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 A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥

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Serena Rice


My name is
Serena Rice -


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♣ Messages : 470
♣ Localisation : Tout près.
♣ Situation amoureuse : Éprise d'Arthur Stein.

A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ _
MessageSujet: A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥   A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ Icon_minitimeJeu 13 Jan 2011 - 21:54

I'm yours, forever, never forget.



___La passion charnelle était connue de Serena Rice depuis bien longtemps. Elle pratiquait un libertinage ardent depuis des années déjà. Elle avait toujours eu cette faculté à mettre les hommes qu’elle désirait dans son lit. Ceci avait toujours été un jeu, rien de plus. Se laissait aller à la tentation du moment, par simple envie, par passe-temps, et peut-être inconsciemment , pour avoir la sensation d’être désirée, d’être d’une certaine manière, aimée. Mais aujourd’hui, elle revisitait son passé différemment. Elle se rendait compte qu’elle n’avait jamais couché avec homme par simples sentiments, juste pour appartenir à un seul et unique homme au monde. Tout simplement, parce qu’elle n’était jamais tombée amoureuse avant ce jour. Parce qu’elle n’avait jamais ressentie le besoin de vivre au dépend d’un seul être vivant dans tout l’univers. Et Arthur Stein changeait tout cela. Il abattait toutes les barrières que Serena avait pu mettre entre elle, et ces quelconques sentiments amoureux. Il donnait un tout autre sens à sa vie d’immortelle, et même si tous ces changements effrayaient un tant soit peu la jeune femme, elle en éprouvait une certaine poussée d’adrénaline, une sorte de nouveau départ. C’était quelque chose qu’elle voulait vivre avec lui, et personne d’autre. Lorsque dans la rue il lui avait administré ses caresses infimes, ses baisers passionnés, la démone avait ressenti un tel désir pour cet homme, qu’elle en perdait peu à peu la tête. Jamais elle n’avait autant désiré quelqu’un, c’était quelque chose qu’elle ne connaissait pas. A présent, elle devait se rendre à l’évidence, elle voulait Arthur, plus que n’importe qui au monde. Elle le voulait pour elle seule, elle voulait tout son amour, toutes ses caresses, tous ses baisers, tous ses mots doux, tous ses regards, tous ses sourires, … Tout ceci étaient certes, égoïste, et certainement surprenant, mais elle s’en fichait éperdument. Car lorsqu’on aime, le reste nous importe peu, si ce n’est la personne pour qui l’on se damnerait sans perte de réflexion. Bien que la démone ait encore du mal à avouer les sentiments qu’elle éprouvait l’égard d’Arthur, elle se rendait compte qu’elle était prête à tout pour lui.

**


Serena se trouvait bloquée contre le torse de son immortel. Le trajet pour se rendre à l’hôtel du jeune homme avait duré quelques minutes divines. Ils passèrent si rapidement à l’accueil, que la démone ne s’en rendit même pas compte, le visage logé dans le creux du cou de son porteur. Elle était toujours éprise d’un désir ardent vis-à-vis d’Arthur, et la seule chose qu’elle désirait en cet instant, c’était de sentir de nouveau sa bouche contre la sienne, et ses doigts sur sa peau. Elle tombait peu à peu dans un tourbillon de frénésie charnelle, planant sous les caresses de son immortel. Jusqu’alors, elle n’avait jamais ressentie une passion si ardente, une envie d’appartenir à un seul homme. Très vite, ils arrivèrent dans la chambre d’Arthur. Chambre plus que luxueuse. De superficie gigantesque, tout en marbre avec de la dorure par ci, par là, et trônant au milieu de la chambre; un grand lit baldaquin. Serena ne s’attardait pas réellement sur la décoration de ladite chambre, mais plutôt sur le loueur de cette dernière. Une fois la porte refermée, la jeune femme ne se détacha pas du beau brun, et enlaça de nouveau sa nuque avant de poser de nouveau ses lèvres sur les siennes avec fougue. S’entreprit de nouveau un baiser entrainant, une danse que leurs bouches, et leurs langues connaissaient, qu’elles effectuaient comme si elles avaient appris ça toute leur vie. Serena se rendit compte qu’être contre lui sans pouvoir l’embrasser, même quelque minutes, lui avait cruellement manqué. Les mains du Dieu enserrèrent sa fine taille, la plaquant un peu plus contre son torse. Serena pouvait sentir les battements du cœur d’Arthur sous sa poitrine, prenant conscience qu’il l’aimait sincèrement. Elle sentit ses doigts grimper sous son tee-shirt, caressant avec volupté sa peau en feu. A présent elle en voulait beaucoup plus, elle voulait sentir sa peau contre la sienne, sans aucune barrière de tissu, malgré tout, elle souhaitait aussi prendre le temps, le temps d’apprécier chaque baisers, chaque caresses, chaque touchés, avec son immortel. La respiration erratique, les doigts enroulés autour d’une mèche de cheveux d’Arthur, Serena finit par détacher sa bouche de la sienne. Embrassant sa mâchoire, descendant lentement vers le cou du jeune homme, déposant des baisers brulants sur sa peau ardente, ses mains finirent par se poser sur le torse du jeune homme. Remontant son visage, regardant le beau brun avec deux billes bleus brillantes d’envies, elle s’attaqua au premier bouton de sa chemise. Avec une lenteur effarante, elle détacha chaque bouton qui la tenait éloignée du torse du Dieu. Ses doigts glissaient de temps à autre sur sa peau, entre deux détachements de boutons. Serena se mordit furtivement la lèvre, mutine, lorsqu’elle arriva au dernier bouton. Accordant un furtif regard emplie de sous-entendus à Arthur, elle remonta ses fines mains le long de son torse, effleurant juste son épiderme avec langueur jusqu’à atterrir à ses épaules. Là, elle fit glisser le tissu, encore humide de pluie, le long des bras musclés du jeune homme, toujours en pratiquant son petit manège avec une lente progression. Laissant choir la chemise par terre, elle regarda avec un désir ardent le torse de l’immortel, sculpté avec une telle perfection qu’elle comprenait peu à peu à quel point il était parfait.

Elle finit par le pousser jusqu’au lit, en avançant dans sa direction, l’obligeant ainsi à reculer. Avec un parfait calcule, il finit par tomber avec douceur sur le matelas. Lorsqu’il fut couché, Serena le fixa un instant, un petit sourire en coin sur les lèvres. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi cet homme lui faisait tant d’effet, pourquoi il lui faisait ressentir ces effluves de passion ardente, ce que, jusqu’alors elle n’avait jamais ressentie avec aucun homme. C’était une nouveauté, et la jeune femme n’avait qu’une envie, croquer dedans. Encore et encore, certaine qu’elle ne se lasserait jamais du beau brun en face d’elle, certaine que le feu du désir qui la brulait de l’intérieur ne partirait jamais, et laisserait des marques de brulures ardentes au creux d’elle, alimentant chaque jours un peu plus, le feu de la passion entre eux. La brunette finit par stopper sa contemplation, et s’approcha du lit où se trouvait son immortel visiblement impatient. Avec lenteur, elle se plaça à califourchon sur lui, et déposa chastement ses lèvres sur les siennes. Ses cheveux formèrent un rideau, qui cachait leurs visages du reste du monde, les enfermant dans leur amour fougueux. Les mains d’Arthur se placèrent sur son fessier, contractant le ventre de la jeune femme. Ses doigts à elle se mirent à créer des arabesques sur le torse du Dieu, sentant sous ses doigts les battements irréguliers de son organe vital. Son visage se trouvant tout près du sien, Serena pouvait aisément sentir le souffle chaud du brun glisser contre sa peau. Tous ses sens étaient décuplés, et chaque caresses qu’Arthur lui donnait marchaient comme un électrochoc sur tout son corps. Ses lèvres finirent par se poser sur son torse, elle déposa de légers baisers sur sa peau brûlante, tandis qu’elle sentait les doigts du jeune homme monter de nouveau vers son dos, sous son tee-shirt. Ne se laissant pas déstabiliser par les caresses divines que son épiderme recevait, créant des papillons au creux de son ventre, sa langue vint glisser sur le torse du Dieu. Elle fut amusée de sentir ses caresses se stopper quelques minutes, certainement par surprise, puis reprendre avec plus de ferveur. Continuant sa douce torture, elle descendit peu à peu vers le bas ventre du jeune homme. Le sentant se contracter sous ses doigts, et son cœur accélérer un peu plus, son corps remonta tandis que ses mains descendaient vers le jean d’Arthur.

Son visage de nouveau en face du sien, elle l’embrassa fougueusement, pendant que ses doigts agiles déboutonnaient le pantalon de l’immortel. Mais avant qu’elle n’aille plus loin, Arthur porta ses mains en bas de son tee-shirt et entreprit de la mettre à égalité avec lui. L’aidant dans sa tâche, retirant ses doigts du bas ventre du jeune homme, elle leva les bras pour qu’il fasse passer le tee-shirt par-dessus. Une fois en soutien-gorge noir en dentelle, un sourire mutin fleurit sur ses lèvres pulpeuses, gonflées par tout leurs baisers. Elle pouvait aisément voir le désir du beau brun dans ses deux billes noires brillantes qui la détaillaient avec envie. Elle connaissait depuis toujours l’effet qu’elle avait sur les hommes, mais le regard qu’il lui accordait, comptait bien plus que tout ceux qu’elle avait reçu jusqu’à présent. Il la mettait dans un état second, elle planait littéralement, totalement emportée par leur tourbillon de sentiments amoureux, et leur envie charnelle du moment. Ses mains posées sur son torse, elle caressait sa peau du bout des doigts, contemplant Arthur quelques instants. Il était indéniablement beau, couché sous elle, à la contempler silencieusement. Ses lèvres formaient un petit sourire amusé, mais remplie d’amour. Alors qu’elle allait de nouveau approchait ses lèvres des siennes, l’immortel inversa aisément les rôles, et Serena se retrouva couchée sous lui. Il avait agi à vitesse divine, si bien que prise dans sa contemplation, la démone n’avait eu le temps de réagir. Un air stupéfait orna tout d’abord son joli minois, et finalement, elle lâcha un petit rire qui brisa le silence. Elle accueilli le jeune homme entre ses jambes, tandis qu’il se collait contre elle pour happer sa bouche. Malgré la présence de son soutien-gorge, sentir la peau d’Arthur frôler la sienne, la brûla de l’intérieur, les papillons qui voletaient doucement dans son ventre jusqu’alors, se mirent vigoureusement à battre des ailes, créant une envie si forte, qu’elle noua ses jambes autour du bassin du beau brun. L’embrassant avec passion, comme si elle risquait de manquer d’air si il s’éloignait d’elle, ses doigts s’accrochaient à ses cheveux, tandis que sa main libre parcourait avec aisance le dos nu et offert du Dieu. Elle laissait glisser le bout de ses doigts sur son dos chaud, créant des arabesques en boucle. Elle l’aimait, c’était certain. Et en cet instant elle savait qu’aucun autre homme sur Terre, ou parmi tout l’univers, ne saurait lui faire ressentir cette fusion émotionnelle au creux de son ventre.



Dernière édition par Serena Rice le Jeu 2 Juin 2011 - 16:59, édité 1 fois
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Arthur Stein


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♣ Situation amoureuse : Appartient à Sa Serena Rice

A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ _
MessageSujet: Re: A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥   A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ Icon_minitimeVen 11 Fév 2011 - 22:53


So come here and never leave this place


A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ 4214z A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ Jgl1_005

Never...




A la base, Arthur Stein n’était pas quelqu’un appréciant les étreintes passionnées qui menaient inévitablement au sexe. Le jeune homme trouvait que l’acte sexuel n’était définitivement pas à prendre à la légère, qu’il se devait d’être la finalité d’un chemin y ayant naturellement abouti. La relation qu’il entretenait avec Serena Rice était de par ce fait parfaitement inscrite dans ce schéma. En effet, depuis que la belle démone avait investi son cœur, le jeune homme était certain qu’ils iraient tous deux jusqu’au bout de leurs caresses afin de permettre au feu qui les consumait de se calmer, au moins pendant quelques temps. Ce qui s’était passé au Jardin des Illusions et ce qui venait à l’instant même de se dérouler l’avaient d’ailleurs conforté dans sa prédiction même s’il n’était présentement pas vraiment en état de raisonner. Le corps brûlant de Serena tout contre le sien, qui n’était pas en reste niveau ébullition hormonale, l’empêchait de se concentrer sur tout autre chose que leurs personnes. Le fait que ce soit l’héritière Rice qui soit ainsi collée à son torse lui faisait autant perdre la tête que le nuage rempli d’hormones dans lequel ils baignaient. D’ici peu, il allait faire l’amour à la femme qu’il aimait d’un amour aussi grand que l’Univers, si ce n’était plus, ça promettait d’être parmi les plus beaux instants de sa vie. Et il espérait que ce soit la même chose aux yeux de la jeune brune également. S’il voulait être sincère avec lui-même, il devait en vérité s’avouer qu’il ne trouverait de réels plaisir à l’acte que si Serena en trouvait également, éducation de gentleman habitué à muselé ses propres désirs pour faire primer ceux de l’élue de son cœur, obligeant. Au vu de la société solipsiste dans laquelle ils vivaient, il considérait que son mode de pensées était tout de même plus agréable à supporter que celui régnant communément. Même s’il était vrai qu’il pouvait également être un être aussi atroce que cruel, lorsque l’envie lui en prenait. De toute façon, ça n’avait pas d’importance, Serena n’avait-elle pas fait pire, pas plus tard qu’une demi-heure auparavant ? Sauf que dans la situation présente, Arthur se fichait éperdument que la jeune femme qu’il tenait si fermement contre lui soit un serial killeur à tendances nymphomanes parce que la seule chose qui comptait pour lui était qu’elle soit exclusivement à lui pour quelques heures, encore.

Le souffle chaud de la brune chatouillait d’ailleurs son cou à ce moment-là, alors qu’il traversait promptement le hall d’entrée de son habitation pour emprunter les escaliers de marbre menant aux étages. Son lit ne lui avait jamais paru aussi loin. Lorsqu’ils atteignirent enfin sa chambre, Arthur sentit un poids quitter instantanément ses épaules, en réponse au fait qu’il réalisait de très loin que plus rien ne faisait obstacle à la consommation physique de leur relation amoureuse. Une vague d’angoissée, liée au fait que le Dieu se sentit d’un coup très peu confiant en ses capacités sur ce plan-là, fut rapidement balayée par les lèvres terriblement tentantes de Serena qui revinrent saluer les siennes tandis qu’elle venait de regagner le sol, d’un mouvement habile qui serait passé inaperçu si le brun n’avait pas été accro à la chaleur corporelle de sa compagne. Enfermé dans le cube sensitif de la nouvelle rencontre de leurs deux corps, le jeune homme sentit parfaitement leurs langues se lier, se séparer, revenir, comme douées d’une vie propre, chacune sachant sans l’ombre d’un doute ce qu’elle devait faire pour plaire à son alter-égo. Pendant ce temps, le reste de leurs corps ne restait pas inactifs, les mains d’Arthur s’étant d’elles-mêmes rendues au niveau de la taille souple de la démone dans le but de l’attirer davantage à lui. Du fin fond des entrailles du jeune homme, un unique désir prédominait : celui de sentir Serena partout autour de lui, qu’elle et lui ne fasse plus qu’un. Proche de l’ivresse des sens, le Dieu se demanda distraitement s’il était possible que le brasier qui les consumait ensemble pouvait véritablement avoir une fin ; ça lui semblait tout à fait improbable, comme si on lui avait dit qu’il pouvait vivre sans respirer… Dans sa cage thoracique, son organe cardiaque paraissait sur le point d’exploser tellement il battait rapidement, pompant avidement le sang du jeune homme vers les zones qui le demandaient. Contre son torse, celui de la démone faisait de même, les unissant une nouvelle fois dans un état commun, celui de l’Amour. Présidents élus à l’unanimité de leur république amoureuse, ils avaient désormais le devoir de respecter ce que leurs programmes annonçaient, à savoir une augmentation du temps de plaisir et une diminution des tracas quotidiens. Même si leurs vies étaient quasiment éternelles, ils n’en avaient qu’une chacun, ce qui induisait qu’il ne fallait surtout pas qu’ils la gâchent avec du temps perdu à agir selon le bon vouloir de la société plutôt que leurs propres volontés. C’était dans cette optique que le jeune homme avait glissé ses doigts sous le t-shirt encore humide de sa compagne, se délectant de la sensation prodigieuse que lui procurait la peau lisse et brûlante qu’il sentait sous la pulpe de ses doigts. Jamais il n’avait eu l’occasion de toucher un grain de peau aussi fin, aussi attirant, s’il avait été en état de réfléchir, il se serait instantanément demandé s’il avait un jour une chance de perdre l’addiction qui venait de finir de s’installer en son sein au sujet de la peau de Serena Rice. Au lieu d’essayer de répondre à cette question, le brun préféra tâcher de comprendre pourquoi les lèvres si délectables de sa démone s’étaient brutalement détachées des siennes.

Lorsqu’il sentit l’habile bouche embrasser sans retenue sa mâchoire avant de doucement progresser vers la peau de son cou, il décida de ranger les derniers neurones en état de fonctionner qu’il avait afin de les protéger des chocs passionnels qu’il allait inévitablement continuer à ressentir vu l’allure à laquelle les choses allaient. Allure qui était cela dit loin de lui déplaire. Acceptant le rôle de passif qu’il lui était pour l’instant attribué, il laissa Serena le déshabiller avec l’adresse troublante d’une femme habituée à faire cela tout en se noyant dans le regard bleu électrique qu’elle lui présentait, maintenant que son visage était remonté à la hauteur de celui du brun. L’intensité de son regard, cependant, était telle qu’Arthur alla même jusqu’à se demander si c’était réellement lui qui provoquait un tel état chez sa compagne. Après tout, elle avait du partager la couche d’hommes bien plus beaux que lui, ce qui voulait dire qu’à moi qu’elle ne simulât, elle ne pouvait décemment pas réagir ainsi au simple contact électrisant de leurs peaux brûlantes de désir. Ca serait trop beau pour être vrai. Le manque de confiance du Dieu qui venait de revenir brutalement ne tarda néanmoins pas à être de nouveau évacué par la magnifique brune qui semblait prendre un malin plaisir à faire languir son compagnon tandis qu’elle achevait de défaire les derniers boutons qui l’empêchait encore d’avoir un total accès au torse convoité. Les caresses qu’elle lui accordait parfois l’air de rien en détachant un nouveau bouton donnait au Dieu l’envie primitive d’arracher lui-même sa chemise mais il se contint, se rappelant en déglutissant difficilement qu’ils n’étaient même pas encore arrivés au niveau de son lit. Leurs souffles, souvent mêlés malgré le fait que leurs lèvres ne fassent que s’effleurer, étaient aussi erratiques l’un que l’autre, ce qui n’empêchait pas Serena de garder le contrôle total sur la situation. Arrivant au dernier bouton de la chemise, elle offrit à Arthur un regard d’où aucune innocence ne transparaissait, surtout à cause du fait qu’elle se soit brièvement mordit la lèvre inférieure précédemment. Cette lèvre que le jeune homme rêvait de recommencer à embrasser, ce regard qu’il rêvait de faire chavirer… Mais pour l’instant, il n’avait pas à agir, seulement à apprécier ce qu’on lui faisait subir. Les jolies mains fines de la démone remontèrent habilement sur son torse, caressant avec une sensualité non dissimulée la peau désormais à découverte du brun jusqu’à être dans les bonnes dispositions pour achever de lui retirer sa chemise, encore quelque peu mouillée malgré le séchage express que lui avait offert leur course.

Maintenant qu’il était enfin débarrassé de ce qui cachait précédemment son torse, le regard toujours bleu électrique de la démone détailla ce dernier avec une certaine convoitise qui combla son égo de mâle, plutôt imposant désormais grâce à l’avis favorable que la magnifique jeune femme venait de lui accorder. D’ailleurs, ça ne paraissait pas être la seule chose qu’elle semblait prête à lui accorder vu le soin extrême qu’elle prit à le pousser avec plus ou moins de douceur vers son lit, jusqu’à ce qu’il ne tombe dessus avec une certaine surprise. L’image qu’il renvoyait sembla plaire à Serena vu que cette dernière resta une seconde immobile au pied du lit à le fixer, un sourire mutin posé sur ses lèvres gonflées par les baisers qu’ils avaient précédemment échangés. Recommençant brusquement à agir, elle franchit en prenant son temps, la faible mais intolérable distance qui les séparait encore pour ensuite lentement se placer à cheval sur lui et pencher une nouvelle fois son visage vers le sien, dans le but d’échanger avec lui un sage baiser. Ses longs cheveux bruns suivirent instantanément le mouvement de son corps et cascadèrent autour de la tête d’Arthur avec une délicieuse fluidité que le jeune homme apprécia seulement du coin de l’œil, le regard trop accaparé par le beau visage de la démone juste au-dessus de lui. Cependant, ses mains ne parurent pas s’être suffisamment rassasiées du corps parfait de la jeune femme parce qu’elles revinrent se placer avec une douceur infinie sur les fesses féminines encore à leur portée, qu’elles caressèrent d’une façon aléatoire mais délicieusement répétitive tandis que les doigts fins de la brune inventaient d’invisibles et agréables dessins sur son torse, faisant du même coup accélérer le cœur bouleversé du Dieu. La proximité tant enivrante de Serena l’étourdissait sans qu’il ne fasse rien pour y résister, le moindre frôlement de leurs corps provoquait une nouvelle sensation dans en son sein et il n’osait imaginer ce que ce serait dès que la jeune femme serait aussi dévêtue qu’il l’était lui-même.

Brusquement, sans qu’il n’ait été préparé à cela, malgré la situation dans laquelle sa compagne et lui-même se trouvaient, la bouche de la jeune femme atterrit sur sa peau échauffée et la couvrit de baisers célestes. Une nouvelle fois libéré de la retenue qu’il ressentait parfois, il laissa ses mains s’infiltrer sous le t-shirt de la brune et ses doigts parcourir sa peau aussi brûlante que parfaite, en des courbes psychédéliques seulement guidées par son désir. Il aspira un instant à retirer ce haut frustrant du poitrail idyllique de la démone mais cette dernière fit entrer sans préavis sa langue dans le jeu, léchant la peau du Dieu avec une langueur pétrifiante. La pétrification du jeune homme dura d’ailleurs quelques minutes, le temps que ses synapses se reconnectent totalement, puis il recommença à mouvoir ses mains dans le dos délicatement féminin de Serena, plus adorateur que jamais de la véritable divinité qu’il avait contre lui. Celle-ci se mit soudainement à descendre lentement en direction du bas-ventre du brun qui se rendit compte qu’il ne pouvait pas empêcher la contraction de ses muscles qui réagissaient à la progression de la jeune femme. Le sang, pompé énergiquement par son cœur, affluait vers le centre de son corps sans qu’il n’y puisse rien faire et il accueillit avec une certaine forme de soulagement la remontée du corps de la démone avant de se rendre compte que ses mains demeuraient dangereusement près de son jeans. Toutefois, son attention fut un instant distraite par le baiser ardent qu’amorça Serena alors même qu’elle déboutonnait habilement son pantalon, le plus naturellement du monde... Sauf que la situation allait devenir beaucoup trop inégale si le jeune homme la laissait faire alors il l’arrêta sans violence et lui retira avec une certaine agilité ainsi que son aide, le haut vraiment trop superflu, vu les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient, qu’elle portait jusque là. Lorsque son regard noir tomba sur le soutien-gorge en dentelle dont la couleur s’accordait merveilleusement à ses yeux, Arthur se retint difficilement de déglutir et préféra orienter son attention vers le visage particulièrement désirable à ce moment-là de sa compagne. Ses lèvres étaient plus rouges que d’habitude – grâce à lui !, ses longs cheveux soyeux commençaient à avoir une vie propre – toujours grâce à lui !, et ses yeux n’avaient pas abandonné leur éclat électrique, ce qui acheva métaphoriquement parlant le Dieu sans qu’il ne comprenne pourquoi. Serena lui apparaissait soudain comme un être qu’il pouvait réellement avoir, une femme qu’il pourrait librement aimer et dont il serait aussi aimé, sans barrières entre eux. La netteté de la révélation libéra un barrage inconscient au sein du jeune homme qui se trouva englouti par l’amour qu’il éprouvait à l’égard de la démone mais pour la première fois sans restriction même s’il n’était absolument pas conscient du fait qu’il se censurait auparavant.

Les mains de la jeune femme étaient présentement placées sur son torse, qu’elles caressaient légèrement, alors que son regard l’observait avec douceur ; reflet imparfait du sien qui détaillait calmement l’aspect et l’âme de sa compagne. Il se sentait merveilleusement bien maintenant qu’il pouvait éprouver librement tout l’amour qu’il avait en réserve pour Serena et il savait qu’un sourire traduisait ce sentiment ainsi que l’émotion amusée qu’il ressentait en pensant au début de leur couple. Il avait vraiment eu raison de s’accrocher. Soyez réalistes, demandez l’impossible était une phrase qui pourrait être mise sur les faireparts de leur mariage si jamais ils se mariaient, un jour. Mais il était un tôt pour penser à ça même si le Dieu n’aurait pas été le moins du monde contre une prévision de son futur avec Serena…. A vrai dire, c’est surtout que le moment était plutôt mal choisi pour faire l’autiste. Il était allongé sous une magnifique brune, que diable ! Décidant qu’elle avait eu assez le contrôle sur la situation, le jeune homme échangea rapidement sa place avec Serena en faisant en sorte qu’elle soit trop surprise pour songer à contrer, par réflexe ou non, son action puis apprécia l’expression étonnée qu’arbora son visage lorsqu’elle s’aperçut de la permutation. Un rire bref suivi, cependant vite arrêté par le placement déterminé du Dieu au-dessus du corps mince de la démone qui répondit instinctivement aux sollicitations corporelles ainsi qu’au baiser d’Arthur lorsque celui-ci recommença à l’embrasser. Leurs peaux glissaient régulièrement l’une contre l’autre, apaisant un instant le feu dont le brun avait l’impression d’être recouvert avant de le faire reprendre de plus belle sitôt que les épidermes s’éloignaient l’un de l’autre. Les jambes bronzées de la jeune femme se nouèrent subitement autour des hanches du Dieu et le désir le foudroya durant une seconde, le laissant dans un état second qui risquait de demeurer tant que leur soif commune de l’autre n’aura pas été momentanément assouvie. Par chance, leur baiser passionnel arrivait à endiguer une partie de leurs envies sexuelles même si ce n’était qu’une compensation temporaire étant donné que la pièce paraissait se charger un peu plus de tension érotique, chaque seconde qui passait. Les élégants doigts droitiers de Serena s’accrochaient aux mèches courtes d’Arthur tandis que ceux de la main gauche redécouvrait avec légèreté le dos largement exhibé du jeune homme. De son côté, ce dernier évitait d’écraser sa compagne en retenant une partie de son poids à l’aide de son bras gauche mais ne se privait pas de passer les doigts de sa main libre dans les mèches épaisses auxquelles il avait accès, faisant également parfois glisser la pulpe de ses doigts sur l’épaule à portée de Serena, sans lâcher ses lèvres un seul instant. Finalement, sa bouche commença à redescendre vers le cou tandis que sa main droite glissait dans l’espace entre leurs abdomens, caressant brièvement la poitrine de la démone avant de passer sur son ventre tandis que ses baisers s’égaraient autour du soutien-gorge sombre de la jeune femme.

Le morceau de tissu frustrant énormément le Dieu, ce dernier profita de sa vitesse divine pour faire décoller durant un dixième de seconde Serena du lit et dégrafer les attaches embêtantes qui étaient dans son dos avant de la reposer précautionneusement sur le matelas et de finir de l’aider à retirer les bretelles élastiques qui ornaient encore ses épaules. Cela fait, ils reprirent là où ils en étaient et la bouche d’Arthur s’aventura vers l’un des mamelons durcis désormais offert qu’il happa délicatement entre ses lèvres, le titillant avec assurance du bout de sa langue avant de passer au second, ses mains placée sur les hanches de la démone, les caressant avec une certaine langueur et s’aventurant le plus bas qu’il leur était anatomiquement possible, effleurant ainsi son bas-ventre sans difficulté mais ne s’y attardant jamais, du fait que le brun préférait faire pour le moment languir sa belle amie. Les mains de celle-ci étaient présentement placées dans les cheveux qu’elles serraient instinctivement, s’aventurant cependant à parfois les lâcher pour continuer à explorer le corps à proximité du brun mais y revenant invariablement surtout quand le jeune homme abandonna la poitrine voluptueuse de la démone pour descendre lentement sur son ventre plat qu’il parsema d’une multitude de baisers, appréciant continuellement la chaleur sensuelle qu’exhalait le corps recouvert d’une légère couche de sueur de Serena. Bientôt, il arriva au niveau du pantalon de la jeune femme qu’il déboutonna avec assurance après avoir échangé un regard entendu avec sa chère et tendre. Evoluant en équipe, il fit progressivement glisser le tissu le long des jambes moites de la démone tandis qu’elle levait son postérieur pour l’aider ; lorsque l’opération arriva à sa fin, le Dieu jeta sans regarder le jeans sur un des fauteuils placés autour de son lit et remonta aussitôt après au niveau du visage envoûtant de la jeune femme qu’il embrassa avec dévotion alors que sa main droite s’aventurait vers le sous-vêtement, normalement assorti au soutien-gorge viré quelques instants auparavant, qu’il restait sur le corps parfait de Serena Rice. Le tissu noir était humide, ce qu’Artur considéra distraitement comme logique étant donné l’excitation qu’ils éprouvaient tous les deux, et il caressa sans le retirer la féminité outrageusement proche de la démone, ses lèvres embrassant celles de la jeune femme en même temps tandis que le Dieu se délectait de la tension qui naissait dans le corps entier de sa compagne dès qu’il passait véritablement ses doigts au niveau de son intimité, sans toutefois oser prendre davantage les devants pour leur première fois. Abandonnant momentanément le bas du corps, il recommença alors à se concentrer sur sa poitrine à laquelle il offrit une multitude de légères caresses, englobant de ses mains leur globalité et sentant les battements agités du cœur de la belle dans le creux de ses paumes, en réponse parfaite aux siens qui semblaient être sur le point de lui déchirer le thorax. Néanmoins, même si cette déchirure arrivait réellement dans un futur proche, le brun se dit qu’il était au moins sûr de souffrir avec en arrière-plan un nuage de pur contentement grâce à sa merveilleuse âme-sœur.


Dernière édition par Arthur Stein le Jeu 10 Mar 2011 - 17:47, édité 1 fois
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A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ _
MessageSujet: Re: A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥   A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ Icon_minitimeLun 7 Mar 2011 - 21:25

Couché sur elle, Arthur tentait tant bien que mal de ne pas écraser la jeune femme en plaçant ses bras autour de son visage, afin de trouver un appuie confortable. Les jambes toujours nouées autour de la taille de son immortel, sa bouche ne cessait d’embrasser ardemment la sienne. Pour rien au monde elle n’aurait fait cesser cet instant. Elle voulait ressentir cette sensation de bien-être, cette impression de ne plus manquer de rien et d’avoir tout ce qu’il lui fallait pour vivre tous les jours du reste de sa vie. Ce que le jeune homme créait actuellement chez elle était tellement puissant, que cela faisait doucement perdre la tête à la démone. Elle qui auparavant se servait des hommes, et les jetait ensuite, elle ne voulait pas réitérer la même histoire avec le Dieu. Pourquoi ? Tout bonnement parce qu’elle s’en était entiché, et ce, depuis le Jardin des Illusions, depuis que ses lèvres avaient effleuré les siennes, et Serena était absolument certaine que rien au monde ne pourrait remédier à ça. Toujours éprise dans son baiser passionné, elle pouvait sentir les doigts du jeune homme glisser dans sa longue chevelure brune, puis effleurer sa peau au niveau de son épaule. Elle n’arrivait pas à s’empêcher de frissonner dès qu’Arthur caressait son épiderme en feu, c’était plus fort qu’elle, et tous ses sens étant décuplés en cet instant, cela rendait les choses bien plus difficile à contrôler. Au bout d’un temps, les lèvres chaudes de son immortel descendirent le long de son cou, déposant des baisers brulants sur sa peau. Sa respiration devint très vite erratique, et ses paupières se fermèrent furtivement afin d’apprécier et d’ancrer cet instant de bonheur en elle. Tout en parsemant son décolleté d’embrassade fusante, Serena put sentir la main du beau brun se glisser entre eux. Contractant son ventre, elle la sentit glisser d’abord sur sa poitrine encore cachée par son soutien-gorge, puis descendre lentement sur son abdomen. Appréciant chaque caresse qu’Arthur lui prodiguait, elle continuait de créer des arabesques sur son dos nu, se délectant de la chaleur qui émanait de sa peau en feu. Elle se sentit soudainement levée du lit, mais cette action dura un millième de seconde, si bien qu’elle n’eut pas vraiment le temps de réagir. Ce n’est que lorsque son immortel la reposa précautionneusement à sa place initiale, qu’elle se rendit compte qu’il avait détaché son soutien gorge avec dextérité. Il finit par libérer sa poitrine déjà durcie par l’excitation en retirant complètement son soutien gorge. Impatiente, le cœur de la jeune femme s’emballa un peu plus- si encore c’était possible-, dès que la bouche du beau brun se dirigea vers l’un de ses seins afin de lui prodiguer des vagues de plaisir à l’aide de sa langue qui commença à titiller l’un de ses tétons. Pour ne créer aucune jalousie, il administra le même supplice au second. Les paupières de Serena étaient closes, se concentrant sur chaque coups de langue données, sur les mains d’Arthur qui caressaient ses hanches lentement, les effleurant presque. Le plaisir l’inondait entièrement, si bien qu’elle ne pouvait s’empêcher de s’accrocher aux cheveux bruns du jeune homme, afin de lui faire comprendre silencieusement qu’elle appréciait cette douce torture. Mais elle en voulait plus, bien plus. Son désir ne cessait d’augmenter au creux de son bas ventre, chauffant chaque parcelles de son corps, crépitant partout en elle, si bien qu’elle avait la sensation d’être une boule de feu. Elle voulait réellement lui appartenir, cette nuit, d’assouvir enfin ce besoin vital qu’ils ressentaient tous les deux à l’égard de l’autre. Bien qu’elle ait beaucoup d’expérience en la matière, aucun homme jusqu’alors n’avait réellement pris le temps d’apprécier de simples caresses, mais qui étaient pourtant importantes aux yeux de Serena avant d’attendre le septième ciel. Cette fois-ci, elle souhaitait prendre le temps de découvrir le corps d’un homme, mais en particulier celui d’Arthur. De lui montrer par des caresses charnelles à quel point elle s’était accrochée à lui, à quel point il était plus qu’important dans sa vie d’immortelle, de lui prouver tout celui juste par un langage corporel que lui seul serait capable de décrypter.

La démone étouffa un gémissement lorsqu’elle sentit les lèvres chaudes et humides de son immortel parcourir son ventre, s’aventurant vers son bas ventre, l’endroit de tous les désirs. Ses doigts s’accrochaient vigoureusement aux mèches de cheveux du jeune homme, c’était plus fort qu’elle, elle devait extérioriser d’une manière ou d’une autre le plaisir que lui procurait cet instant magique. Très vite, les mains d’Arthur commencèrent à déboutonner le pantalon de la belle brune. En parfait gentleman, il lui demanda l’autorisation de continuer plus loin ce qu’il était en train d’entreprendre d’un regard furtif. La réponse de Serena était fatidique, et elle donna pressement la permission au Dieu de finir d’enlever son pantalon devenu gênant pour la suite des évènements. Elle l’aida dans sa tâche en levant son fessier rapidement afin de descendre le jean plus facilement. Très vite, le pantalon trouva sa place sur l’un des fauteuils de la chambre, la jeune femme se retrouva simplement en boxer noir sous Arthur toujours muni de son jean. Il y avait là une véritable inégalité, inégalité dont la démone se promit d’y remédier au plus vite. Son bel immortel remonta vers elle avec rapidité, son visage étant à présent face au sien. Leurs bouches se retrouvèrent, s’aimantant parfaitement, connaissant par cœur la danse enflammée qui les unissait. Elle aimait sentir le torse brulant du jeune homme contre sa poitrine, si bien que pour le sentir encore plus près d’elle, elle encercla sa nuque, l’obligeant à se rapprocher de son corps, de s’ancrer en elle. Tout en s’embrassant passionnément, la main d’Arthur descendit vers son bas ventre, contractant en même temps le ventre de la brunette. Ses doigts glissèrent sans hésitation sur son intimité humide d’excitation, déversant des ondes électriques dans tout le corps de la démone. Cette dernière n’avait plus du tout les idées en place, tout ce qui l’enveloppait en cet instant c’était le plaisir sexuel. Elle étouffait ses gémissements contre les lèvres de son amant, malgré tout sa respiration se faisait courte, même si elle redemandait encore et encore les lèvres du beau brun contre les siennes. Il finit par cesser ses caresses, pour remonter vers sa poitrine, et il enferma ses deux seins entre ses mains fermes, les effleurant du bout des doigts. La poitrine durcit de Serena se levait au rythme de sa respiration, et son cœur s’affolait un peu plus dès qu’Arthur touchait un de ses points sensibles. Sa bouche toujours collée à la sienne, la démone continuait de se délecter silencieusement de la promiscuité qu’entretenaient l’immortel et elle dans cette liaison charnelle. Mais bien vite, elle décida de mettre le jeune homme à égalité avec elle. Ses mains se baladèrent sur son et se dirigèrent lentement vers son postérieur. Sans timidité aucune, elle glissa ses mains dans son jean , caressant par-dessus son caleçon les fesses fermes du Dieu. Elle ramena ses mains devant le bas ventre de son beau brun, et effleura du bout des doigts sa virilité dure de désir. Il se détacha de ses lèvres quelques instants, et porta sa bouche au creux de son cou, tandis que Serena entreprenait de déboutonner son jean.

Agilement, elle réussit à descendre la braguette du jean, et commença à retirer le pantalon gênant. Arthur se laissait docilement faire, tout en l’aidant dans sa tâche de le déshabiller. Le jean finit par rejoindre très vite les autres affaires éparpillées dans la chambre. A présent, ils ne portaient plus que caleçon et boxer, plus qu’une barrière de tissu avant d’appartenir l’un à l’autre. De nouveau, la démone retrouva la bouche tant aimé de son immortel contre la sienne, c’était un baiser qui exprimait à la fois l’impatience et tout l’amour et le respect qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Si Serena avait été sincère avec elle-même, elle aurait pu certifier que c’était certainement le plus beau baiser de sa vie. Elle se sentait tellement aimée et adorée par le Dieu, que ça la déboussolait complètement. N’ayant plus les idées en place, elle agissait par impulsivité, afin d’atteindre leur but premier. Ses mains posées sur les fesses du jeune homme, repassèrent devant, et de ses doigts agiles, elle se permit d’entrer dans l’intimité de son beau brun. Sa respiration mêlée à la sienne, elle put aisément percevoir que sa respiration se saccada rapidement lorsqu’elle commença à faire des va et vient sur son membre dur d’excitation. Elle contempla le visage aux paupières fermées face au sien, ce visage qu’elle chérissait le plus au monde. Peu à peu elle comprenait le sens de la phrase : «  Ton visage est un endroit qui a marqué ma vie. » Elle était certaine qu’elle ne pourrait plus se réveiller chaque matin sans avoir le même visage dans ses pensées, elle était tout aussi certaine que bientôt, elle connaitrait par cœur chaque mimiques que son immortel pouvait avoir, qu’elle pourrait comprendre chacun de ses regards, et juste en le regardant, deviner chacune de ses pensées. Et sans réellement deviner pourquoi, cette pensée là la fit sourire. Arthur était son alter-égo, son âme sœur, en cet instant, ça résonnait comme une évidence dans le cerveau de la démone, si bien qu’elle se demandait comment elle avait fait tout ce temps pour vivre sans lui jusqu’à aujourd’hui. La démone voulait lui prouver qu’il n’était pas n’importe qui pour elle, qu’il n’était pas qu’une vulgaire conquête, mais elle ne savait comment faire. Elle se refusait de lui dire ces trois petits mots qu’il souhaitait tant entendre, la seule et véritable chose qu’elle pouvait faire, c’était de lui montrer tout ce qu’elle ressentait à son égard en se donnant à lui, comme jamais elle ne s’était donnée à personne d’autre auparavant. Serena administrait toujours le même mouvement à la virilité de son amant. Ce dernier embrassait ardemment sa poitrine offerte, tandis que ses mains se trouvaient sur ses hanches, effleurant sa peau du bout des doigts, provoquant des frissons de plaisir dans tout le corps de la démone.

Elle finit par stopper ses mouvements, et lui les siens, et il remonta son visage à la même hauteur que le sien. La brunette s’enfonça dans le néant du Dieu sans gêne aucune, se permettant de tomber dans ce trou noir brillant de désir et d’amour à son égard. Elle encadra son visage de ses deux mains brulantes, caressant ses joues à l’aide de ses pouces. Ses jambes maintenaient toujours la taille de son immortel, et elle approcha son merveilleux visage du sien pour lui accorder un baiser délicat, et doucereux, sans brusquerie aucune. Elle sentait son cœur battre contre le sien, son ventre se lever et se baisser selon le rythme de sa respiration, contre son propre ventre, et elle sentait aisément le désir provenant de l’intimité d’Arthur contre la sienne. Tout en l’embrassant, elle redressa leurs corps en position assise grâce à ses pouvoirs démoniaques. A présent, la jeune femme se retrouvait à califourchon sur son beau brun, sans rompre leur tendre baiser. Elle sentit les mains chaudes du Dieu se posait dans le creux de ses reins, administrant des caresses prodigues, et la faisant en même temps se cambrer un peu plus, cet endroit étant l’un de ses points faibles en matière de caresses. Les mains de la brunette quant à elle, encerclèrent la nuque d’Arthur, et ses doigts s’emmêlèrent instinctivement dans ses cheveux. Son bas ventre se trouvait être actuellement un brasier ardent, et très vite, elle voulut mettre fin à cette interminable attente. Sa bouche descendit dans le cou de son beau brun, et tandis qu’elle embrassait chaque parcelles de peau brulante sous ses lèvres, elle s’attaqua à retirer son caleçon. De ses mains expertes, elle commença à descendre le tissu qui retenait la virilité d’Arthur prisonnière. Il l’aida dans sa tâche en se mettant à genoux, plaçant ainsi Serena de la même manière sur les draps. Impatiente, la démone finit par déchirer le caleçon, tout en accordant un petit sourire à son Dieu. Ce dernier entreprit à son tour, de la mettre enfin à nue, et commença à descendre le boxer noir de la jeune femme le long de ses cuisses, et tout comme elle, déchira le bout de tissu gênant. A présent, ils étaient nus face à l’autre, plus rien ne pouvait les empêcher de s’unir pour toujours, de se donner sans retenue à son alter-égo. Le moment fatidique allait arriver, et sans réellement savoir pourquoi, la démone en devenait un tantinet nerveuse. Tout simplement parce que son immortel n’était plus n’importe qui, et elle se mise à douter d’elle, et ce qu’elle pourrait lui apporter dans l’avenir. Toutes les fois où ils s’étaient rencontrés revient en trombe dans l’esprit de la jeune femme, elle repensa à la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, cette fois là où ils n’avaient fait que de s’envoyer des pics. La deuxième fois, dans le Jardin des Illusions, lorsqu’Arthur lui avait dit qu’il était tombé amoureux d’elle, tout ce qu’elle avait ressenti dès que ses lèvres avaient frôlé les siennes, dès que le Dieu lui faisait ses déclarations. Puis cette dernière fois, aujourd’hui en fait, qu’elle avait enfin baisser sa garde et qu’elle avait fini par lui céder, par officialiser leur relation. Tout en repensant à tous ces sentiments qu’elle ressentait à l’égard d’Arthur, à toutes ces nuits sans dormir juste parce qu’il avait crée un manque constant en elle, à toutes ces fois où elle avait voulu le revoir avant qu’il ne la retrouve, tout ceci détruisait les doutes et la nervosité qu’elle avait pu avoir l’instant d’avant, et à présent elle était certaine de ce qu’elle voulait.

Son immortel dut s’apercevoir du moment d’absence de Serena, car il fronçait les sourcils. Elle lui accorda un sourire rassurant et sincère, et ancra son regard dans le sien. Tout en se collant contre lui, le désir et l’envie revinrent au galop. Ses gestes se firent plus impatients, plus brusques tandis qu’elle embrassait de nouveau Arthur avec fougue. Il répondit à son appel, et encercla sa taille fermement, confondant leurs corps brulants. La démone entraina Arthur avec elle, tandis qu’elle se couchait de nouveau sur le lit, elle accueilli le Dieu entre ses jambes, et détacha ses lèvres des siennes. D’un regard impatient et entendu, il la pénétra avec douceur, provoquant dans tout le corps de la démone une décharge de plaisir. Instinctivement, elle se mordit la lèvre, ses yeux bleus azurs ancrés dans les deux billes ténébreuses de son immortel. Il resta quelques instants en elle, sans bouger, et scella de nouveau ses lèvres aux siennes tout en reprenant de lents va-et-vient, s’enfonçant toujours un peu plus dans son intimité. Serena noua ses jambes autour de sa taille comme précédemment, et porta ses mains sur le dos d’Arthur, plantant ses ongles dans son épiderme brulant à chaque coups de reins donnés. Il procédait à leur union lentement, sans brusquerie, le temps que leurs corps s’adaptent l’un à l’autre. Ils se confondaient parfaitement, et Serena souhaitait le sentir encore plus proche d’elle. Elle finit par les redresser de nouveau en position assise, qu’elle soit à califourchon sur lui. Son amant se trouvait toujours en elle, et la démone avait momentanément stoppé leurs va-et-vient. Elle continua à l’embrasser passionnément, tout en glissant une de ses mains dans ses cheveux bruns. Les mains de son immortel caressèrent son dos et son fessier avec volupté, provoquant des frissons incontrôlables chez sa partenaire. Cette dernière finit par entreprendre de nouveaux va-et-vient, ne pouvant plus se faire violence à ne pas continuer. Elle commença lentement, mais elle finit par accélérer un peu plus, détachant ses lèvres de celles d’Arthur, mêlant sa respiration saccadée à la sienne, les paupières closes afin de se concentrer sur les caresses données et les va-et-vient qui lui provoquaient des montées de plaisir intense. Son beau brun commença à embrasser son visage ardemment, puis son cou, pour descendre vers sa poitrine, tout en rapprochant continuellement leurs corps l’un de l’autre. Serena ne put s’empêcher de basculer la tête en arrière afin d’apprécier un peu plus les baisers brulants administrés sur sa poitrine. Plus les minutes passaient, plus leurs mouvements s’accéléraient, plus le désir augmentait, et plus l’impatience d’atteindre le paroxysme du plaisir se faisait grand et puissant. Les lèvres chaudes de son immortel remontèrent vers son visage et embrassa de nouveau sa bouche gonflée. La démone accéléra un peu plus la cadence de ses coups de reins, lovant son visage dans le cou d’Arthur, puis elle se mit à mordre et aspirer un bout de sa peau, créant très vite un suçon. Rapidement, son immortel inversa de nouveau les rôles, Serena se retrouvant couchée sous lui, le laissant prendre l’initiative de continuer leur unification corporelle. Instantanément, elle réitéra les mêmes gestes que précédemment, soit ; elle noua ses jambes autour de sa taille, et planta ses ongles dans sa peau, les enfonçant un peu plus à chaque va-et-vient. Elle se cambrait un peu plus, voulant s’offrir entièrement à lui, ne mettre aucune barrière entre eux et ne faire plus qu’un avec Arthur. Plus il accélérait, plus la démone avait du mal à contenir ses gémissements de plaisir, si bien que très vite, elle ne se retint plus et laissa son corps et ses envies parler d’eux-mêmes. Elle se trouvait enveloppée dans un tourbillon de plaisir intense, si intense que ça la foudroyait de toute part et la faisait presque trembler. Les paupières closes, son amant retrouva la route vers sa bouche, lui accordant un baiser fougueux et précipité, auquel elle répondit de suite.

Seulement ils manquaient tous deux de respiration, et ils furent obliger de stopper ce baiser ardent afin de retrouver de l’air dans leurs poumons. Le rythme cardiaque et respiratoire de la brunette devinrent très vite irréguliers, correspondant à ceux d’Arthur. Elle sentait de plus en plus le plaisir augmenter dans son bas ventre, finissant par l’inonder toute entière, et ses gémissements non retenus devinrent un peu plus expressifs au fil des minutes et des coups de reins. Serena s’approchait de plus en plus du septième ciel, tout comme son immortel qui commençait à gémir à son tour. Elle se sentait si proche de l’orgasme, qu’elle finit par accorder ses mouvements à ceux d’Arthur, ondulant d’excitation et de plaisir sous lui, qui tentait en vain de ne pas l’écraser tout en continuant ses va-et-vient fougueux. Jamais au grand, jamais elle n’avait ressenti autant de choses en même temps, elle se perdait totalement dans son plaisir partagé avec son âme-sœur. Ensemble, ils accélèrent de plus en plus leurs mouvements, et son immortel porta son visage au creux de son cou. La brunette avait l’une de ses mains accrochée à ses cheveux, tandis que l’autre restait profondément plantée dans la chair brulante du Dieu. Elle entendait ses gémissements étouffés dans son cou, et elle sentait sa bouche déposer des baisers contre sa peau. Serena l’obligea à s’écraser plus contre elle, elle souhaitait absolument le sentir collé à elle, afin de devenir une seule et une personne, …un tout, …eux. Bien vite, le plaisir monta d’un cran, puis de deux, de trois … ainsi de suite, la démone sentait l’orgasme arriver, ses gémissements se transformèrent en petit cri de contentement. C’était une véritable boule de feu, son corps commençait à trembler de plus en plus, et elle sentait celui d’Arthur en faire de même. Elle s’accrocha un peu plus à lui, les yeux toujours fermés, ondulant encore et encore en rythme avec le corps de son beau brun. Après plusieurs va-et-vient intenses, il éjacula en elle, leurs corps se raidirent sous le coup du plaisir, son amant ne put retenir un râle de plaisir contre son oreille, tandis que Serena finit par jouir de plaisir. Exténué, le Dieu se laissa totalement tomber sur elle, qui continuait de glisser sa main dans ses cheveux, la respiration erratique. Elle lâcha un gémissement de contentement, appréciant sentir encore Arthur en elle. A présent, elle lui appartenait entièrement, elle s’était donnée à lui, corps et âme sans retenue aucune et pour rien au monde elle ne changerait tout ce qui venait de se passer. Elle l’aimait. C’était certain, d’un amour si fort et si puissant qu’il lui faisait presque peur car elle n’en avait pas l’habitude, jusqu’alors elle n’aurait jamais rien fait pour un seule homme sur Terre, si ce n’est son jumeau. Il était le seul homme qu’elle voulait avoir auprès d’elle chaque jours à venir, le seul dont elle ne se lasserait jamais, le seul dont elle était tombée amoureuse. Elle était prête à tout pour son bonheur, à donner tout ce qu’il fallait, même sa propre vie si c’était nécessaire. Son univers ne tournait plus qu’autour de lui, les autres hommes n’avaient aucune importance, elle reniait sa vie de libertine pour lui seul.

Arthur finit par se retirer de son intimité, et de se coucher à ses côtés, encore légèrement essoufflé. Serena se mit sur le côté, face à lui, et le fixa intensément, un petit sourire sur les lèvres. Elle porta sa main droite sur son visage, caressant l’une de ses joues amoureusement. Il attrapa doucement sa main, et finit par la porter à ses lèvres, déposant un léger baiser dessus, faisant ainsi sourire la brunette. Cette dernière se rapprocha de lui, et l’obligea à se coucher sur le dos afin qu’elle puisse poser sa tête sur son torse. Tout en faisant ce mouvement, elle remonta la couverture sur leurs corps nus, et encore couvert de sueur. Elle déposa un petit baiser sur son torse brulant, tout en sentant les bras de son immortel entourer sa fine taille. Se lovant un peu plus contre Arthur, elle ferma les paupières, pour mieux se concentrer sur les battements de son cœur, résonnant comme une mélodie doucereuse à ses oreilles. Lentement, Serena tomba dans les bras de Morphée, s’endormant dans le seul endroit où elle aurait pu passer sa vie sans rechigner. Qui aurait cru que Serena Rice, célèbre libertine au cœur de pierre, puisse finir par tomber dans les bras d’un Dieu, du seul qui ne fut certainement crée que pour elle ; Arthur Stein qui ne pouvait être que son âme-sœur, c’était sur et certain.
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Arthur Stein


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A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ _
MessageSujet: Re: A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥   A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ Icon_minitimeVen 11 Mar 2011 - 0:03

Tandis qu’Arthur ne cessait de s’occuper de la voluptueuse poitrine de sa compagne, celle-ci se mit à découvrir sans aucun tabou le fessier du jeune homme après avoir fait une halte sur son dos. Glissant le plus normalement du monde ses mains dans le pantalon du brun, ce dernier eut bientôt le plaisir de percevoir d’agréables caresses courir par-dessus son caleçon mais ne s’arrêta pas pour autant d’embrasser sa démone. Il savait que d’ici peu, il serait trop occupé à autre chose pour pouvoir le faire et en profitait ainsi tant qu’il en avait encore la possibilité. Brusquement les doigts de Serena quittèrent son postérieur pour migrer jusqu’à sa virilité qu’ils titillèrent légèrement avant de s’intéresser aux boutons de son jeans qu’ils déboutonnèrent rapidement avant de descendre la braguette située en dessous. Les lèvres du Dieu avaient pendant ce temps abandonné celles de la jeune femme pour se déporter sur la douce peau de son cou qu’elles couvraient inlassablement de baisers, la mordillant et la léchant parfois mais se délectant constamment du goût délicieux qui émanait de cet épiderme parfait. Le pantalon auquel Serena s’était précédemment attaqué ne tarda pas à être retiré et jeté hasardeusement dans la chambre, sans que cela ne perturbe outre-mesure l’un ou l’autre des protagonistes et les mains de la jeune femme retournèrent tranquillement sur les fesses de son compagnon. La tension se trouvait désormais trop à son comble pour qu’autre chose que l’autre n’intéresse les jeunes gens, surtout que d’ici peu les deux ridicules morceaux de tissus qui protégeaient encore leurs pudeurs ne seraient plus que souvenirs. Le cou de la démone ne fut plus suffisant dès qu’Arthur réalisa ce fait alors il revint s’enivrer sur ses lèvres, l’embrassant avec dévotion et ferveur parce que voulant lui faire ressentir à quel point elle était et resterait extraordinaire pour lui. La réponse que lui fit sa belle fut du même acabit et le Dieu aurait réellement pu laisser les battements effrénés de son cœur l’emporter tant le plaisir le submergeait un peu plus à chaque instant qui passait. Ses pensées n’avaient plus la moindre logique, seules des flashes sensitifs perduraient dans son esprit et c’était bien assez pour la situation dans laquelle il se trouvait, étant donné que la réflexion aurait sûrement fait perdre tout son charme au moment. Les mains entreprenantes de la démone abandonnèrent brusquement le fessier du brun pour revenir se balader au niveau de sa virilité, pénétrant sous la barrière de tissu sans la moindre hésitation. Instantanément, le Dieu sentit son cœur faire un bond tandis qu’il ne cessait d’embrasser Serena et que celle-ci entamait un mouvement de va-et-vient sur son sexe en érection. Le souffle du jeune homme devint saccadé mais cela ne l’empêcha pas de continuer à adorer les lèvres de sa douce tortionnaire avec cependant moins d’intensité, le plaisir le faisant décoller progressivement dans un autre monde, notamment grâce au fait que ses yeux se soient automatiquement fermées au début de l’opération.

D’elles-mêmes, ses lèvres laissèrent ensuite celles de la démone pour descendre sur son abdomen et, sa tête reposant au creux de la poitrine de la jeune femme tandis qu’il embrassait frénétiquement ses seins et que son corps était soumis à son bon vouloir, Arthur ne cessait de repousser un peu plus loin les frontières de l’allégresse, sans savoir s’il en trouverait un jour des solides étant donné qu’il était, depuis longtemps, parfaitement conscient du fait que simplement voir chaque jour Serena Rice en bonne santé suffirait à le rendre heureux. Il avait véritablement l’impression que son cœur était sur le point d’exploser mais passait outre, préférant continuer à honorer la poitrine de celle qu’il savait être son âme-sœur de sa bouche tout en caressant du bout des doigts ses hanches délicates. Les mouvements sur son membre finirent par ralentir jusqu’à finalement s’arrêter et il fit de même, abandonnant momentanément la sensuelle poitrine de sa compagne pour souplement remonter jusqu’à son visage et être accueilli par son regard bleu électrique. L’envoûtement visuel fut immédiat, comme il l’avait précédemment remarqué, et le monde aquatique qui semblait vivre dans les pupilles de Serena lui fit redécouvrir l’attachement profond qu’elle lui portait mais qu’elle ne voulait pourtant pas exprimer oralement, pour le moment du moins. Les gestes et attentions qu’elle lui offrait suffisaient amplement à prouver qu’elle l’aimait sincèrement alors, même si le Dieu aurait voulu entendre les trois petits mots, il se contentait de ce qu’il avait, jugeant cela déjà plus que satisfaisant. Comme pour étayer ce qu’il venait de penser au sujet des attentions que lui promulguait la démone, celle-ci déposa ses mains sur son visage, l’entourant ainsi, puis caressa tendrement ses joues de ses pouces avant de déposer ses lèvres sur celles d’Arthur avec une infinie douceur et de l’attirer un peu plus encore à elle. Le nouveau ton que venait d’instaurer Serena plut autant au jeune homme que celui qu’il y avait eu précédemment et ainsi, il savoura avec un certain apaisement le moment de tendresse qui lui était offert, répondant au baiser avec le plus de délicatesse qu’il put sans se laisser distraire lorsque la démone les redressa en position assise à l’aide de ses pouvoirs.

Présentement installée à califourchon sur lui, ses lèvres toujours contre les siennes, les longues mèches de ses cheveux bruns caressant le torse de son compagnon, Serena exhalait une aura aimante qui tournait la tête au Dieu. Ce dernier avait emmené ses mains jusqu’au creux des reins de la jeune femme et le caressait avec langueur, adorant sentir la cambrure s’accentuer lorsqu’il effleurait une zone purement érogène. Il avait hâte de parfaitement connaître le corps présentement serré contre lui afin d’enfin pouvoir le titiller autant qu’il le voulait sans se demander si ce qu’il faisait était bien… Certes, depuis que leur échange de caresse avait débuté, il avait agi à tâtons mais toujours avec réussite et il n’y avait pas de raisons pour que cela change, néanmoins, la crainte de mal faire était toujours présente en lui alors lorsque les élégantes mains de Serena vinrent se nouer au niveau de sa nuque et que les doigts de la jeune femme s’accrochèrent, d’un geste qui lui sembla être machinal, à ses cheveux une nouvelle vague de soulagement vint se briser en lui, le rassurant sur ce qu’il faisait et même ce qu’il était en lui rappelant qu’il était certainement aimé autant qu’il aimait. La bouche de la brune quitta soudainement ses lèvres pour s’ancrer dans son cou et il ne put s’empêcher de pencher légèrement la tête sur le côté pour lui donner un meilleur accès tandis que ses doigts poursuivaient leur redécouverte sur les hanches de la jeune femme et que celle-ci se mettait à descendre son caleçon d’une façon experte. Toutefois, sachant qu’il serait plus commode pour elle de réussir sa tâche s’il était à genoux, il le fit et veilla à soigneusement déposer Serena sur les draps pour éviter qu’elle ne soit déséquilibrée avant de se faire littéralement arracher l’unique vêtement qui recouvrait encore son corps jusque là par la jeune brune, souriante. Lui rendant son sourire, Arthur l’imita et se mit à faire glisser le boxer de la jeune femme le long de ses jambes jusqu’à ce que poussé par l’impatience, il ne le déchire et ne le fasse rejoindre les restes de son caleçon. Le corps de Serena enfin entièrement dévoilé à son regard, le Dieu n’osait pourtant pas directement l’observer, estimant cela totalement inélégants, alors ses yeux ne quittaient pas le visage de sa compagne, attendant calmement qu’elle… Subitement, le brun se rendit compte que contrairement à ce qu’il avait jusque là innocemment cru, la jeune femme ne l’observait pas mais était simplement plongée dans ses pensées. Un peu vexé de s’être ainsi laissé prendre dans un péché d’orgueil, Arthur fronça les sourcils mais le sourire éblouissant de sincérité que lui adressa son âme-sœur en revenant à l’instant présent suffit à lui faire oublier l’épisode, surtout lorsqu’elle affermit leur lien à l’aide de leurs regards avant de se coller contre lui et de l’embrasser avec une passion amplement partagée par le jeune homme.

Ce dernier enserra instinctivement la taille fine de sa compagne, la plaquant davantage encore contre son corps et se laissant submerger par la sensation que son magnifique corps contre le sien créait pendant que la brune les faisait habilement se rallonger sur le lit, accueillant ainsi le corps tendu à l’extrême de son compagnon entre ses jambes. Ce dernier veilla à ne pas peser de tout son poids sur elle puis leurs lèvres se détachèrent et ils échangèrent un regard aussi clair que l’auraient été des paroles au sujet de ce qui allait maintenant se passer puis Arthur pénétra sa démone avec le plus de douceur qu’il put. Immédiatement, la jeune brune se mordit les lèvres mais le contact visuel précédemment créait ne se brisa pas, au contraire. Etant pour le moment leur mode de communication, l’intensité de leurs regards était à leur paroxysme et c’est grâce à cela que le Dieu sut quand il put se mettre à bouger en Serena, ses lèvres de nouveau scellées à celles de la jeune femme. Dans un mouvement de va-et-vient similaire à celui qu’avait auparavant fait la démone sur son membre, il pénétra de plus en plus profondément au sein de l’intimité de la démone et cette dernière noua ses longues jambes autour de sa taille pour lui donner un meilleur accès pendant que ses mains se crispaient sur la peau brûlante du dos du brun à chaque coup de reins qu’il donnait. Entièrement attentif aux réactions corporelles de sa belle, le jeune homme procédait lentement à leur union afin que leurs corps aient le temps de parfaitement s’emboîter, ce qu’ils ne tardèrent pas à rapidement faire, prouvant ainsi à leurs propriétaires qu’ils étaient réellement la moitié d’un tout, depuis leur naissance. Sans le prévenir, Serena les redressa brusquement en position assise afin de nouveau être assise à califourchon sur lui et interrompit momentanément le mouvement de va-et-vient qu’avait commencé son compagnon sans toutefois abandonner les baisers qu’ils échangeaient en continu. L’une des mains féminines glissa de nouveau dans les courts cheveux d’Arthur et ce dernier préféra recommencer à effleurer tendrement le dos et le fessier de sa compagne, se délectant des frissons qui agitaient le corps de cette dernière quand il passait sur un endroit sensible jusqu’à ce que ce soit son propre qui ne devienne la proie de tressaillements de plaisir lorsque Serena entreprit de lentement reprendre le mouvement de va-et-vient précédemment débuté. L’action prit de la vitesse au fur et à mesure ce qui fit que, bientôt, il fut impossible au baiser de se poursuivre tant les respirations de chacun des protagonistes étaient saccadées.

Depuis que le mouvement avait repris, Arthur observait, les yeux mi-clos, le visage entièrement dévoué au plaisir de sa magnifique âme-sœur et l’envie de faire monter encore d’un cran leur jouissance commune le prit alors il se mit à ardemment embrasser le visage puis le cou offerts de la jeune femme avant de descendre en direction de sa poitrine, en veillant à chaque fois rapprocher un peu plus leurs corps. En réponse à ses caresses buccales, le haut du corps de Serena bascula quelque peu en arrière afin de lui donner un plus large champ de manœuvre et il s’empressa d’en profiter, ne laissant pas un seul centimètre carré de peau échapper à ses baisers brûlants. Lorsqu’il eut l’impression que l’intégralité de la peau à sa portée de la démone avait été embrassée, il remonta vers le visage de cette dernière et embrassa pour la millième fois mais certainement pas la dernière fois de la journée, ses lèvres gonflées par leurs caresses. Le mouvement de va-et-vient fut accéléré un peu plus encore par la brune et elle blottit son visage dans le cou de son compagnon où elle ne tarda pas à créer un suçon avant de se faire de nouveau allonger sur le lit par celui qu’elle venait de marquer, sans que leur lien sexuel ne s’achève. La taille de ce dernier fut instantanément enserrée par les jambes de la jeune femme qui s’empressa ensuite de planter ses doigts dans son dos lorsque les va-et-vient reprirent plus intensément qu’auparavant. Arthur faisait de son mieux pour ne pas écraser sa compagne mais le plaisir qu’il ressentait était trop violent, le corps qui se cambrait contre lui trop tentant pour qu’il n’y arrive parfaitement alors il veilla à simplement ne pas tomber sur elle, puis se laissa emporter par les gémissements de plaisir qui s’échappaient des lèvres charnues de Serena et ferma les paupières en se penchant sur elle pour lui offrir un baiser maladroit de passion parce que ressentant un besoin irrépressible de le faire. Instantanément, la démone répondit à l’étreinte buccale mais ils ne purent la faire durer aussi longtemps que les précédentes parce que l’air ne tarda pas à leur manquer et qu’ils se stoppèrent sans néanmoins faire cesser les mouvements désormais parfaitement réglés de va-et-vient. Comme il l’avait précédemment ressenti, le Dieu crut que la pression qui courrait dans son cœur et ses poumons allait finir par avoir raison de lui tant elle était forte mais n’eut aucune réelle crainte à ce sujet étant donné qu’il percevait lointainement qu’il en était de même pour sa compagne. En vérité, c’était comme s’ils ne formaient plus qu’un unique système cardiaque et respiratoire qui se répondait d’une façon purement symbiotique et ce n’était absolument pas pour déplaire au jeune homme qui aurait réellement voulu tout partager avec sa démone d’âme-sœur.

Les vagues de jouissance montaient de plus en plus violemment au sein du brun, chaque cran dépassé étant marqué par un gémissement de sa compagne jusqu’à ce qu’il ne puisse plus retenir la violence de ses coups de reins tant il se savait proche de l’ultime jouissance. Ses gémissements finirent par rejoindre ceux de Serena puis ce fut au tour de la brune de le rejoindre en accordant avec précision ses ondulations aux mouvements qu’il faisait jusqu’à ce qu’ensemble, mus par une force unique, ils accélèrent leurs impulsions et qu’Arthur ne loge son visage dans le cou de sa compagne tant pour l’embrasser et la sentir davantage encore contre lui que pour amoindrir l’intensité sonore de ses gémissements. Les mains de la démone étaient pour l’une fermement enfouie dans ses cheveux et pour l’autre profondément accrochée à la peau brûlante de son dos et grâce à elles, la jeune femme l’incita fortement à mieux s’allonger sur elle, ce qu’il fit sans se faire plus prier. Les va-et-vient se mirent bientôt à entrouvrir les portes du septième ciel et les gémissements de Serena se muèrent en petits cris de satisfaction pendant que son compagnon embrassait presque férocement la peau de ses clavicules, appréhendant l’apothéose de sensations qui promettait de très bientôt les submerger. Leurs corps se mirent à tressaillir comme s’ils n’étaient qu’un, l’étreinte de la démone se fit plus ferme sur lui, les mouvements unis de leurs corps continuèrent puis ce fut l’apogée de leur amour, représenté sous la forme de deux orgasmes simultanés qui les vidèrent sans plus de cérémonie de l’ensemble de leurs forces. Ereinté de plaisir, Arthur ne put plus se retenir et chut sur le corps moite de son âme-sœur tandis que celle-ci, la respiration aussi erratique que la sienne, recommençait à tendrement glisser sa main dans ses cheveux avant de lâcher un nouveau soupir de satisfaction qui fit sourire le Dieu allongé sur sa poitrine. Il avait réussi à être à la hauteur, elle avait pris autant de plaisir que lui… La révélation le fit se sentir tout léger tant elle le soulageait d’un poids et il se rendit compte que même si lui se trouvait désormais être parfaitement bien, ce n’était peut-être pas tout à fait le cas de Serena alors il se retira de son corps et se coucha à côté d’elle, le regard rivé à son visage parfait.

A cause de la sueur qu’avait provoqué leur précédente activité, quelques mèches des longs cheveux bruns de la jeune femme collaient à son front mais Arthur la trouva plus belle que jamais, plus belle même que la dernière fois où il l’avait trouvé particulièrement attirante, ce qui ne faisait pas remonter l’instant à très longtemps. D’un mouvement gracieux, la démone se plaça sur le flanc et ses yeux bleus se mirent à l’observer avec intensité tandis qu’un sourire léger habillait ses lèvres. Le Dieu savait qu’il devait avoir approximativement la même expression sur le visage, la seule différence étant la lueur d’adoration qui brillait dans son regard pour sa brune vénérée. Cette dernière tendit doucement la main vers son visage et caressa avec amour l’une de ses joues, noyant ainsi le cœur du jeune homme d’une nouvelle vague d’amour avant qu’il ne se saisisse tendrement de la fine main et ne l’embrasse sans la quitter du regard, appréciant de voir le sourire de sa vis-à-vis s’élargir joliment. Elle se rapprocha ensuite de lui et le força à vraiment se coucher sur le dos dans le but de déposer sa tête sur son torse, ce qu’elle fit tout en remontant la couverture sur leurs corps toujours dénudés. Aux anges de par la position dans laquelle ils se trouvaient, Arthur s’empressa d’entourer la délicate taille de sa compagne de son bras au même moment où celle-ci déposait un petit baiser sur son torse moite. Un sourire parfaitement niais était épanoui sur le visage du jeune homme mais il ne s’en souciait pas, il se sentait trop comblé et complet, pour cela… L’amour de son éternité blottie aussi intimement contre lui, il était réellement au paradis. L’observant en silence, il la vit avec ravissement fermer les yeux le plus naturellement du monde, comme si ce n’était pas la première fois qu’ils se trouvaient dans cette situation, comme s’ils s’étaient déjà trouvés auparavant… Le fait conforta le Dieu dans sa certitude qu’ils avaient été faits pour se rencontrer et s’il n’avait pas craint de perturber l’endormissement de sa belle, il se serait à coup sûr pencher pour embrasser ses cheveux. A la place, il ferma les yeux et caressa distraitement les hanches de sa compagne, d’un mouvement aussi doux que lent tandis que le sommeil l’emportait tranquillement avec lui, comme il l’avait précédemment fait avec la démone.


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En haut d’une colline, le monde nous apparaît aussi ridicule qu’incroyablement imposant sauf quand c’est le point de départ de quelque chose, comme c’est le cas pour Arthur. Sous un estival soleil de plomb, il s’échauffe avant la course qui l’attend. Il est seul au sommet de cette colline mais c’est parfaitement normal, il est son propre adversaire alors il continue de s’échauffer, boxant le vide sans remarquer que les couleurs du ciel et de l’herbe se sont échangées. Lorsqu’il se juge enfin prêt, il se met à courir, dévalant la pente qui brusquement disparait et le fait tomber dans le vide sans néanmoins le faire s’inquiéter. Tout est parfaitement normal. Se réceptionnant violemment sur le sol aussi mou que de la guimauve, il poursuit avec détermination son chemin, le regard fermement ancré vers l’horizon et bientôt, la silhouette reconnaissable entre mille de Serena Rice apparait à ses yeux, signe que l’arrivée est proche. Redoublant d’effort pour la rejoindre, il arrive devant elle et la serre avec passion contre son torse, voulant marquer la forme de son corps dessus mais prenant tout de même garde à ne pas la blesser dans son étreinte puis il dépose un baiser sur ses cheveux et appuie son menton sur le haut de sa tête tandis que la joue de sa compagne se pose contre le haut de son épaule. Ils restent ainsi un long moment puis le brun ressent l’envie de l’embrasser mais quand elle s’écarte de lui pour lui donner accès à sa bouche, le visage qui se présente à la vue du Dieu n’est pas le sien. Sans l’avoir jamais vu, ce dernier reconnaît cependant l’homme qui a remplacé Serena et il lâche Stephen avant de repartir en courant vers l’endroit d’où il est venu, le soleil le faisant fondre comme cire à chaque enjambée qu’il fait. Jusqu’à ce que finalement il se réveille.

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Quelque peu déboussolé par le songe qu’il venait de faire, le jeune homme papillonna quelques instants du regard avant d’identifier le corps chaud endormi contre le sien comme étant bien celui de son âme-sœur et pas celui de son effrayant jumeau, ce qui lui permit de faire instantanément disparaître la crispation qu’il avait ressenti dès son réveil. S’étirant doucement en veillant à ne pas déranger la belle endormie, il caressa ensuite doucement son visage, le sourire niais qu’il arborait en s’endormant de nouveau présent sur ses lèvres jusqu’à ce que son regard ne tombe sur le réveil posé sur l’une des tables de chevet entourant son lit et qui avait miraculeusement survécu aux ébats qu’il venait d’y avoir. Vingt-trois heures quarante et une. Il était bientôt l’heure d’un dîner consistant de l’avis du brun, alors, sans réveiller sa compagne, il se leva du lit et enfila un nouveau caleçon avant de descendre préparer de quoi manger pour Serena et lui-même, préférant s’en occuper lui-même plutôt que le déléguer à l’un des domestiques qu’il employait à temps plein et qui devaient d’ailleurs très certainement dormir à l’heure qu’il était étant donné qu’il leur avait dit que même s’il n’avait que très rarement besoin d’eux le soir, le matin c’était autre chose. Ouvrant les placards et le réfrigérateur, une fois arrivé dans la cuisine, Arthur se saisit de divers aliments qu’il disposa sur le plan de travail placé au centre de la cuisine puis sortit ce qui lui fallait comme ustensiles pour préparer des œufs au bacon et fit frire ce dernier avant de casser les œufs par-dessus. Laissant l’ensemble finir de cuire, il se dirigea à vitesse divine vers le dernier étage de son hôtel particulier, pénétra dans l’une des chambres de bonnes occupées par ses domestiques, s’empara subrepticement d’une des jeunes filles préposées au ménage, posa un doigt sur ses lèvres quand elle se réveilla vaguement puis l’emmena jusqu’à la cuisine où il l’assit sur une chaise. Ainsi positionnée, elle ne tarda pas à se rendormir, la tête appuyée sur ses bras, eux-mêmes posés sur la table, et le Dieu put finir de préparer ses œufs tranquillement avant de les disposer dans deux assiettes qu’il recouvrit de couvercles en aluminium dans le but de leur conserver leur chaleur. Jetant ensuite un regard à sa domestique, il l’estima assez endormie pour la laisser seule quelques instants alors il s’empressa de monter ce qu’il venait de préparer dans sa chambre, déposant les assiettes sur son bureau et allant instantanément après vérifier si son âme-sœur continuait à tranquillement dormir. Ce dernier point était moins sûr que pour la domestique étant donné que la jeune femme avait investi la place qu’il occupait précédemment et qu’un air légèrement contrarié avait remplacé le visage serein qu’elle lui présentait, avant qu’il ne décide de partir cuisiner, alors il déposa un léger baiser sur ses épaules, lui murmura les trois petits mots qu’il ne se lasserait jamais de lui dire puis se dépêcha d’aller récupérer la servante dans la cuisine pour la monter elle aussi dans sa chambre et la déposer sur un des fauteuils non occupés par les vêtements jetés un peu plus tôt au petit bonheur la chance. L’envie de rassembler ces derniers naquit brusquement au sein du Dieu, symptôme évident de son adoration de l’ordre, alors il jeta à nouveau un coup d’œil à Serena pour juger de la phase de sommeil dans laquelle elle se trouvait puis s’empressa de céder à son envie, ramassant rapidement les morceaux de tissus et vêtements plus ou moins entiers qui avaient été sacrifiés à leur amour passionnel pour les déposer dans le panier de linge sale situé dans sa salle de bains avant d’aller entrouvrir l’une des fenêtres de sa chambre et de finalement s’accroupir au chevet de sa bien-aimée. Sans pouvoir s’en empêcher, il se laissa ensuite aller à l’observer quelques minutes, ne pouvant se résigner à la réveiller pour le moment puis sa domestique commença à s’agiter sur le siège où il l’avait déposée alors Arthur commença à méthodiquement embrasser l’épaule à portée de lèvres de sa compagne jusqu’à arriver à la jointure avec son cou et de chuchoter à son oreille :

- Mon amour, une âme innocente en dîner, ça te tente ?
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A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ _
MessageSujet: Re: A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥   A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ Icon_minitimeSam 30 Juil 2011 - 11:25

Emergeant doucement des bras de Morphée, Serena n’ouvrit pas de suite les paupières, s’accrochant encore à la chaleur de ses précédents rêves. Elle sentit des lèvres chaudes baiser son épaule, pour ensuite se diriger jusqu’à son oreille, là où elles lui soufflèrent :

- Mon amour, une âme innocente en dîner sa te tente ?

De suite, la concernée reconnue la voix de son immortel, lui arrachant un léger sourire. Elle ne comprit pas tout de suite le sens de sa question, se trouvant encore endormie. Papillonnant des paupières, découvrant face à elle deux billes noires qui la fixaient avec attention, Serena se força à se redresser, tenant la couverture contre elle. Pas qu’elle soit pudique, mais la sensation des draps encore chauds contre elle lui faisait un bien fou, et elle avait toujours été une grosse dormeuse, si bien qu‘elle rejetait le plus loin possible l‘instant où elle devrait quitter le lit. Arthur se trouvait accroupi aux côtés dudit lit, attendant visiblement une réponse de sa part. Fronçant les sourcils, elle tourna la tête, sentant la présence d’une humaine dans la pièce. Une jeune femme endormie se trouvait sur l’un des fauteuils de la chambre, certainement « l’âme innocente » dont lui avait parlé le beau brun. La démone se demanda soudainement où est-ce qu’il avait été récupéré la fille sur le fauteuil. Se passant une main sur le visage, tentant de bien se réveiller, elle reporta toute son attention sur le Dieu qui n’avait pas bougé depuis plusieurs secondes. Se penchant vers lui, elle lui vola un léger baiser, bien chaste comparé à ceux qu’ils avaient échangé, il y a seulement quelques heures de cela. Toute l’attention qu’avait Arthur à son égard la rendait profondément joyeuse, très peu d’hommes étaient à ses petits soins après des ébats sexuels avec elle, mais voilà encore qui prouvait à la brunette que son immortel n’était pas n’importe quel homme. Tout en regardant une nouvelle fois sa future victime, elle se rendit compte qu’elle avait bel et bien faim, et que cela faisait bien trois jours qu’elle n’avait pas mangé d’âmes, bien trop préoccupée par la mission qu’elle avait fourni à Arthur. Elle n’avait pas eu le temps de s’emparer de l’âme de la femme qu’elle avait tué la veille, si bien que sa partie démoniaque grogner son mécontentement. Parcourant la chambre du regard, Serena finit par se lever, tout en emportant le drap avec elle, et se dirigea vers ce qui semblait être l’armoire du Dieu. Elle ne trouvait pas ses vêtements dans la pièce, le jeune homme ayant certainement dû les ranger quelques parts, et le premier lieu où l’on peut ranger des vêtements c’est bien une armoire. Ouvrant les portes, elle découvrit seulement des vêtements d’hommes, parfaitement rangés et pliés, tout le contraire de son propre dressing.

- Etant donné que je ne sais pas ce que tu as fait de mes affaires, je te pique un tee-shirt, déclara la démone d’une voix pâteuse.

Elle prit le premier tee-shirt qui lui tomba sous la main, un noir, tout simple, mais bien trop grand pour elle. Tant mieux, cela suffirait à cacher ce qu’il y avait à cacher. Laissant tomber le drap à ses pieds, se retrouvant nue durant quelques instants, elle enfila ensuite le tee-shirt, avant de se retourner face à Arthur, qui se trouvait à présent debout. Un sourire aux lèvres, elle se dirigea vers lui avec empressement et l’embrassa avec vivacité. Son immortel répondit rapidement au baiser donné, tout en l’enlaçant tendrement. Se détachant de ses lèvres au bout de quelques instants, elle lui accorda un petit sourire en coin, pour ensuite aller voir la jeune femme qui n’allait pas tarder à se réveiller. La contemplant quelques instants, Serena sentit que c’était une jeune fille assez vivace, et qu’elle pourrait lui apporter un bon dîner pour ce soir. Bien que d’ordinaire elle préférait chasser la gente masculine, elle n’allait pas faire la difficile, surtout qu’elle avait faim. Faisant volte face, elle regarda Arthur quelques secondes avant de demander :

- Tu es sûr ? Parce que si c’est l’une de tes domestiques, je ne voudrais pas être celle qui te fasse perdre tes meilleures employées.

Le concerné lui fit un geste de la main qui signifiait qu’elle avait le feu vert. Ravie, elle fit de nouveau face à sa proie qui commençait doucement à se réveiller, se penchant vers elle, Serena lui murmura :

- Je vais faire ça vite, parce que je suis de bonne humeur.

Autant avouer qu’elle aurait facilement pu la faire souffrir, rendant son âme ainsi plus chargée, plus tendue, et donc bien plus nourrissante. Mais elle n’était pas très patiente, et bien qu’Arthur l’avait déjà vu tuer une femme cette après-midi, elle ne souhaitait pas lui refaire le même scénario. Avant que la jeune femme ne comprenne ce qu’il se passe réellement, la démone avait laissé ses pupilles devenir rouge sang, et tout en décidant d’une mort rapide et qui ne la tâcherait pas, elle empoigna son visage et fit faire à son crâne un tour entier sur son cou. Un craquement d’os bruyant résonna dans la pièce, marquant ainsi la mort de la jeune femme. Lorsqu’elle rendit son dernier souffle, avant que sa tête ne passe au dessus des 180 degrés, son âme s’infiltra dans le corps de la démone, et les pupilles de cette dernière redevinrent bleutés. Ne voulant pas laisser traîner le cadavre dans la pièce, elle lança une boule de feu sur le corps de façon à ce que seul le cadavre prenne feu, et ne laisse seulement qu’un monticule de poussière sur le fauteuil. Rassasiée, elle se frotta les mains, et se posa de nouveau sur le lit, en tailleur. Fixant Arthur qui gardait un visage impassible, elle haussa les sourcils, et lança à son égard :

- Il y a quoi d’autre à manger ?

Bien qu’elle soit repue niveau démoniaque, elle se doutait qu’Arthur mangeait de la nourriture humaine, et elle en avait envie elle aussi. La dernière fois qu’elle avait mangé humain, c’était en compagnie de son frère, et d’un hamburger accompagné de frittes. Serena sentait bien avec l’aide de son odorat, qu’il y avait autre chose à manger dans la pièce, et les deux assiettes recouvertes de couvercles en aluminium, confortaient cette idée là. Reportant toute son attention sur son immortel, il lui accorda un petit sourire en coin, avant de se diriger vers le bureau où se trouvait les deux assiettes recouvertes. La brunette avait hâte de voir ce qu’il s’y cachait dessous, regardant avec une certaine impatience les deux plats venir vers elle.
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A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ _
MessageSujet: Re: A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥   A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous. || ARENA ♥ Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 16:24

Le sourire instinctif qui accueillit sa question faillit faire chavirer Arthur. Il ressentait tellement d’amour pour la démone qu’il aurait pu en tomber malade. Malade d’amour, c’était plutôt joli. Mettant de côté ces pensées, il contempla la fin d’éveil de son âme-sœur en veillant à ne pas se trouver trop près, sachant à quel point cela pouvait être désagréable, et apprécia retrouver les orbes bleues qui constituait son regard. Même au lever, alors que ses cheveux étaient quelque peu emmêlés et que son maquillage avait disparu, elle restait magnifique. C’était époustouflant. Sans laisser un mot admiratif lui échapper, malgré l’envie qu’il en avait, il l’observa se redresser gracieusement en tenant le drap contre elle et continua à patienter, se disant qu’elle pourrait mettre le temps qu’elle voudrait pour lui répondre, tant qu’il avait la possibilité de l’observer encore et encore. Elle était sa drogue, c’était avéré. L’envie de sentir ses lèvres contre les siennes le prit soudain mais il se contint tandis qu’elle toisait silencieusement la servante endormie. Spontanément, il espéra qu’elle lui aille et se promit d’en trouver une autre si jamais ce n’était pas le cas. Il aspirait à la combler, de toutes les façons possibles. Un baiser léger le sortit de la transe dans laquelle il était tombé et il se leva, en reculant vers la fenêtre la plus proche de lui tandis que sa compagne s’avançait d’un pas assuré vers son armoire, le drap l’enserrant lâchement et traînant derrière elle comme le ferait une traîne de mariée. Sans pouvoir s’en empêcher, Arthur changea mentalement le décor et ce fut le long d’une allée recouverte d’un riche tapis que Serena marchait désormais, vêtue d’une superbe robe blanche et le visage caché par un voile finement brodé. La rêverie se brisa lorsque les portes de l’armoire s’ouvrirent sous l’impulsion de la jeune femme. Peu habitué à laisser les gens seuls avec sa penderie qu’il voulait parfaite, le Dieu se rapprocha instinctivement mais s’arrêta avant d’arriver aux côtés de la brune. Il devait lui faire confiance. Il pouvait même lui faire confiance. Elle était la partie qui lui manquait pour être complet donc il n’avait pas à s’inquiéter de ce qu’elle faisait.

- Etant donné que je ne sais pas ce que tu as fait de mes affaires, je te pique un tee-shirt.

La déclaration, énoncée d’une voix encore un peu ensommeillée, le conforta dans son opinion et il rougit étrangement lorsque le derrière dénudé de la jeune femme apparut à son regard, quand elle laissa tomber le drap pour se changer. Le vêtement tombait parfaitement pour protéger la pudeur de la démone et le Dieu en fut satisfait. Encore une preuve qu’ils étaient faits pour être ensemble et, surtout, le rester. Lorsqu’elle se retourna, il put également constater que même dans un banal t-shirt noir trop grand pour elle, elle était tout ce qu’il y avait de plus beau sur Terre et lui rendit le sourire qu’elle lui offrait avant de se laisser embrasser sans résister, ses bras trouvant machinalement leur place autour de son corps fin. Songer qu’elle était enveloppée dans un de ses vêtements lui plaisait énormément. Il trouvait cela absolument sexy mais ne savait pas pourquoi. Pure pulsion primitive. Au bout de quelques secondes, le baiser cessa et Serena partit examiner son futur dîner, après lui avoir adressé un sourire en coin qui laissait présager que quelque chose d’amusant allait arriver. Sans s’arrêter de l’observer, Arthur s’appuya au pied de son lit et observa sa compagne détailler attentivement la domestique en réfléchissant déjà à qui il pourrait prendre si la fille ne convenait pas à sa démone préférée. Celle-ci se retourna soudainement vers lui et le fixa sans rien dire durant un instant avant de parler :

- Tu es sûr ? Parce que si c’est l’une de tes domestiques, je ne voudrais pas être celle qui te fasse perdre tes meilleures employées.

L’étrange sollicitude dont la brune faisait preuve fit éclater une bulle de bonheur dans le cœur du Dieu. Elle se préoccupait de lui, de son confort. Il représentait vraiment quelque chose pour elle. S’empêchant de sourire pour ne pas tomber ostensiblement dans la mièvrerie, il balaya la question d’un signe de la main pour lui indiquer qu’elle pouvait y aller et reprit sa muette contemplation. Le démoniaque visage illuminé lui tourna alors le dos et se pencha vers sa future victime pour lui adresser quelques mots à voix basse :

- Je vais faire ça vite, parce que je suis de bonne humeur.

Un sourire s’imprima sur le visage d’Arthur lorsqu’il entendit ça. Autant parce qu’il trouvait la phrase délicieusement drôle dans le contexte présent que parce qu’il se sentait en partie responsable de la bonne humeur de la belle meurtrière. Fidèle à la dénomination, cette dernière ne tarda pas à briser la nuque de la domestique et le jeune homme murmura intérieurement un « repose en paix » à l’intention de la fille qu’il venait de sacrifier par amour. Les yeux rivés sur le tapis, pour laisser à sa compagne l’intimité lors de l’absorption de l’âme nouvellement libérée, il songea qu’il était temps d’en changer étant donné que les motifs ne lui procuraient plus aucun plaisir lorsqu’il les contemplait. Une odeur de chair brûlée envahit soudain l’atmosphère et lorsqu’il releva les yeux vers l’endroit où se trouvait sa servante, un instant encore auparavant, il ne vit qu’un tas de cendres encore fumantes. Bien. Au moins n’aurait-il pas à chercher où cacher le corps. Remerciant Serena pour son attention d’un hochement de tête, il l’entendit se frotter les mains et reposa son regard sur elle au moment où elle s’asseyait sur le lit, en position de tailleur. :

- Il y a quoi d’autre à manger ?

La question le fit esquisser un sourire malicieux et il s’empressa de se redresser pour répondre à la demande qui venait de lui être faite. Atteignant rapidement le bureau sur lequel était posé les deux assiettes couvertes de leurs dômes d’aluminium, il les récupéra habilement avant de les reposer aussitôt et d’aller chercher le chariot à roulettes qui se trouvait dans un placard de l’étage, à l’extérieur de la chambre. Revenant vite avec, il déposa les deux plats dessus et avança vers sa chère et tendre avec la sobriété d’un maître d’hôtel.

- Mâdâme, veuillez accueillir les œufs frais de Gallus gallus domesticus sur leur lit de lard fumé, annonça-t-il d’un ton pincé, en imitant l’accent français et en soulevant le couvercle du plat le plus proche de Serena. C’est à peu près le seul plat que je maîtrise donc goûte à l’honneur que je te fais, mon amour, continua-t-il, un sourire sur les lèvres, en tirant une chaise pour s’installer de l’autre côté du chariot.

Elle, toujours vêtue d’un simple t-shirt noir et lui, habillé d’un caleçon aussi sobre, devaient former un tableau tout à fait étrange, surtout au vu de l’heure qu’il était et de leur situation mais c’était tant mieux, de l’avis du Dieu. Il était presque regrettable que personne ne soit là pour immortaliser le moment. Arthur aurait fait encadrer la photo. Jetant un bref regard derrière lui pour observer le ciel sombre à travers les rideaux épais, il constata que c’était plutôt une belle nuit et vérifia ensuite l’heure qu’il était : un peu plus de minuit dix. Une illumination envahit brusquement son esprit. Après avoir repris une bouchée d’œufs au bacon, dont il était plutôt satisfait d’ailleurs, il sourit à son interlocutrice, en mettant tout son charme et son humour dedans, puis ouvrit la bouche :

- Le dîner te convient-il ?

Un hochement de tête positif le rassura sur ce sujet mais la curiosité amusée qu’il discernait dans le regard océanique de la brune le poussa à continuer sur sa lancée :

- Tant mieux… Parce que j’ai un projet à te proposer pour cette nuit : que dirais-tu de nous laisser digérer un peu puis de prendre un bain de minuit ? La nuit est belle, presqu’autant que toi, et j’ai un jacuzzi offrant tout le confort possible et imaginable, selon le vendeur, que je n’ai encore jamais essayé.

Il fit une pause pour réfléchir à ce qu’il venait de dire puis rajouta :

- Cela fait très peu distingué de l’avoir dit ainsi mais j’espère que tu as compris que ma pensée n’était pas vulgaire. Si ce n’est pas le cas, je te présente toutes mes excuses.

Sa fourchette levée en l’air, il attendit que la brune lui réponde pour recommencer à manger. Dans sa tête ne cessait de repasser en boucle la pensée que son idée était idiote et que la démone allait le lui faire remarquer sans prendre des gants. Néanmoins, il avait estimé sa trouvaille plutôt bien avant de l’oraliser. Donc peut-être qu’elle allait être aussi bien accueillie que lui l’avait fait, au début.
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