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 Lewis T. Stanwell || When all the stars collide in this universe inside ...

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Lewis T. Stanwell


My name is
Lewis T. Stanwell -


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♣ Messages : 4
♣ Localisation : Au Moulin Rouge.

Lewis T. Stanwell || When all the stars collide in this universe inside ... _
MessageSujet: Lewis T. Stanwell || When all the stars collide in this universe inside ...   Lewis T. Stanwell || When all the stars collide in this universe inside ... Icon_minitimeSam 4 Déc 2010 - 12:03





« Once upon
a time…
« Lewis T. Stanwell »





    feat.Zach Roering



      « Lewis Théodore Stanwell

        Date de naissance ♠ 15 décembre 1985
        Nature ♠ Ange glacé.
        Capacité spéciale ♠ Bisexuel.
        Il est à San Francisco parce que ♠ Les anges lui ont confié des missions de protection.
        Opinion ♠ Ange du Bien, malheureusement.






♣ How I am ? Like this !

Physique

Lewis est un jeune homme plutôt grand mais pas trop, environs un mètre soixante quinze. Mince et athlétique, ce n'est pas ce que l'on appelle une masse de muscle. Au contraire, il est plutôt sec et nerveux, son métabolisme naturel ayant tendance à ne pas supporter les graisses et les calories, qu'il brûle très vite. Mais cette silhouette allongée toute en finesse lui confère une certaine élégance, une classe un peu particulière qu'il sait parfaitement mettre en valeur a l'aide d'une garde robe lunatique mais savamment choisie, très travaillée.
Beaucoup de blue-jean, quelques pantalons de toile, des chemises à n'en plus savoir qu'en faire, de toutes les couleurs, unies ou rayées, à carreaux, à motifs, manches courtes, manches longues, de toutes les formes et de toutes les matières ... Des t-shirts avec imprimés sympathiques ou bien provocateurs, parfois unis mais rarement, des pulls à col en V très à la mode, dans des couleurs flashy quand ce n'est pas du noir, du gris ou du bleu marine, des habits de chez Bizzbee, Quicksilver, Eden Park ... Des costumes hors de prix mais de très bon goût, des vestes de smoking de velours bordé de satin, des cintrées et des plus sports, des blousons de toutes sortes, classique ou bien sport, quelques un en cuir ... Il s'habille avec ses goûts, son style et toujours selon une harmonie visible de tous mais incompréhensible. Il aime les accessoires décalés sur des tenues classiques ou fashion, comme le chapeau melon avec un jean et un t-shirt imprimé par dessus lequel il porte une veste en velours, ou bien la cravate sur un t-shirt unis avec un pantalon de toile et un pull jeté sur ses épaules. Il a énormément de style et il en joue.
Physiquement, c'est un jeune homme aux traits un peu durs, carrés. Des cheveux courts et blonds, coupés en brosse et souvent agrémenté de gel, lui confère un air vaguement conventionnel, presque miliaire, accentué de plus par sa peau pâle et lisse, imberbe. Son nez droit et fin surmonte une bouche aux lèvres bien dessinées mais plutôt fine, qui se place dans un visage aux pommettes un rien saillante, doté d'un menton volontaire et assuré et éclairé par des yeux d'un magnifique bleu profond, couleur grand large. Un regard très froid mais qui suffit à donner un puissant charme nordique à cette physionomie atypique. Son sourire dévoile des dents d'un blanc presque surnaturel, très bien alignées et en parfait état mais il manque cruellement de chaleur. Tout chez lui est froid, glacé, figé. Comme s'il était mort. Ce qui est très précisément le cas. Sur son abdomen, au niveau du coeur, on peut voir une énorme cicatrice blanche, en relief et longue de cinq ou six centimètre qui lui traverse le pectoral. C'est la seule marque qu'il porte, sinon tout son corps est lisse et doux, blanc comme celui d'un nordique.

    Caractère

    Lewis est quelqu'un de profondément désabusé.
    Désenchanté de la vie, blasé à souhait, il voit le monde avec un cynisme constant et ne fait preuve d'aucune pitié dans ses jugements. Il est persuadé que plus rien ne peut le surprendre, qu'il a tout vu, tout entendu, tout vécu. Ce qui fait qu'il se comporte avec, sinon un mépris pur et dur, une indifférence des plus insupportable. Intelligent, intuitif et malin, il sait s'esquiver lorsque la situation devient trop dangereuse pour lui mais généralement, il ne provoque pas d'ennuis. Ses agissements sont plutôt solitaires et silencieux, il est particulièrement discret quand les circonstances l'oblige. Mais même en temps normal, il sait se mouvoir de façon à ne pas attirer l'attention et sans faire de bruit. Son physique lui vaut bien des regards envieux et intéressés, tant de la part des demoiselles que des messieurs, mais il ne s'en sert que selon ses humeurs, ses envies. Rompu aux plaisirs de la chair, il n'y trouve plus vraiment de plaisir, tout juste l'impression fugace d'avoir un semblant de compagnie, avant de retourner à sa bienheureuse solitude. Il a aimé et haït et ne se souci désormais plus de ses sentiments, pas plus que ceux des autres. Le monde l'ennui et il erre ici parce qu'il ne peut gagner ni le Paradis, ni l'Enfer, mais il ne trouve aucun intérêt à ses déambulations moroses. Les missions qu'on lui a confié ne l'occupe pas assez pour le distraire correctement, aussi passe-t-il le plus clair de son temps à parcourir un monde qu'il pense vide et vain, sans but et sans envie. D'un naturel calme et sérieux, il a cependant des ressources d'humour insoupçonnées et peu parfois surprendre par une répartie fort sensée. S'il a été curieux autrefois, il n'en est plus rien aujourd'hui. Il se lasse de tout et rien ne trouve grâce à ses yeux.



♣ Who I am ? You can try to search it, or just read it.



Lewis Théodore Stanwell s'appelait à l'origine Tedd Stanwell et était le fils de Robert et Fanny Stanwell, deux agriculteurs du sud des Etats Unis. Pour n'être que des travailleurs de la terre, les Stanwell n'en était pas moins une des familles les plus riches du coin, possédant une ferme immense et moderne, dotée de tout le matériel de pointe en matière de tracteurs, de machines pour les animaux etc. Elle procurait énormément de travail et faisait faire des bénéfices immenses à ses propriétaires. Malgré ce luxe relatif, Fanny et Robert restaient des gens humbles et serviables, adorables. Robert était un grand homme brun, solide et bronzé, aux traits durs mais non dépourvus de charmes, bâti comme un véritable agriculteur ; soit comme une masse de muscle dénuée de la moindre parcelle de graisse. Sa femme, Fanny, était grande et mince, très belle mais avec une physionomie délicate, douce et avenante, une certaine timidité dans le regard et le sourire. Elle était châtain très clairs et avait les yeux aussi verts que son mari les avait noisettes. Des gens sans histoires.

Après quelques sept ans de mariage heureux, par un mois de décembre particulièrement rude et froid, incroyablement enneigé pour cette partie du pays, un petit garçon vit le jour. Fierté de la famille et du pays, de la ferme, il fut prénommé Tedd mais très vite, les gens le surnommèrent Teddy. Enfant choyé, il grandit dans le luxe le plus écœurant qui puisse être. Sa mère avait déjà dépassé la trentaine et son père approchait des quarante ans, ils avaient préféré privilégier la ferme à une possible descendance durant la première partie de leur vie et se retrouvaient désormais dans l'âge critique pour faire des enfants, aussi savaient-ils tous les deux que Tedd serait le premier et le dernier. Donc ils le pourrissait et le gâtait à outrance. Si bien que le petit Tedd, un garçon blond aux yeux très bleus et au sourire magnifique, devint un petit prince capricieux et colérique, assez insupportable aux yeux de tous ceux qui n'étaient pas ses parents. Aveugles, ces derniers continuaient à lui passer tous ses caprices, à lui offrir tout ce qu'il demandait et à ne jamais le punir quand il faisait des bêtises, lui trouvant sans cesse des excuses ridicules. C'est ainsi que petit à petit, les Stanwell perdirent leur excellente réputation. Mais la ferme marchait toujours autant et embauchait toujours plus de monde, donc peu de gens se risquait à faire des remarques quant à l'éducation, ou absence d'éducation, qu'ils donnaient à leur unique fils.

Tedd grandit donc ainsi, dans cette ferme ultra moderne où il lui suffisait de froncer les sourcils et de faire la moue pour obtenir sur le champs ce qu'il voulait. Il eu tout avant l'âge, sans avoir à fournir le moindre effort. Ses parents engagèrent un précepteur à domicile, n'ayant aucune envie d'envoyer leur petit garçon adorable dans une école de brutes. On aurait pu penser que, très égoïste et sans scrupule, l'enfant aurait refusé l'imposition d'un professeur. Mais, curieux de nature et intelligent, il se passionna très vite pour les études. Plus il grandissait, plus il devenait beau, mince et élégant, faisant venir des vêtements qu'il voyait dans les magazines auquel il était abonné et qui généralement, provenaient d'Angleterre ou de France. A l'adolescence, c'était déjà un magnifique jeune homme. Grand, beau et mince, d'une incroyable classe, avec cette froideur fascinante dans le regard et ce mépris inscrit dans la moue qui plissait toujours un peu ses lèvres. C'est à l'âge de dix sept ans qu'il brisa le coeur de ses parents et de son précepteur, ainsi que des nombreuses jeunes filles qu'il avait utilisé pour faire ses premiers pas dans le monde des plaisirs de la chair. Il demanda à entrer dans l'école de mannequinat de Londres. Incapable de refuser quoi que ce soit à leur fils, même le laisser partir loin d'eux, les Stanwell prirent toutes les dispositions nécessaires et, un an plus tard, l'été suivant ses dix huit ans, il prenait l'avion pour la capitale suprême de la mode.

Il avait beau être pourri gâté et capricieux, il n'eut aucun mal à s'adapter à la vie londonienne. La première chose qu'il fit en arrivant, après avoir pris possession de sa petite suite dans un grand hôtel, fut de changer son nom en Lewis Théodore Stanwell, qui avait bien plus de classe et de goût que l'horrible Tedd dont il avait été affublé dès l'enfance. Dégourdit et intelligent, il se fit ainsi rapidement une place et un nom dans le coeur de la capitale, devenant la vedette numéro un de l'école où il apprenait à marcher comme un modèle, à poser comme un mannequin, à se vêtir avec plus de goût du risque que d'harmonie sans toutefois dépasser certaines limites ... Il apprenait aussi certaines techniques de photographe et de réalisateur, afin de mieux comprendre le rôle et les impératifs du modèle, de l'acteur. On se l'arrachait partout, les photographes le voulaient, les réalisateurs de spot publicitaire aussi, les réalisateurs de film se mirent même à le solliciter ... Il évoluait dans ce monde sans aucune gêne, sûr de lui et fier, arrogant et méprisant pour ceux qui ne lui apportaient rien. Il avait bien quelques amis, qui l'initièrent aux soirées mondaines alcoolisées, aux boites de nuit enfumées, aux filles faciles et même aux hommes. C'est ainsi qu'il se découvrit une réelle attirance pour les hommes d'environ trente ans, minces, nerveux, élégants et raffinés. Il aimait les femmes de toutes les sortes, du moment qu'elles étaient minces et jolies à ses yeux, mais il avait un type d'homme en particulier. Cette excentricité acheva de lui gagner définitivement l'adulation de la population.

Quelques années passèrent ainsi, où on ne voyait plus que lui sur les magazines, dans les couloirs du métro, dans les aéroports, les gares, les magasins, les abris bus, les journaux, la télévision ... C'était devenu LA figure nationale et son succès s'était rapidement expatrié aux États Unis, d'où plusieurs propositions alléchantes lui parvinrent alors rapidement. Au bout d'un an de harcèlement par une agence de mannequinat mondialement réputée de New York qui lui proposait un contrat clairement impossible à refuser, Lewis annonça son départ. Il avait terminé ses études depuis déjà quelques temps et sa fortune s'amoncelait dans ses comptes au point qu'il ne savait plus quoi en faire. Son indifférence avait évolué de manière à toujours plaire au public, donc il versait régulièrement une partie de ses cachets à des associations caritatives, ce qui lui donnait une image de bienfaiteur excentrique, particulier. Ses frasques et ses scandales fascinaient, ses bonnes actions attendrissaient et son talent faisait des envieux. Ainsi, il était la personnalité publique numéro une et il faisait en sorte de le rester. Mais sa décision prise, il fit ses bagages et s'envola pour New York, qui avait tellement à lui offrir. Il avait alors vingt trois ans.

A son arrivée, il fut reçu par une assemblée de fan en délire dont il ne pu s'échapper que grâce aux agents qu'avait envoyée l'agence qui l'avait fait venir et qui le guidèrent vers la limousine prévue pour lui en repoussant les groupies folles furieuses qui tentaient d'approcher leur idole. Lewis, loin de se douter qu'il avait un tel succès en Amérique, fut un peu désarçonné par cette drôle de réception mais haussa très vite les épaules. Au siège de l'agence de mannequinat, on le chouchouta correctement et il accepta de bonne grâce le contrat qu'on lui proposa, qui se révélait incroyablement avantageux pour lui, autant que pour ses employeurs. Seulement il y avait une clause qui lui interdisait de pratiquer une autre activité professionnel en dehors des leurs. Ainsi, il se retrouvait uniquement affilé à cette agence, mais vu le salaire et les avantages il ne s'en souciait pas. Il fut installé dans une magnifique suite ultra moderne au sommet d'un des plus luxueux hotels de la ville et commença alors une année de folie. Entre son travail, passionnant et autrement plus intéressant que le jeu qu'il avait pratiqué en Angleterre, les soirées mondaines, les boites de nuit, les afters un peu partout, les nuits dans le lit des unes, des uns, des autres ... Il menait une vie de star et s'éclatait. De temps en temps, il écrivait à ses parents, avec une certaine affection mais une distance dont il refusait de se départir. Ils n'étaient plus du même monde et c'était mieux ainsi.

Lewis était adulé, admiré, envié, suivit avec amour ou haine, mais toujours avec attention. En quelques mois, il prit une fois de plus le monopole des médias. On ne voyait plus que lui partout. Dans les journaux, on le voyait toujours avec des lunettes de soleil et une expression définitivement blasée, désabusée. Le fait est que son existence commençait à le lasser un peu, c'était toujours la même chose. Certes, il avait un travail qui le passionnait et qui se renouvelait sans cesse, avec des photographes incroyablement intelligents et intuitifs, qui saisissaient son humeur et faisaient les photos en conséquence, mais il n'avait pas de vie. Ou trop, peut-être. Il avait une femme ou un homme toutes les nuits, des amis solides et sincères, d'autres complètement superficiels ... Il avait assouvis tous ses fantasmes et s'attachait désormais à apaiser ceux des autres, sans difficulté aucune. Il avait tout vu, tout vécu. Il se sentait de plus en plus las, de moins en moins motivé. Et un sentiment de malaise coupable s'insinuait en lui lorsqu'il y repensait. Il avait toujours voulu cette vie, c'était ingrat de songer à s'en détacher maintenant. D'autant plus que, à l'heure actuelle, ce n'était pas possible. Il avait signé avec l'agence un contrat de dix ans et voulait à tout prix le tenir. Il ne serait pas libre avant ses trente trois ans. L'idée de vieillir ne le dérangeait pas vraiment, mais celle de devoir dévouer sa vie à la population en délire pendant encore 9 ans ne le tentait plus vraiment.

C'est à l'âge de vingt quatre ans que Lewis fit la connaissance du nouveau photographe de l'agence, nommé Maxime Mystère. Ce n'était pas son véritable nom de famille, bien sur, mais le type s'était fait connaitre ainsi dans le monde de la photo de mode. C'était une légende vivante, presque. Il avait vingt-huit ans et son physique rendait folle toutes les femmes de la planète, au même titre que Lewis ou presque. Maxime n'apparaissait pas beaucoup, il préférait faire apparaitre les autres. Lewis, lui, préférait apparaitre. Ils s'entendirent très vite comme des larrons en foire et on fit de Maxime le photographe attitré de Lewis, ce qui leur convenait parfaitement. De fil en aiguille, ils devinrent extrêmement proche. L'opinion publique leur prêtait une relation amoureuse, ce qu'aucun des deux ne démentait mais au grand dam de Maxime, ce n'était pas le cas. Lewis lui échappait toujours. Il essayait, timidement et maladroitement, de s'en rapprocher toujours plus, mais le jeune blond ne semblait pas comprendre ses avances, ou bien faire exprès de ne pas les voir. De soirée en soirée, Maxime devint de plus en plus insistant, de moins en moins discret.
Il était tombé raide amoureux de Lewis lorsqu'il l'avait vu pour la première fois sur un magazine, alors que le jeune homme était encore en Angleterre. C'était lui qui avait fait en sorte que l'agence ultra réputée le recrute, afin qu'il puisse en faire sa connaissance et travailler avec lui. Son influence était telle qu'il n'eut aucun mal à parvenir à son but. Malheureusement, cette même année, on lui avait confié un énorme contrat qu'il ne pouvait refusé. Il s'était donc occupé de sa mission avant de venir voir Lewis, au siège de l'agence qu'il avait manipulée. Une fois devant le jeune homme, il avait compris qu'il était foutu. Cette gueule d'ange blonde aux yeux si bleus, si limpides et au sourire parfait avait capturé son coeur pourtant inaccessible et le retenait désormais en otage, pour son plus grand bonheur et son plus grand malheur hélas.
Mais Lewis insouciant comme seuls les jeunes savent l'être, ne voyait rien de cet amour qui consumait son photographe. Il prenait ses avances pour un comportement d'homme bourré, de photographe excentrique, rien de plus. Pourtant, Maxime était magnifique, grand et mince, soigneusement musclé, un peu bronzé, avec un visage aux traits secs mais harmonieux encadrés par une chevelure brune et bouclée, un peu courte, qui mettait deux prunelles d'un vert mousse profond en valeur. Il était beau comme un dieu, dans un style plus ensoleillé que Lewis, nordique comme personne.

Au mois de novembre à la veille de ses vingt-cinq ans, l'agence envoya Lewis et son photographe à San Francisco pour une série de défilés s'inscrivant dans la collection printemps-été prochaine d'un grand couturier masculin. Ils partagèrent une immense suite dont les chambres étaient situées loin les unes des autres, si bien que Maxime n'osa jamais rejoindre Lewis en pleine nuit. Dans la journée, ils enchainaient les sorties, les réceptions, les défilés, les séances maquillages, habillages, coiffures etc. Ils n'étaient jamais seuls et plus le temps passait, plus Maxime devenait fou de jalousie, de rage et d'amour, de désespoir. Le 15 décembre, pour l'anniversaire du mannequin, il avait réservé une table dans le restaurant le plus chic de la ville et deux places pour une représentation de Hamlet, par une troupe mondialement connu. Le cadeau fit énormément plaisir à Lewis, qui ne voyait toujours rien de plus qu'une amitié un rien trop profonde. Après la pièce, ils rentrèrent directement à l'hôtel et, n'en pouvant plus, Maxime attira Lewis contre lui et l'embrassa.

Surpris et gêné, Lewis le repoussa doucement, maladroitement. Il expliqua avec douceur mais fermeté qu'il ne voulait pas gâcher leur amitié pour une histoire dans laquelle il n'éprouvait aucun sentiment amoureux. Maxime eut beau insister, réclamer une nuit dans ses bras, rien qu'une, Lewis resta fermement négatif. Ils allèrent se coucher sans se dire bonne nuit, chacun de son côté.

Et le lendemain matin, lorsque la femme de ménage passa, sur le coup de onze heures, elle trouva le corps nu de Lewis étendu dans son lit, un poignard dans le coeur, du sang partout. Au pied du lit se tenait le corps de Maxime qui, fou de douleur après avoir constaté son acte, s'était tué lui aussi. L'enquête fit grand bruit et se solda par la conclusion qu'il s'agissait un crime passionnel, ce que tout le monde pu confirmer étant donné que les avances de Maxime n'étaient pas passée inaperçues, de même que l'indifférence sincère de Lewis. La mort du jeune mannequin secoua le monde entier et pendant presque un mois, tous les pays semblaient en deuil, surtout les USA et l'Angleterre. Les parents du jeune homme, fous de chagrin, se donnèrent la mort et la ferme fut sectionnée puis vendue. Il ne resta plus rien de la famille Stanwell, si ce n'est que le fils, sur les magazines, sur l'écran de TV, sur les affiches, continuaient à éclairer le monde de son superbe physique.

Au moment du crime, Lewis dormait profondément. La douleur fut telle qu'il n'eut pas le temps de se réveiller et sombra immédiatement dans un profond coma, qui prit fin avec l'envol de son âme vers les cieux. Il pu ainsi voir son meurtrier pleurer de douleur et se tuer. Puis, il se retrouva dans les nuages, sous un plafond azur pur. Personne autour de lui. Puis, une pluie de plume s'est mise à tomber, suivie de près par des êtres ailés aux visages désolés mais avenants, gentils. Des anges. Pour la première fois depuis longtemps, quelque chose le surprenait. Silencieux, émerveillé, il attendit de voir la suite. Les anges l'entourèrent et se mirent à chanter, une mélodie douce mais incompréhensible, récitée dans une langue qu'il ne pouvait comprendre. Puis, l'un d'eux s'approcha de lui et se mit à parler. Cette fois dans une langue qu'il pouvait comprendre.

- Tu ne peux pas accéder au paradis, Tedd. Tu ne t'es pas assez soucié des autres pour gagner définitivement ta place d'ange. Retourne sur terre, sous forme d'ange inachevé, et protège les gens qui te semble avoir besoin d'aide. Prouve que tu es quelqu'un de bon et tu pourras venir ici, passer en jugement et aller rejoindre les anges finis.

Lewis, éberlué, hocha la tête en silence. Il ferma les yeux un instant et, lorsqu'il les rouvrit, il se retrouva dans la suite qu'il avait occupé avec Maxime, déserte et propre. En sortant, il se rendit compte que les gens ne le reconnaissait pas. Il se voyait encore partout sur les affiches, les magazines, à la TV ... mais personne ne faisait le lien entre lui et le type sur l'affiche. Ainsi, pour le monde entier, il était mort.

Mort pour les humains, pas encore mort pour les anges, il était condamné à faire le bien autour de lui pour gagner sa place au paradis, lui, le s'en foutiste de première, l'homme qui ne pensait en premier lieu qu'à lui. Il était finalement prisonnier d'une mission qu'il n'acceptait pas mais qu'il ferait, bien malgré lui.


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Stephen Rice


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MessageSujet: Re: Lewis T. Stanwell || When all the stars collide in this universe inside ...   Lewis T. Stanwell || When all the stars collide in this universe inside ... Icon_minitimeDim 23 Jan 2011 - 13:24

Je ne dirais pas bienvenue...

Les anges... C'est si répugnant, si plein de belles paroles pour au final vous enfoncez plus qu'autre chose. Je ne vous souhaite pas un bon séjour à San Francisco, et très sincèrement, j'espère que vous échouerez votre mission et que vous vous retrouvez coincé en Enfer avec votre ami Maxime. En attendant et vu que je n'ai pas le choix, je valide votre entrée dans notre cher ville.

Au déplaisir,

Stephen Rice.
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