Tu es l'homme de mes rêves. Tu me suis depuis mon plus jeune âge, tu m'as appris à grandir, à faire de moi quelqu'un de meilleur. Tu as toujours été là, chaque nuit, dans mon inconscient. Jeune homme marchant des heures dans ma tête, dans mon cœur. Je me souviendrais toujours de toi, ton regard, la couleur de tes yeux, mon reflet dans tes pupilles. Je n'oublierai jamais qu'un jour tu as fait ton apparition dans ma vie. Je revois tous ces moments, peu de moments, je te l'accorde, mais intenses. Nous ne formions qu'un, nous avons souri pendant des heures, nous avons marché, longtemps, comme dans mes rêves. Et puis, il y a eu cette sensation, tes lèvres contre les miennes, deux langues qui se frôlent, un baiser à la fois doux et passionné, l'impression qu'on était en train de mélanger l'illusion et le réel dans mon esprit, et puis l'explosion de bonheur parcourant chaque cellule de mon corps. A cet instant, j'aurais pu arrêter le temps, et rester comme ça à jamais. J'aurais pu mourir à ce moment même. J'avais alors tout accompli, je me sentais finie et infinie, mon âme brulant par la chaleur de ton corps contre le mien. J'aurais pu crever là, j'avais trouvé ce que je cherchais depuis toujours, j'étais heureuse. Et puis, sans prévenir, tu es parti. Tu m'as laissé seule, tu m'as abandonnée. Il ne restait que souffrance et déchirure en moi. Tu t'en ai allé avec une partie de moi, un bout de mon âme. T'as pris mon bonheur, ma joie de vivre, et tu m'as laissé plantée là. Ce n'est pas tant toi que je regrette à présent, mais la partie de moi que tu as emmené avec toi.

C'est beau. C'est émouvant. Les mots sont si bien trouvés. Tu as une manière touchante d'expliquer l'inexplicable — oui oui, je me comprends. J'adore. Vraiment. J'aime quand tu nous offres un peu plus de toi, un peu plus de ton talent. C'est juste superbe. *-* La fin est brutale, déchirante, mais pourtant, la dernière phrase est si belle d'un point de vue littéraire ! (oui, parce que le ressentir, c'est très laid.) J'aime. Et puis, non ; je t'aime.