde, si cruel et abrupte, pouvait avoir dans ses rangs une aussi précieuse perle ? Comment la nature avait-il permit tout cela ? Pire. Comment la nature avait-elle accepté le fait qu’elle ne lui appartienne, qu’à lui et à lui seul ? C’était d’une irrationalité bourgeonnante.
Quand elle se rendit compte que les yeux de son amant se baladaient sur son corps dénudé, ce dernier remarqua qu’elle se figea un quart de seconde pour ensuite lui sauter dessus et reprendre là où ils s’étaient arrêtés. Elle se colla à lui et reprit le fiévreux baiser qu’ils avaient entamé juste avant qu’il ne lui retire sa robe. Il la tenait fermement par les hanches, caressant des parcelles de sa peau à l’aide de ses pouces tandis qu’elle avait empoigné ses longs cheveux blonds, le décoiffant comme une furie et s’accrochant à lui comme s’il n’était qu’une bouée auquel elle devait se raccrocher pour survivre. L’air était électrique, palpable sous ces flux de désirs et de tensions sexuelles. Jamais William n’avait autant désiré une femme à cet instant précis. Il voulait la faire sienne et s’unir à elle de toutes les manières possibles et inenvisageables. Transformer leurs corps en un faisait parti du premier rite de cette union. Quoi qu’il y en avait déjà plusieurs qu’ils avaient franchis ; s’embrasser, coller leurs deux corps, unir leurs mains. Dans les anciennes traditions, la première chose à faire avant de passer à l’acte qu’ils allaient commettre était de se marier. Se marier… Comme si un vampire et un loup-garou pouvait s’unir de cette manière, devant un autel et leurs familles. Comme si ça ferait un bon usage de la tradition.

Il soupira en continuant de l’embrasser et ressentant visiblement le manque de cohérence de ses pensées à l’instar de ses baisers, Elena mit fin au contact de ses lèvres contre les siennes pour l’interroger du regard. Il la rassura d’un sourire en coin et se promit d’arrêter de penser. D’ailleurs, depuis quand pensait-il lorsqu’il était au lit avec une fille ? Il fronça les sourcils et se rendit compte qu’il n’arrivait pas à mettre son cerveau en pause à cause du stress qui l’habitait. Plus le moment fatidique arrivait et plus il redoutait cet instant tout en le désirant comme si ça lui était vital. Il la regarda un instant dans les yeux et fut parcourut d’un frisson en voyant à quel point elle semblait soucieuse mais Ô combien désirable. Ses yeux de biche étaient voilés par une inquiétude qui bordait le contour de ses iris chocolatés. Doucement, il remonta ses mains de ses hanches jusqu’à son visage où il caressa doucement sa joue et se rendit compte qu’il ne lui avait même pas dit ce qu’il avait pensé en la voyant presque nue devant lui. Il se rapprocha d’elle, collant son front contre le sien et la rapprocha davantage de lui, prenant dans une de ses mains son fessier pour l’amener encore plus qu’à lui – si c’était possible.

- Tu es magnifique, Elena Carter. Elle redressa son visage et il en fit autant, la regardant droit dans les yeux. Ne soit pas aussi surprise, c’est la stricte vérité. A mes yeux, tu es la plus belle créature au monde. Jamais de toute ma vie, je n’avais vu une personne comme toi. Aussi belle de l’extérieure qu’à l’intérieure. D’un geste lent, il lui attrapa le menton et déposa un baiser chaste sur ses lèvres rosit. Tu es toute ma vie et je t’en supplie n’en doute jamais, lui murmura-t-il de façon presque inaudible.

William sentit son regard sur lui et alors qu’elle allait ouvrir la bouche, probablement pour lui répondre, il lui coupa l’herbe sous le pied et posa un de ses doigts sur lèvres tout en secouant la tête, pour lui faire comprendra que ce n’était pas le moment. Parce que si elle s’apprêtait à lui faire une déclaration, ça serait simplement parce qu’il venait d’en faire une, ce qui serait d’une certaine façon injuste et non instantanée donc plus réelle. Elle se devait de lui avouer ses sentiments que lorsqu’elle le décidera et non pour lui répondre à une déclaration. Il lâcha un sourire amusé en voyant son air contraint et pouffa sans s’en rendre compte. Sa chère et tendre fronça du nez, n’appréciant visiblement pas ses intentions. Ainsi, pour se faire pardonner il retira son doigt pour s’emparer à nouveau de ses lèvres. Il l’embrassa avec un tel plaisir et une telle violence qu’elle mit quelques secondes avant de répondre à son étreinte. Promptement, emporté par le désir qui refaisait surface, il retira les pinces qu’elle avait dans ses cheveux, les détachant jusqu’à le milieu de son dos. Si tôt fait, il la coucha sur le lit et se posa juste à côté d’elle, caressant de ses mains chaque partie de son corps : ses jambes, ses hanches, ses fesses, son ventre et même sa poitrine – bien qu’elle émit une plainte lorsqu’il osa toucher cette partie. De son côté, elle descendit jusqu’à son pantalon qu’elle commença à déboutonner. En voyant qu’elle avait certaine difficulté, il l’aida et s’occupa lui-même de se retirer son bas. Il en profita aussi pour envoyer valser ses chaussettes. Maintenant qu’il était en boxer et qu’elle était en sous-vêtements, tous les deux savaient qu’ils approchaient du but.
De façon amoureuse, il l’attrapa par la taille et la ramena à lui, l’obligeant à se mettre dans la même position que lui, couchée sur le flanc. Face à face, il reprit possession de ses lèvres et accentua le baiser de façon à ce que le désir soit de plus en plus incommunicable et irrépressible. Leurs langues ne cessaient de danser ensemble, créant un mélange de palpitations indécentes. Bien que William ne ressentait ni le froid et ni le chaud, il était pourtant persuadé de bouillonner à cet instant précis. Ou alors était-ce le corps d’Elena qui le réchauffait et l’étouffait dans cet illustre incendie ? Passant une main dans son dos, il dégrafa son soutien-gorge à l’aide de deux doigts seulement. Le jeune homme sentit qu’elle se figea, il se sépara donc de ses lèvres, ne sachant pas si c’était parce qu’elle avait besoin de respirer ou si c’était seulement parce qu’elle n’était pas assez sûre d’elle pour se montrer à nue devant lui. Quoi qu’il en soit, il envoya balader le soutien-gorge avec le reste des vêtements et descendit lui parsemer des bécots dans le cou, donnant quelques coups de langues de temps à autre, il arriva enfin à sa poitrine qu’il embrassa avec avidité. Il la sentit se cabrer sous lui mais continua, continuant sa descente encore et toujours. Il s’arrêta au niveau de son ventre où les coups de langues furent de plus en plus difficiles à stopper à cause de l’arôme envoutant qu’elle dégageait à cet endroit précis. A croire que son ventre était la partie la plus sensible à ses délicieux caprices. Il lui jeta un vague regard, se demandant comment elle réagissait à ses intempestifs baisers sur son corps. Elena avait les yeux clos, ses lèvres légèrement entre-ouverte et ses joues rougies par la proximité et l’intimité qu’ils avaient en cet instant précis – du moins, il se plaisait à le croire et ne voulait pas vérifier en allant farfouiller dans ses pensées. Ce moment lui appartenait. Quand il arriva à la hauteur de sa petite culotte rouge, William regarda attentivement son visage alors qu’il s’apprêtait à lui retirer le dernier vêtement qui cachait son intimité. Dernière barrière au plaisir charnelle. Elle rouvrit les yeux et le regarda à son tour. Sans un mot, elle acquiesça, comme pour répondre à une question qu’il lui aurait posé et William laissa un sourire béat tordre les traits de son visage. Nous y étions donc. Sans paraître trop pressé – malgré le désir qui paralysait sa virilité – il lui retira sa petite culotte, la faisant glisser le long de ses fines jambes. Puis, chose faite, il remonta vers le point G en baisant ses mollets et ses cuisses, caressant chaque malheureuse partie de son corps qui se retrouvaient sous ses doigts d’experts. Enfin, lorsqu’il arriva à son intimité, sa dulcinée écarte un peu plus les cuisses, se doutant fortement de comment ça se poursuivrait ou peut-être juste par réflexe. C’est ainsi qu’il plongea avec hâte. Il commença par donner quelques coups de langues, sans pour autant appuyer réellement ce qui suffit néanmoins à la faire cambrer et à lui donner un soubresaut de frissons. Avec plus de piment, le vampire osa en suçotant doucement les lèvres intérieures de son intimité, les pinçant quelque peu sans pour autant la blesser. Puis, il recommença à donner des coups de langues. Au bout de sept petits plaisirs bien appuyés, Elena lâcha un profond soupir qui s’échappa sans vraiment qu’elle le veuille.

Amusé, il se redressa et essuya d’un revers de la main le liquide blanchâtre qui émanait de la jeune femme. Preuve qu’elle était belle et bien excitée et qu’elle n’attendait plus que William se mette au travail. Un sourire sur le visage, il se rapprocha du visage de l’amour de sa vie, se mettant sur elle mais s’appuyant sur ses avant-bras. Il embrassa avec une certaine prestance ses lèvres, ayant l’impression de les avoir laissées bien trop longtemps. Au fil du baiser et devant la proximité qu’il avait avec Elena, il se rendit compte qu’il était bien trop à l’étroit dans son boxer. Ce dernier l’étouffait et il lui devenait de plus en plus impossible à contrôler sa patience. Plus les minutes s’écoulaient et plus sa virilité ne demandait qu’à sortir, créant une pointe qui frôla l’intimité d’Elena. La jeune femme, sentant visiblement la frustration du blondinet cessa de l’embrasser et se mit à sourire de façon malicieuse.
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